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Nouvelles résidences à l’UL : des étudiants craignent des loyers « astronomiques »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 octobre 2023 7 commentaires

David Rémillard
Radio-Canada

Les loyers dans le nouveau bâtiment de résidences projeté par l’Université Laval suscitent de l’inquiétude. Un récent sondage commandé par l’établissement suggère une fourchette de 1600 $ à 1800 $ par mois pour un appartement de quatre pièces et demie meublé, tous frais compris. Ces montants sont « fictifs », assure la direction, qui promet « le meilleur rapport qualité-prix ».

Le sondage mené par le Groupe Altus pour le compte de l’Université Laval a été envoyé à la communauté étudiante mercredi. « L’Université Laval effectue un court sondage auprès de ses étudiant(e)s afin de mieux connaître leurs besoins en hébergement », peut-on lire dans le préambule.

Le questionnaire comprend des questions spécifiques sur une nouvelle offre de logements que souhaite ajouter l’Université Laval à moyen terme. Un nouveau pavllon de résidences de 180 unités est en effet projeté sur le campus et devrait voir le jour d’ici 2027.

Ce sondage survient d’ailleurs quelques semaines après l’octroi des contrats pour les plans et devis du bâtiment. Les firmes d’ingénierie WSP Canada et Tetra Tech ainsi que la compagnie d’architecture CCM2 Architectes se partagent 4,7 millions de dollars pour cette étape du projet.

L’immeuble en question, le premier pavillon de résidences à être construit sur le campus en plus de 50 ans, compte 24 logements de deux chambres (quatre pièces et demie), notamment pour les familles. Actuellement, l’Université Laval ne compte que des studios individuels et des salles communes dans son offre d’hébergement.

La suite

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.


7 commentaires

  1. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    21 octobre 2023 à 23 h 57

    Il y a un prix à payer pour habiter un logement neuf situé sur le campus, près de tous les services, dans un environnement boisé et calme…

    Les mécontents n’ont qu’à vivre en colocation dans un taudis de St-Roch.

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    • Insdr

      22 octobre 2023 à 05 h 58

      Wow! Tant qu’à y être pour quoi pas Lauberivière?

      Les étudiants dont les parents peuvent débourser 1600 à 1800 par mois vont probablement louer une BMW à leur enfant. Ça devrait couvrir le paiement mensuel incluant les assurances et l’essence.

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  2. marc

    22 octobre 2023 à 08 h 46

    les ouvriers de la construction coûte maintenant plus cher qu’un diplômé universitaire . une nouvelle réalité du monde du travaille

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  3. Jeff M

    22 octobre 2023 à 09 h 14

    Un 4 et demi neuf assez minimaliste normalement c’est plutôt autour de 1000$/mois, pas 1600

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  4. PPDaoust

    22 octobre 2023 à 10 h 13

    Logement sur campus sécurisé, neuf, chauffé, éclairé. Pas d’électro, ni matelas, meuble,auto/passe de bus à acheter. Et si tout compris veut dire Internet aussi, franchement il y a des calculs à refaire chez les outrés.

    Je pourrais m’étendre aussi sur les sources de revenus des étudiants, notamment celle d’un marché du travail à leur pieds, sans oublier les 59% d’entre-eux (Canadiens) dont les parents ont eu la bonne idée d’ouvrir un REEE.

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    • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

      23 octobre 2023 à 01 h 19

      Voilà, merci.

      Le prix d’un condo locatif tout inclus, meublé, eau chaude, internet avoisine maintenant les 1500$ mensuels pour un 3 1/2. Alors 1600 à 1800 $ pour une pièce supplémentaire se situe dans les prix du marché.

      Maintenant, devrait-on faire un rabais aux étudiants lorsque nos frais de scolarité sont déjà les plus bas au Canada? Je ne sais quoi répondre. J’ai toujours été partisan de l’accessibilité des études, mais comme l’a mentionné Marc ci-dessus, si les ouvriers gagnent plus que les diplômés universitaires, on octroie peut-être trop de diplômes inutiles, ce qui est un non-sens économique en période de pénurie de main d’œuvre. Beaucoup d’années-personnes mal investies là où des DEC suffiraient.

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  5. Carl Utilisateur de Québec Urbain

    23 octobre 2023 à 08 h 47

    L’UL parlait déjà de construire de nouvelles résidences sur le campus lorsque j’y suis passé, entre 88 et 94. Trente ans plus tard on en parle encore. Alors je crois que ces locataires potentiels s’inquiètent inutilement, car au bout du compte l’inertie institutionnelle de l’Université fera que rien ne surgira de terre.

    TL/DR? On s’excite le poil des jambes pour rien.

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