Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Arbres abattus sans permis: Amendes plus salées demandées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 décembre 2012 1 commentaire

Karine Gagnon
Journal de Québec

QUÉBEC – La Ville de Québec souhaite plus de dents pour punir les promoteurs qui abattent des arbres, lesquels devraient recevoir des amendes deux fois plus élevées qu’à l’heure actuelle, selon le maire.

Le problème, a exposé Régis Labeaume, c’est que les promoteurs choisissent de couper les arbres et de payer les amendes, ce qui leur occasionne moins de frais que de retarder les projets pour obtenir les permis de coupe. Ces amendes varient de 100 $ à 10 000 $, selon le nombre d’arbres et la superficie du terrain impliqué.

Or le nombre d’arbres a diminué avec la densification, comme l’a indiqué Jacques Grantham, directeur associé au service de l’environnement de la Ville de Québec.

Le maire a donc écrit au ministère des Affaires municipales, récemment, car il souhaite créer un fonds de compensation auquel les promoteurs seraient contraints de contribuer lorsqu’ils abattent des arbres.

Une démarche qui irrite M. Labeaume, car les municipalités ne devraient pas avoir à demander la permission au ministère pour ce type de règlement. «À un moment donné, comme disait Jean-Paul l’Allier, on n’est pas des débiles légers», s’est insurgé le maire.

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Voir aussi : Environnement, Québec La cité.


Un commentaire

  1. Manu

    10 décembre 2012 à 23 h 51

    Considérant qu’abattre illégalement des arbres en ville ne coûte pas plus cher d’amende que la valeur du petit bout de terrain occupé par cet arbre, on s’entend que c’est dérisoire et absolument pas dissuasif. De plus, la ville se retrouve alors devant le fait accompli, lequel fait ne se répare pas toujours facilement. Un arbre centenaire… eh bien ça prend 100 ans avant d’être remplacé!

    Déjà si c’était, disons, 2500$ par année d’âge de l’arbre coupé (un bouleau tout croche de 20 ans, c’est pas comme un saule de 150 ans), on serait sur la bonne voie.

    Ajoutons une obligation d’en replanter et entretenir un autre dans un rayon de 5 ou 10 mètres et on aurait un minimum de protection.

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