Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le sentier des plaines d’Abraham: une réussite

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 décembre 2015 7 commentaires

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Radio-Canada International
Alice Chantal Tchandem Kamgang

Long de plus d’un kilomètre, le nouveau sentier des plaines d’Abraham est un site multisectoriel, éclairé à l’année en pleine nature, qui facilitera la circulation récréative pour les piétons et les cyclistes.

Les travaux de construction de ce sentier ont prévu six aires de repos, des traversées et des panneaux interprétatifs. Le site qui sera officiellement inauguré au printemps 2016 est présenté comme un « lieu sécuritaire et prisé » pour les utilisateurs du parc entre la promenade Samuel-de-Champlain et la Haute-ville de Québec.

C’est en effet au mois d’avril 2015 que la Commission des champs de bataille nationaux, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada ont envisagé la réalisation de ces travaux à travers un contrat d’environ 3, 7 millions de dollars avec Les Constructions Bé-Con.

Ce contrat stipule clairement qu’il faut préserver le « cachet patrimonial et historique » du site tout en minimisant les impacts sur la végétation et la morphologie de la falaise.

* Ce sentier va devenir un lieu très fréquenté, sans l’ombre d’un doute. Les aménagements sont magnifiques et il a manifestement demandé beaucoup d’inventivité. Allez faire un tour.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.


7 commentaires

  1. Pier Luc

    15 décembre 2015 à 12 h 34

    Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de végétation le long de ce sentier.

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  2. Bernier

    15 décembre 2015 à 18 h 34

    Bel hommage aux troupes Anglaises non? Nous rappelant mieux que jamais avec ces « figurines » grimpant la falaise, qu’on a perdu notre pays qu’était la Nouvelle-France. Je suis sans doute un mauvais perdant, car ça me fait encore mal malgré le temps passé.

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    • Louis Lamontagne

      15 décembre 2015 à 20 h 55

      Un bel hommage? Et comment!

      Si les Français ne nous avaient pas vendus aux Anglais, nous ne serions pas rendu où nous sommes présentement. Les Français n’ont pas perdu la bataille des plaines, ils ont été abandonnés par la France, comme beaucoup d’autres de ses colonies. Ils non jamais fait de réels développements et ont souvent laissé leurs territoires et colonies en friches. Les anglais ont apportés modernité et industrialisation et notre résilience face à cet « ennemi » nous a rendus encore plus fort comme peuple. Si nous sommes ce que nous sommes c’est bien grâce aux Anglais. Des anglo-saxons parlant français. On a rien a voir avec les français à part la langue.

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      • Jean

        16 décembre 2015 à 09 h 13

        Malheureusement je suis d’accord……

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      • Insider

        16 décembre 2015 à 21 h 34

        « Ils non (sic) jamais fait de réels développements et ont souvent laissé leurs territoires et colonies en friches »

        Puis-je vous suggérer quelques lectures afin de mettre les choses en perspective? Les français ont été à l’avant-garde des Anglais sur certains points à l’époque.

        Vous pourriez lire entre autres livres ceux-ci:

        – « Le rêve de Champlain » de David Hackett Fischer

        -« L’indien généreux » de Louise Côté, Louis Tardivel et Denis Vaugeois

        Des chercheurs ont démontré que les Québécois sont en grande partie métissés avec les Amérindiens (voir article « Les détails du patrimoine génétique métissé des Québécois » publié dans Le Soleil le 30 juin 2013) et je considère que c’est le plus beau legs de Champlain.

        Voici un extrait intéressant d’un article publié par Raymond Viger

        « Le Canada, une nation métisse qui s’ignore ?

        Durant tout le Régime français, entre le tiers et la moitié de tous les hommes en Nouvelle-France vivaient de la traite des fourrures. Et beaucoup d’entre eux marièrent des Amérindiennes. Les Autochtones ne se préoccupaient pas de pureté raciale. À partir du moment où vous étiez accepté dans la communauté, par mariage, adoption ou autrement, c’est comme si vous y étiez né.

        Aux 17e et 18e siècles, le métissage ne causait aucun problème, ni chez les Indiens, ni chez les Blancs. Il était même nécessaire à la collaboration et au commerce entre les deux groupes. Les Français s’adaptaient aux conditions des lieux en adoptant les moyens de transports autochtones : canots d’écorce, traîneaux à chiens, raquettes ; les vêtements de cuir et de fourrure, dont les mocassins ; le mode de vie en plein air, la nourriture sauvage abondante, les herbes médicinales. Les Canadiens français apprenaient les langues amérindiennes et faisaient la guerre comme eux. La popularité de ce mode de vie fut si populaire que les autorités tentèrent d’ailleurs de s’y opposer.

        Mais ce n’est qu’au 19e siècle, et particulièrement à l’époque victorienne, qu’on voulut affirmer la supériorité européenne, en même temps que les populations indiennes déclinaient, à cause des territoires qui se rétrécissaient et des maladies apportées d’Europe. »

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      • Léonce Naud

        17 décembre 2015 à 22 h 08

        Louis Lamontagne : je suggère que la situation économique, politique, culturelle et sociale des Québécois serait un tantinet différente si la langue officielle du Québec était le swahili, le kirghize, l’arabe, voire le mandarin.

        Par ailleurs, il est exact que la France, au cours des négociations de Paris subséquentes à la Guerre de Sept Ans, a préféré garder les Antilles plutôt que le Canada. Ce choix a probablement conservé une nation de langue française en Amérique, vu que c’était l’Empire britannique qui est resté maître de la place. Si ce n’avait pas été de la force de cet Empire, il est très probable que les États-Unis d’Amérique ne formeraient aujourd’hui qu’un seul pays entre le Mexique et le Pôle nord.

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