Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 novembre 2018 Commentaires fermés sur La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Jean-Marie Lebel (historien)
Revue Prestige

C’est souvent par hasard, en se baladant dans les rues du Vieux-Québec, que les citoyens ou les touristes font la dé couverte de la rue Sous-le-Cap. Et cette rue ne manque pas de les surprendre ou de les étonner. La Nouvelle-France semble ne pas avoir pu s’échapper de cette étroite rue que surplombent des passerelles. Il n’y a pas d’autres rues comme celle-là à Québec.

AU PIED DU CAP DU SAULT-AU-MATELOT

De sombres passages permettent d’atteindre la rue Sous-le-Cap. Entre deux vieilles maisons de la rue Saint-Paul, on peut emprunter le passage de la Demi-Lune. Entre deux édifices de la rue du Sault-au-Matelot, l’escalier du passage du Chien mène à la rue Sous-le-Cap.

Tout en faisant une courbe, la rue Sous-le-Cap longe le pied de l’impressionnante falaise que les gens de la Nouvelle-France avaient pris coutume d’appeler le « cap du Sault-au-Matelot ». Les remparts de la rue des Remparts, édifiés au début du XlXe siècle par les autorités militaires britanniques, dominent la falaise. Il y avait au XVlle siècle une petite chute d’eau dans la falaise, ce que l’on appelait un « sault ». La légende veut qu’un jour, un matelot, ou un chien appelé Matelot, tomba au bas de la falaise, ce qui serait à l’origine du nom du Sault-au-Matelot. L’érudit toponymiste Jean Poirier se demandait en 2000 si le fameux matelot n’était pas Guillaume Couillard (1591-1663) qui vécut au haut de la falaise. Dans l’un de ses écrits, Champlain évoqua le fait que Couillard avait déjà été matelot.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

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