Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Îlots de chaleur et espaces verts: la Ville de Québec montrée du doigt

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 août 2014 21 commentaires

Radio-Canada (Québec)

La Ville de Québec est loin d’être à l’avant-garde en ce qui concerne la gestion des îlots de chaleur. C’est l’avis de Pierre Gosselin, médecin responsable du dossier des changements climatiques à l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ), qui accuse la Ville de faire preuve de laxisme dans le dossier.

Pierre Gosselin estime que l’administration municipale se traîne les pieds en matière de plantations d’arbres ainsi que dans l’aménagement d’espaces de verdure dans les secteurs les plus chauds. Il reproche à la Ville de Québec de ne pas aller dans la même direction que les autres villes dans le monde.

« On semble avoir peur des grands arbres à Québec maintenant. Contrairement à toutes les villes d’Amérique du Nord qui sont de façon massive en train de planter des arbres, curieusement à Québec, on n’a pas embarqué dans ce bateau-là, qui est mondial à l’heure actuelle », fait remarquer le spécialiste de l’INSPQ.

La suite

Vous voulez savoir si vous habitez dans un secteur où il y a un îlot de chaleur? Cliquez ici sur cette carte.

Un promoteur se défend de couper des arbres pour le plaisir * Stéphanie Martin (Le Soleil)

Îlots de chaleur : quelques pistes de solution * Radio-Canada (Québec)

Un billet précédent

Voir aussi : Environnement.


21 commentaires

  1. Philippe-Antoine Lehoux

    6 août 2014 à 12 h 55

    J’habite le quartier Saint-Sauveur. La représentante de la ville dans le reportage tout comme l’administration manque totalement de vision en affirmant qu’il n’y a pas d’espace pour la création d’espace vert.

    Le quartier a un bassin de stationnement grandement supérieur aux besoins locaux. La preuve: aucune vignette de stationnement est nécessaire pour gérer l’affluence des gens de l’extérieur qui viennent s’y stationner gratuitement le jour. La ville pourrait très bien convertir les coins de rues en cannibalisant un espace de stationnement et y planter un arbre. Du même coup on réduirait le problème endémique de la vitesse dans les rues du quartier.

    Les intersections sont également très larges et disproportionnées pour le caractère et la fonction résidentielle des rues. La création d’avancés verts ou d’îlots centraux verts pourraient réduire la vitesse et augmenter la quantité de verdure de manière significative.

    Avec un peu de pragmatisme voici ce à quoi ressemblerait nos rues mornes et bétonnées.

    Du même coup ça réduirait la pression sur les réseaux d’aqueducs lors de forte pluie, ça réduirait la quantité de neige à transporter tout au long de l’hiver, ça réduirait les problèmes de santé reliés aux îlots de chaleur, ça réduirait les coûts reliés aux accidents de la route créer par le manque total de lien entre la fonction résidentielle/piétonne et la conception des rues du quartier axée sur l’automobile. Et finalement ça augmenterait la valeur de toutes les propriétés du quartier, l’un des plus dense donc des moins dispendieux à desservir en services de la ville.

    Les gains sont tellement évidents que je peine à croire qu’on avance pas plus rapidement.

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    • Orbitale Utilisateur de Québec Urbain

      6 août 2014 à 16 h 27

      Effectivement, il y a toujours des solutions. L’ennui est que pour que l’administration municipale met en branle ce genre d’initiatives, la population doit être derrière elle. Une grande partie des citoyens ne semblent pas ouverts à des projets de verdissement des rues. Ce fut tout un défi de leur faire accepter la plantation d’arbres sur le boulevard Charest (arbres pas très gros en plus il faut dire)… Espérons que le projet-pilote de la rue Anna sera assez intéressant pour donner un coup de pouce à une démarche de verdissement pour l’ensemble du quartier.

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  2. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    6 août 2014 à 22 h 50

    Je ne suis absolument pas contre la plantation d’arbres et la création d’espaces verts, au contraire ! Mais franchement, il fait Frette et/ou Froid et/ou frais au moins 9 mois par année dans notre ville nordique.

    Vous voyez un problème là où il n’y en a pas.

    Je vous suggère fortement d’aller faire un tour à Phoenix, Arizona.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      6 août 2014 à 23 h 22

      Faut aussi dire que ce n’est pas d’hier que Madame Johanne Elsener fait campagne quant aux arbres avec M.Gosselin. C’est leur droit. Il faut savoir aussi que Madame Elsener a perdu ses élections en 2013 (District électoral de la pointe de Ste-Foy) avec 37% des voix et qu’elle est depuis en campagne électorale permanente.

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    • Philippe-Antoine Lehoux

      7 août 2014 à 11 h 12

      La plantation d’arbres en milieu urbain apportent des avantagent à l’année longue même dans une ville nordique.

      L’hiver les arbres réduisent grandement la vitesse des vents, ce qui permet aux gens de fonctionner à pieds même lors de journée de grand vent et d’améliorer la visibilité des automobilistes (réduit la poudrerie).

      Dans le quartier St-Sauveur plus de 40% des ménages ne possèdent pas de voiture.

      Voici une lecture intéressante pour vous en convaincre: http://www.crecn.qc.ca/commission/pdf/cifq-arbreenville.pdf

      Je crois fortement que les arbres en ville ont une fonction primordiale qui permet non seulement d’améliorer la qualité de vie des citoyens MAIS surtout de réduire les coûts à court, moyen et long terme en infrastructure et en entretiens.

      Personnellement le débat à Sillery me laisse un peu indifférent, puisque dans Saint-Sauveur on est à des années lumières même d’une situation acceptable.

      New-York, Portland, Montreal, l’Europe… toutes les grandes villes se réveillent, puisque les avantages économiques sont évidents… faut croire qu’à Québec on aura quelques années de retard… mais je ne suis pas inquiet, la logique primera, elle prime toujours.

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    • Jérôme Ouellet Utilisateur de Québec Urbain

      7 août 2014 à 11 h 46

      Vos intentions ne sont pas mauvaises mais cet argument de la durée de l’été est fallacieux. Combien de mois de chaleur faut-il avant d’intervenir? L’été est une saison comme les autres et l’administration municipale doit en tenir compte comme les autres également.

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  3. Michel Beaumont

    7 août 2014 à 07 h 42

    Dois-je comprendre que nous accordons soudainement une grande importance aux îlots de chaleur, cela dans notre trop courte saison estivale?

    Plaçons-nous les priorités aux bons endroits ou bien des fonctionnaires n’avaient rien à faire cette journée-là?

    En comparaison, je doute que les citoyens de Los Angeles se plaignent du manque de dépotoirs à neige!

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  4. jeanduez

    7 août 2014 à 08 h 28

    Les commentaires sont navrants. Les villageois sortent les fourches contre le changement.

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  5. Jean François Côté

    7 août 2014 à 09 h 41

    Dans l’arr. Ste Foy-Sillery il doit y avoir dans les parcs,terrains privés,boisé Marly,boulevards (Versant Nord,promenade Champlain) un million d’arbres pour 100,000 de population.

    l’Abattage de quelques dizaines d’arbres pour un investissement de $50,000,000 ,je crois vraiment qu’il y a pas de quoi à en faire un psycho drame.

    Je préfère cela que de voir pendant des années une résidence de frère abandonné ou un terrain vacant en friche

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  6. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2014 à 09 h 42

    Pas contre les parcs et arbres non plus mais  » ilots de chaleur » come on!! on a même pas eu 5 jours dans l’été au complet en haut de 30, pense pas qu’on ait eu une nuit en haut de 25.

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    • BF Luc Utilisateur de Québec Urbain

      7 août 2014 à 10 h 26

       » on a même pas eu 5 jours dans l’été au complet en haut de 30  »

      C’est le discours que je tenais jusqu’à ce qu’un problème de santé me rende beaucoup plus sensible à la chaleur. Allez vivre à 15 minutes de marche du Vieux-Québec et vous allez constater que lors de vos nuits fraîches, la température à l’intérieur – sans climatisation – ne descend pas autant qu’à l’extérieur. Le concept d’îlot de chaleur devient très concret après plus de 2 journées à plus de 30 de facteur humidex. Si on tient compte du facteur humidex les statistiques sont un peu moins « jovialistes » que vous le prétendez.

      Sans vous souhaiter de malheur avec votre santé, vous pourriez changer votre point vue si la maladie vous frappe.

      Le béton et l’asphalte mur à mur apportent aussi des coûts. Par exemple en investissements pour des bassins de rétention, opérations nettoyage et réparations des dommages causés par une pluie un peu trop abondante. Mais bon il n’y a que de la neige à gérer à Québec. ;-)

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      • jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

        7 août 2014 à 13 h 37

        Même pas besoin de connaitre des ennuis de santé pour comprendre le problème.
        Sans la protection offerte par des arbres, il suffit de quelques jours de soleil soutenu avec des températures de 26 ou 27 degrés sans même beaucoup d’humidité et des nuits pas trop fraiches pour faire entrer la chaleur et rendre les appartements des quartiers centraux inconfortables.

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    • Louis M.

      7 août 2014 à 18 h 25

      Si la chaleur n’est pas un problème comme vous le prétendez, expliquez moi pourquoi il y a de l’air climatisé partout maintenant?

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        7 août 2014 à 21 h 50

        Partout ? Le hasard veut que je connaisse quelques compagnies spécialisées en ce domaine et la demande n’est pas au niveau que vous présumez. Évidemment, si vous avez des informations à l’effet contraire, je présume que vous saurez les partager. Merci.

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      • Philippe-Antoine Lehoux

        8 août 2014 à 09 h 38

        Dans tous les édifices à bureaux du centre-ville, dont celui dans lequel je travaille sur Charest.

        Je crois que Louis M. a fait ce commentaire pour illustrer le manque d’honnêteté du commentaire de jeand.

        Les périodes de canicules sont plus longues et plus importantes au centre ville, à cause du manque de verdure.

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  7. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2014 à 11 h 29

    Sincèrement, je ne comprends pas que l’on ne comprenne pas…

    Au delà de la question des îlots de chaleur, la présence d’arbres matures est un plus pour une rue, un quartier, une ville.

    Et des villes qui ont connu des développements pas mal plus importants que Québec ces 25 ou 30 dernières années, pensons seulement à Ottawa, ont su préserver leur «forêt urbaine» et n’ont pas succombé aux moindres caprices de promoteurs paresseux.

    Et la plantation de chicots qui mourront dans les 2 années suivant leur mise en terre faute d’entretien ou qui mettront 35 ans à faire de l’ombre à qui que ce soit ne remplacera jamais un arbre mature en santé abattu inutilement.

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  8. Antoine

    8 août 2014 à 08 h 52

    Facile à comprendre les ilots de chaleur, il y a tellement peu d’arbres dans certaines rues tant au centr ville qu’en périphérie. Je ne comprend pas la ville des fois, ce serait simple d’imposer un nombre d’arbre par propriété, et de donner aussi l’exemple. Nos rues sont tellement larges dans certains secteur qu’on pourrait enlever une voie complète pour la végétaliser. Mais non, on a une ville telleemnt en retard sur cela…

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  9. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    8 août 2014 à 10 h 52

    Bon bon bon, je n’ai pas dit qu’il fallait éliminer les arbres, ni qu’il ne faisait pas un peu plus chaud au centre-ville mais bien que de se plaindre de la chaleur à Québec est RIDICULE!
    Pour le débat sur l’air climatisé, tant qu’à moi c’est un luxe, tu te l’offre ou pas. Dans les bureaux ça augmente la productivité.

    Faut pas avoir voyagé beaucoup pour penser qu’il fait chaud à Québec, une des grandes(sic) villes les plus froides au monde.
    Phoenix a en moyenne 107 jours à plus de 38(100F) degré et on en a 0

    Par contre plaignez vous du froid et je vous laisse aller :)

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    • jeanduez

      8 août 2014 à 11 h 46

      Phoenix a un taux d’humidité moyen qui ne dépasse pas 30 ou 35 % donc quand il fait 30, c’est juste 30.

      Et le moindre espace fermé à Phoenix est climatisé.

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    • BF Luc Utilisateur de Québec Urbain

      8 août 2014 à 14 h 03

      « Bon bon bon, je n’ai pas dit qu’il fallait éliminer les arbres, ni qu’il ne faisait pas un peu plus chaud au centre-ville mais bien que de se plaindre de la chaleur à Québec est RIDICULE! »

      Relisez mon commentaite ci-haut et l’adjectif ridicule sera utilisé pour d’autres propos.

      À nouveau j’espère que vous serez épargné par certains problèmes de santé qui pourraient faire changer votre point de vue. Merci pour l’empathie. Entre ne pas pouvoir dire qu’il fait chaud et avoir à vivre au Sud des États-Unis pour dire qu’il fait chaud, il y a une marge!

      Une de mes amies était professeur dans un village de la Basse Côte Nord. Après 4 ans à vivre là-bas, lors de sa visite pour le congé en décembre un ridicule -10 degré celsius était assez insupportable pour qu’elle se fasse taquiner. Et pourtant elle affrontait régulièrement des -40 là-bas. Je vous laisse deviner ce qui fait la différence entre les deux. ;-)

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  10. PL Utilisateur de Québec Urbain

    16 août 2014 à 14 h 37

    Un autre moyen de réduire les ilôts de chaleur est de construire des immeubles avec toitures blanches à haute émissivité, tel que le Delta 3 (2875 blv. Laurier).

    http://www.lacapitale.com/fr/a-propos/parc-immobilier/edifices/deltas/certification-leed

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