Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le fleuve accessible, mais la baignade se fait attendre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 avril 2016 2 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Il y a beaucoup d’accès publics au fleuve dans la région de Québec, mais la baignade demeure l’exception alors que de plus en plus de grandes villes du monde permettent à leurs citoyens de faire trempette dans un décor urbain.

La Communauté métropolitaine de Québec vient de rendre public un rapport d’une cinquantaine de pages sur les accès publics au fleuve de la région de Québec qui servira à planifier le projet de trame verte et bleue.

Pas moins de 89 accès publics ont été répertoriés sur un territoire comprenant l’agglomération de Québec, la ville de Lévis et les MRC de la Côte-de-Beaupré, de l’Île-d’Orléans et de Bellechasse. Les rives accessibles représentent 11 % des 286 kilomètres du littoral étudié

La suite

Voir aussi : Baie de Beauport, Environnement.


2 commentaires

  1. Léonce Naud

    11 avril 2016 à 17 h 19

    « La tâche n’est pas tant de voir ce que personne n’a jamais vu, mais bien de penser à quelque chose à laquelle personne n’a jamais pensé et que tout le monde voit. » Arthur Schopenhauer, philosophe allemand (1788-1860).
    Les meilleurs architectes de plage ? Les enfants :
    http://www.gensdebaignade.org/documents/Cahier_Ecole.pdf

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    • Michel Haineault

      11 avril 2016 à 20 h 08

      Dans un monde idéal, Québec aurait au moins quatre plages où on pourrait se baigner : à la baie de Beauport, au Bassin Louise, le long de la promenade Samuel-De Champlain, et au parc de la plage Jacques-Cartier à Cap Rouge. Dommage qu’on en rêve encore en 2016, alors que dans plusieurs villes de taille comparable comme Ottawa-Gatineau, c’est la réalité depuis longtemps.
      L’Administration portuaire met le paquet pour obtenir l’appui le plus large possible de la population pour son projet controversé Beauport 2020 (agrandissement de la plage de la baie de Beauport, promenade portuaire du Foulon). Comme elle veut aussi développer un quartier résidentiel et d’affaires au Bassin Louise et y aménager une plage, des halles et un petit musée pour enfants, et ce pour bonifier la vocation publique actuelle de l’endroit, en quoi serait-il si compliqué pour elle d’y permettre aussi la baignade ? D’un strict point de vu comptable, me semble que ça serait le choix le plus logique à faire. Un lieu de baignade accessible à tous serait beaucoup plus vendeur qu’une petite marina élitiste pour s’attirer des acheteurs de condos et remplir des chambres d’hôtel.
      Peut-être que les gens de baignade devraient changer de stratégie pour faire entendre raison à l’APQ. Comme diraient certains : business is business. Et malheureusement, il y en a qui ne raisonnent qu’ainsi…

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