Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le projet Nodélo arrêté par le ministère de l’Environnement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juin 2013 19 commentaires

Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) Coup de théâtre dans le projet Nodélo à Charlesbourg. L’écoquartier de 1600 condos du promoteur Sébastien Leboeuf ne fera pas l’objet d’un référendum. La Ville de Québec a retiré le projet de règlement de changement au zonage mardi. Mais ce n’est pas en raison de la perspective d’un référendum mais plutôt en raison des…. milieux humides.

Une étude du ministère de l’environnement s’est invitée dans la saga du projet du promoteur Sébastien Leboeuf mardi soir lors de la séance du conseil d’arrondissement de Charlesbourg. Les élus devaient y annoncer si la Ville souhaitait aller de l’avant avec un projet de référendum.

La suite

La réponse du promoteur. * Merci à MonLimoilou

Une autre erreur pour un promoteur malchanceux décidément en 2009

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Projet - Nodélo.


19 commentaires

  1. Francois Magellan Utilisateur de Québec Urbain

    11 juin 2013 à 21 h 31

    comme il est rare que le ministère dans l’Environnement mette ses culottes… Je pense particulièrement à une ville comme Laval où nombre de projets ont été faits au détriment des milieux humides. La ville de Québec n’est pas exempte. Donc, bonne nouvelle à mon avis.

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  2. bfluc

    11 juin 2013 à 21 h 57

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  3. Jean Cazes

    11 juin 2013 à 22 h 06

    Au début, j’ai trouvé le projet plutôt sympa, mais les gros bémols sont venus en constatant qu’il était loin du centre-ville et que ça impliquait la dénaturalisation d’un grand espace vert…

    Je souhaite que le promoteur se concentre maintenant sur son « vrai » écoquartier à D’Estimauville, actuellement un immense îlot de chaleur d’asphalte et de garnotte!

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  4. Jeff

    11 juin 2013 à 22 h 21

    Alors, avec cette annonce il est temps que le promoteur investisse à d’estimauville au plus vite. On commence à penser qu’aucun écoquartier se réaliseras à Québec.

    Montréal font déjà un éco-quartier.
    Le voici : http://www.lesbassins.ca/fr/

    En tout cas on dirais qu’une bonne partie de l’argent est investit pour construire à MTL. Dommage.

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  5. Pierre-Yves

    11 juin 2013 à 22 h 59

    Si seulement la ville pouvait changer son zonage, et empêcher la construction de ce secteur, le problème serait réglé !
    Pas d’étalement urbain.
    Pas de destruction de milieux naturels.
    Pas de voisins mécontents.
    Et en prime on concentre la construction dans des milieux plus centraux.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      11 juin 2013 à 23 h 02

      « Et en prime on concentre la construction dans des milieux plus centraux » où un référendum sera demandé afin qu’il n’y ait pas de construction ? N’y voyez pas d’ironie de ma part mais un constat.

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    • julien

      12 juin 2013 à 07 h 50

      « Et en prime on concentre la construction dans des milieux plus centraux. »

      Ou Ste-Brigitte de Laval et Stoneham accueilleront de nouveaux citoyens…

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      • Francis L

        12 juin 2013 à 23 h 00

        Non, parce que peu de personnes qui souhaitent acheter une maison unifamiliale vont se tourner vers le condo comme solution alternative. La clientèle de ces deux marchés est probablement très divisé. Donc construire des condos aux limites de la ville risque plutôt d’éloingner des gens qui autrement se serait tourner vers des projets plus centraux , plutôt que d’attirer des gens intéressés par de l’unifamiliale.

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  6. Observateur Utilisateur de Québec Urbain

    11 juin 2013 à 23 h 43

    Depuis le début de cette saga on semble vouloir sauter des étapes. On dirait que ça l’a été mené en cow-boy un peu tout croche.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      11 juin 2013 à 23 h 59

      Alors vous proposez quoi ? Que le tout soit reporté indéfiniment ? Que le projet soit rayé de la liste ? Merci.

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      • Observateur Utilisateur de Québec Urbain

        12 juin 2013 à 17 h 26

        Avant de d’annoncer un projet en grande pompe on devrait, préalablement, vérifier ce qu’il est permis de faire sur le site où l’on projette d’ériger le projet en question. Ce qui n’a vraisemblablement pas été le cas ici. Normalement, le citoyen moyen qui achète un terrain pour se construire agit ainsi. Dans ce cas, on n’a pas trop semblé se préoccuper de certaines restrictions reliées au site (zonage en vigueur, présence de milieu humide, etc).

        Selon moi, il semble évident que le projet présenté nécessitera une révision en profondeur.

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  7. Francois Magellan Utilisateur de Québec Urbain

    12 juin 2013 à 08 h 38

    la première proposition, c’est que tout le monde fasse ses devoirs; il y a eu beaucoup d’évaluation à la va-vite. Du promoteur au premier chef, de la ville à l’accepter – cécité volontaire ? – et du ministère de l’Environnement qui se réveille avant que ce ne soit trop tard.
    Les dossiers de la rivière Lorette, ce matin, au lac Saint Charles, rappellent combien les milieux humides ne sont pas là pour faire jojo
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201306/11/01-4660234-le-quartier-des-mangroves.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B22_chroniqueurs_255095_section_POS1

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  8. Manu

    12 juin 2013 à 09 h 27

    D’un côté, on a un promoteur qui semble au courant du « problème » (pour lui) de milieu humide et qui semble jouer à l’autruche.

    De l’autre côté, la ville qui n’était pas au courant…

    Comment est-ce que ça peut fonctionner?

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  9. Roger

    12 juin 2013 à 09 h 44

    Exceellllllllllllente nouvelle!

    À défaut de voir la Ville mettre ses culottes pour freiner le développement d’un marché qui est au plus haut point saturé (il faudrait vraiment avoir la tête dans le sable pour l’ignorer), je suis content de voir que le l’Environnement ait interdit ce développement PAS VERT DU TOUT (y’a des limites à parler d’éco-quartiers…).

    Avec Laval a fait les grands titres dernièrement sur le même genre de dossier, je suis content de voir qu’on peut encore faire respecter le gros bon sens :)

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    • Louis Lamontagne

      12 juin 2013 à 18 h 21

      Le terme « Éco-Quartier » semble être le « buzzword » à la mode ces temps-ci au même titre que « vert » ou « bio ».

      Un nouveau Klondike qui commence à s’essouffler je pense.

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  10. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    12 juin 2013 à 10 h 10

    Le plus ironique c’est de voir les voisins se réjouir de la situation. Si les préoccupations environnementales avaient été, dans les années 70-80, ce qu’elles sont aujourd’hui, jamais leurs petits bungalows n’auraient pu être construits comme ils ont sans aucun doute entrainé la destruction d’une grande partie du milieu humide… On essaie maintenant de sauver le peu qu’il reste.

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  11. Omer

    12 juin 2013 à 12 h 46

    Je comprends très bien les préoccupations du ministère.

    Cependant, depuis quelques années, il commence à être de plus en plus complexe de développer un projet d’habitations à Québec depuis la préoccupation de la densification. (peu importe le type)

    On dirait même que la Ville de Québec favorise, à certains égards, l’étalement urbain. On s’entend que pour un promoteur ou un entrepreneur, il y a des secteurs beaucoup moins complexes et même plus abordables pour développer un projet. Il est à la fois absurde et pas surprenant de voir que sur 10 ans (2002 à 2012), le prix médian des maisons à St-Raymond et Pont-Rouge a augmenté respectivement de 189% et 159% ! On s’entend, ça commence à prendre de solides actifs pour supporter un projet résidentiel du début à la fin en 2013 à Québec. On n’est plus à l’époque du petit entrepreneur qui ont bâtis plusieurs projets dans les années 80 et 90 à Québec. Je commence simplement à être irrité de voir régulièrement de telles manchettes et que pendant ce temps, voire d’autres condos continuer de pousser comme des champignons.

    Enfin, pour ce qui est du projet Nodélo, le promoteur a le temps de voir son projet d’Estimauville prendre forme avant que celui-ci voit le jour avec le gouvernement dans le décor…

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  12. Manu

    12 juin 2013 à 23 h 03

    Le Ministère de l’Environnement n’en a pas contre le projet Nodélo et ne se prononce pas sur l’étalement urbain (pas dans ce cas précis du moins), et n’émet aucun avis à savoir si le zonage devrait être changé ou pas, ou si le terme « éco-quartier » ne serait pas galvaudé. Bref, ceux qui y voient un cas de « ministère contre promoteur » sont un tantinet dans le champ.

    En gros, le promoteur s’attend à ce qu’il y ait des milieux humides à protéger quelque part dans l’ensemble du projet. Le Ministère de l’environnement est prêt à réaliser l’étude nécessaire et délivrer les autorisations correspondantes… mais à condition que le projet soit d’abord autorisé par la ville. C’est juste de même que ça marche. Puis, pour que le projet soit autorisé par la ville, il faut d’abord que le changement de zonage soit autorisé, ce qui nous menait vers un éventuel référendum.

    Mais la ville a décidé de « laisser tomber cette procédure » et la raison invoquée m’apparaît un peu étrange: la ville a décidé de mettre le tout sur la glace le temps que le Ministère de l’environnement arrive avec des résultats, tandis que ce dernier est déjà indirectement en attente de la ville pour procéder.

    Donc… on refait la chaîne dans le sens inverse: le changement de zonage ne se produira pas, la ville ne donnera pas l’autorisation de construire, le Ministère de l’environnement ne réalisera pas l’étude, et il ne donnera pas les autorisations nécessaires.

    Mais encore? eh bien le promoteur passe au plan B: bungalowville, jumelés, etc. ce que la ville peut d’ores et déjà autoriser, ce qui permettra au Ministère de l’environnement de réaliser l’étude, et ainsi de suite.

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201306/12/01-4660650-projet-nodelo-furieux-contre-la-ville-de-quebec-le-promoteur-jette-la-serviette.php

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