Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec, d’hier à aujourd’hui

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mars 2012 8 commentaires

À quoi ressemblait Québec il y a 100 ans? Voici quelques images de la ville au temps des Bulldogs. Pour comparer, nous avons photographié les mêmes endroits, en 2012. Et on constate que certains lieux n’ont pas tellement changés…

Une série de photos sur Le Soleil

Voir aussi : Voyage dans le temps.


8 commentaires

  1. davedeux

    3 mars 2012 à 14 h 46

    C’est vrai que plusieurs coin n’ont pas changé.
    La seule grande différence c’est la détérioration effarante des
    salaires de 1912 à 2012.
    La preuve, en 1912 un seule salaire (Celui du père) suffisait à
    faire vivre une bonne famille. Aujourd’hui, impossible.
    Selon mes calcules, pour atteindre le pouvoir d’achat de 1912,
    faudrait que les salaires augmente de 218%.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Francis Utilisateur de Québec Urbain

      3 mars 2012 à 15 h 17

      Où que les taxes et impôts diminue de 75%…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Francis Utilisateur de Québec Urbain

      3 mars 2012 à 15 h 33

      Mais comme ça me tente pas de partir un débat gauche-droite-étatisme/libertarianisme, je dirais qu’un seul salaire serait suffisant si, comme en 1912, nous n’aurions pas à inclure ceci dans le budget:

      -1 paiement de voiture (ou deux)
      – téléphone
      – Cellulaire
      – Cable
      – Internet

      Et que nous n’aurions pas à acheter ceci:
      – TV
      – Micro-onde
      – Ordinateur
      – Lecteur Blue-Ray
      – 1-2 film en location par semaine
      – Une entré pavé
      – Un iPad
      – etc…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Léo Roy

      3 mars 2012 à 15 h 41

      Il ne faudrait pas oublier qu’à cette époque les gens se contentaient de peu :

      Pas d’automobile, de télévision, d’ordinateur, de cuisinière électrique, de lave-vaisselle, de réfrigérateur, de laveuse-sécheuse de chauffage moderne.

      Très très peu de restaurents et de vacances dans le sud.

      Beaucoup de pommes de terre, de farine, de sucre, de légumes, un peu de viande et des oeufs.

      La pluspart des enfants commencait à travailler entre 10 et 15 ans. Je ne parle même pas de la RAMQ et des services sociaux.

      Ils en avaient du mérite, les pères et mères de famille de ce temps là. Vraiement, je préfère vivre à notre époque.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  2. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    3 mars 2012 à 14 h 49

    L’édition du journal Le Soleil de ce samedi est remarquable, avec un graphisme et un contenu à l’avenant. Ça me donne l’idée de me trouver un chandail des Bulldogs ! :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

    3 mars 2012 à 17 h 06

    On peut aussi mentionner que la Québec anglophone était encore très présent et visible à cette époque, alors qu’aujourd’hui la communauté est réduite à 25 000 âmes, la plupart d’âge avancé, et en ne comptant que sur des institutions religieuses ou scolaires pour se réunir, mis à part le Morrin Centre.

    N’oublions pas que la Québec de la fin du 19e siècle était anglophone à presque 50 % et qu’ils ont énormément contribué au développement de cette ville; on leur doit presque tout, y compris les premières restaurations du Vieux-Québec.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Vincent Utilisateur de Québec Urbain

      5 mars 2012 à 17 h 02

      Faudrait quand même mettre les choses en perspective. Les anglophones ont grandement contribué au développement de Québec (et Montréal), c’est vrai, mais en grande partie justement parce qu’ils contrôlaient presque tout, pouvoir, ressources, etc. Ils ont fait ce qu’ils devaient dans les circonstances, ça en aurait pris drôlement plus pour « qu’on leur doivent presque tout ».

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

        6 mars 2012 à 12 h 28

        Presque tout sur le plan de l’urbanisme et des infrastructures, oui. Et oui, ce sont eux qui avaient généralement les ressources financières pour y parvenir, mais les faits sont là. Et n’oublions qu’il y avait et qu’il y a toujours des anglophones peu aisés à Québec. Les Anglais et les Écossais l’étaient et leur descendance le sont sans doute encore un peu (ceux qui sont restés du moins), mais les Irlandais, immense communauté à l’époque, étaient aussi pauvres que les Canadiens français. Le quartier du Cap-Blanc, qui borde aujourd’hui la promenade Champlain, était au 19e siècle composé d’Irlandais à 70 %. Allez visiter les anglophones de Stoneham, Tewksbury ou de Shannon, ce n’est pas ce qu’on appelle être riche.

        Bref, Québec était au 19e et au début du 20e siècle une capitale plus multiculturelle, plus ambiguë que l’on puisse le croire. La communauté juive y était encore très présente, tout comme la communauté chinoise, mais on la xénophobie de l’Église catholique et le racisme conséquent de ses disciples (nous) aura réussi à les chasser.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler