Source : Johanne Roy, Journal de Québec, le 18 novembre 2010
QUÉBEC – Les projets d’expansion de l’Hôtel-Dieu de Québec sont en train de vampiriser le Vieux-Québec, estime le Conseil des monuments et sites du Québec.
«Nous sommes très préoccupés. L’Hôtel-Dieu de Québec poursuit sa croissance et commence à occuper une superficie très importante dans un secteur patrimonial sensible, compris entre l’hôpital et l’autoroute Dufferin», a confié mercredi la présidente du Conseil, Louise Mercier.
Cette dernière croit en outre que c’est une mauvaise décision d’agrandir l’Hôtel-Dieu de Québec. Il aurait mieux valu, selon elle, déménager les services d’oncologie dans un nouvel emplacement plus facile d’accès, à l’extérieur des murs du Vieux-Québec.
«Il faut garder un hôpital dans le Vieux-Québec, mais ce n’est pas l’endroit indiqué pour des services spécialisés qui demandent une croissance rapide. On s’entend aussi qu’en termes de coûts, construire dans le Vieux-Québec sera plus onéreux», a souligné Mme Mercier.
Ces propos rejoignent les points de vue d’experts du patrimoine, qui ont déploré «l’emprise du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ)» sur le quartier historique, dans le récent numéro du magazine Continuité.
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Le mode « PPP » possiblement écarté pour la rénovation de l’Hôtel-Dieu.
Saint-Louis-de-Gonzague maintenant à Lebourgneuf.
Et une fois tous les travaux terminés, qu’adviendra-t-il des bâtiments de l’école et du Foyer Nazareth ?