Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Multiplication de graffitis dans Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 juin 2019 3 commentaires

Catherine Bouchard
Journal de Québec

Les murs de plusieurs édifices des quartiers Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste sont ciblés ce printemps par des malfaiteurs qui multiplient les graffitis et les slogans, parfois même violents.

«Cops kill cops», «Tous coupables», «notre monde c’est l’anarchie» et une panoplie d’autres écrits illisibles – loin de ressembler à une œuvre d’art – sont au nombre des graffitis constatés par Le Journal.

Selon plusieurs citoyens du secteur, la situation a pris des proportions plus importantes en avril dernier, alors que plusieurs graffitis sont apparus en une seule nuit, notamment près de carré Lépine et de la rue Saint-Vallier Est, dans Saint-Roch.

La situation n’est pas sans irriter les propriétaires des murs abîmés, qui souhaitent une meilleure surveillance. «C’est vraiment une épidémie. Il n’y a pas un immeuble, presque, qui a été épargné», indique Me François Leduc, dont le bureau d’avocats est situé sur carré Lépine. Il ajoute avoir répertorié ces «orgies de souillure» sur une centaine d’immeubles. Il estime qu’il y a une véritable recrudescence, récemment. Un collègue de Me Leduc, Me Denis Duchesne, indique que le nettoyage est une lourde tâche.

(…)

La Ville a mandaté Graff’Cité, afin de procéder gratuitement au nettoyage des graffitis indésirables. Des trousses sont également disponibles à l’Intermarché de la rue Saint-Joseph, moyennant un dépôt de 25 $.

La suite

Aide la Ville de Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Graffiti.


3 commentaires

  1. " Le " lecteur assidu

    2 juin 2019 à 19 h 31

    Ce phénomène existe depuis des lustres .

    Rien ne semble pouvoir l’arrêter.

    Faudrait peut-être se demander

    – pourquoi,
    – comment y faire face et….
    – y faire face !

    Alors, on commence ?

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  2. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    2 juin 2019 à 22 h 14

    Je descends tous les jours par SJB pour aller travailler. C’est minable et pathétique. La rue Lavigueur s’effondre sur elle-même, les infrastructures sont finies.

    Ensuite j’emprunte cet escalier tout barbouillé, puis le bas de la côte Badelard tapissé de posters du Parti communiste révolutionnaire.

    Je passe ensuite devant un graffiti des plus évocateurs : «Fuck la violence sociétale, fuck la police» — trahissant le fait que son auteur(e) a étudié à l’université en sciences molles, habite probablement le sous-sol de ses parents et connaît l’existence du mot «sociétal».

    Avant de franchir la porte du bureau, j’admire les ruines du Omer DeSerres et la vibrante rue St-Joseph jonchée de mégots et de déchets de toutes sortes.

    Le midi, je contemple la place Jacques-Cartier à l’agonie avec ses trottoirs défoncés et son magasin MEC vide depuis 2 ans. (Le chantier de rénovation de la bibliothèque a-t-il été repoussé à l’an 2040?)

    Constat #1: le «Nouvo» St-Roch a vécu ses heures de gloire il y a 10 ans et le retour de balancier vers Sainte-Foy et la haute-ville a déjà commencé.

    Constat #2 : la députée de Taschereau est à l’image des quartiers qu’elle représente : trash, imbue d’elle-même, surfant sur les accomplissements de ses prédécesseur(e)s (Lallier, Maltais), figée dans une image de rébellion des années 1990, déconnectée des problèmes réels.

    Tôt ou tard, l’économie va ralentir et on aura besoin de gens solides à la tête de cette ville et de ce presque-pays. On s’en reparle aux prochaines élections.

    Ah oui, et que fait-on pour empêcher les graffiti?

    Ma théorie est que le trash attire le trash. Alors :

    1- On démolit les verrues urbaines (le Omer DeSerres ça urge!)

    2 – On donne un coup d’accélérateur sur la réfection des infrastructures.

    3 – On active l’escouade propreté sur St-Joseph et on met les bars à l’amende si les mégots ne sont pas ramassés le lendemain matin.

    4 – Amendes salées pour les graffiteurs-euses prises en flagrant délit. 500$ minimum. Ce sont des petits-bourgeois qui habitent chez leurs parents. Ils auront les moyens de payer.

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