Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Le calendrier 2021 des Vues anciennes de Québec (Société historique de Québec)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 novembre 2020 Commentaires fermés sur Le calendrier 2021 des Vues anciennes de Québec (Société historique de Québec)

La Société historique de Québec est très heureuse de vous annoncer que la 40e édition de son calendrier de Vues anciennes de Québec est prête. Ceux qui le connaissent seront heureux d’y retrouver les quelques centaines d’éphémérides qui, par tranches de 25 ans, permettent de (re)découvrir notre histoire locale, régionale, nationale et, dans certains cas, internationale. Le calendrier est en vente au coût de 12,95 $; les membres de la Société en obtiennent un exemplaire gratuit et des copies additionnelles au coût de 7,00 $.

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Église Saint-Cœur-de-Marie: un projet immobilier sur la glace, un jugement en attente

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 novembre 2020 Commentaires fermés sur Église Saint-Cœur-de-Marie: un projet immobilier sur la glace, un jugement en attente

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Un an après la fin de la démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie de la Grande Allée Est, le promoteur immobilier Louis Lessard maintient le cap. Il affirme avoir mis sur la glace son projet de tour de 18 étages le temps qu’un juge tranche finalement sa poursuite de 17,5 millions $ contre la Ville.

«Présentement, il n’y a pas de projet, j’ai plutôt un procès avec la Ville de Québec», laisse-t-il tomber au cours d’un entretien avec Le Soleil. Le tribunal devait entendre les belligérants en octobre, dit-il, mais l’audition aurait été reportée du 15 au 30 mars à cause de la pandémie de COVID-19. «Les dossiers ont tous été repoussés. […] On va avoir un jugement dans l’année 2021.»

En gros, l’entrepreneur affirme avoir été trompé par les autorités publiques depuis 2010, depuis qu’il a mis la main sur l’église fermée au culte en 1997. Il allègue notamment que les politiciens ont interféré dans le processus d’acceptation des plans de sa tour de 130 logements de luxe, le Cinq-30 Grande Allée. Et qu’on a voulu lui imposer des partenaires d’affaires.

Des allégations que le maire de Québec a vivement réfutées en 2017, quand une première version de la poursuite a été ébruitée dans les médias. «C’est vraiment un tissu de mensonges. Pour nous, c’est une espèce de geste d’intimidation.»

Disons que l’harmonie ne règne pas. Louis Lessard évalue donc qu’il ne serait pas opportun de cogner aujourd’hui à la porte de la mairie pour obtenir un permis de construction : «Je ne me vois pas déposer un projet alors que la Ville m’a bloqué, qu’il y a une procédure. […] Tant on n’a pas réglé le procès avec la Ville de Québec, ce serait bien embêtant d’aller déposer autre chose. […] On est mieux d’attendre un jugement. Ça va être clair pour tout le monde.»

Même s’il a obtenu le droit de démolir l’église en décrépitude, Louis Lessard réclame toujours un peu plus de 16,8 millions $, «la valeur nette du projet si ce dernier avait été réalisé comme il devait l’être». Il ajoute 603 052,57 $ «correspondant aux dépenses encourues en lien avec le projet».

«C’est parce que je n’ai pas pu faire mon projet, qui, de toute évidence, serait déjà vendu.»

De 2 $ à 2 millions $

Entre-temps, la valeur du terrain gazonné a explosé. Louis Lessard avait acheté l’église pour environ 1,8 million $ en 2010. Mais elle figurait à 620 000 $ dans le rôle d’évaluation municipal.

En 2018, le promoteur avait toutefois réussi à faire tomber la valeur du bâtiment et du terrain à 2$ en plaidant qu’il ne pouvait plus rien en tirer. Il avait reçu un compte de taxes de 0,02 $.

Maintenant que l’église est démolie, que le terrain est libre, l’administration municipale a révisé son évaluation. Le lot dégarni est inscrit à 2,3 millions $. La facture de taxes vient de bondir à 41 629,98 $.

Voilà la preuve que l’église nuisait à la valeur de sa propriété, plaide Louis Lessard.

Le promoteur affirme qu’il est capable d’attendre que le tribunal se prononce sur sa cause, qu’il a d’autres chantiers pour s’occuper. «Je fais du développement résidentiel sur la Rive-Sud.» Il a aussi une entreprise d’entreposage avec ses enfants.

«On a hâte au 15 mars ! […] Je pense que je vais gagner.» Surtout, Louis Lessard espère que cet hypothétique gain fera jurisprudence pour tous les promoteurs immobiliers qui doivent interagir avec la Ville de Québec.

Nous avons voulu vérifier auprès de l’administration municipale si Louis Lessard a essayé d’obtenir des permis de construction depuis l’an dernier. «Après vérification pour le terrain situé au 530, Grande Allée Est, il n’y a pas de permis de délivré pour ce lot en date d’aujourd’hui», nous a répondu la conseillère en communication Audrey Perreault. «Comme à l’habitude, nous ne pouvons confirmer si une demande est déposée ou en analyse étant donné que ces renseignements sont protégés. Pour obtenir plus de renseignements sur les projets éventuels du propriétaire, il faut le contacter.»

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Un billet précédent avec illustrations des 9 projets déposés par le promoteur auprès de la Ville de Québec.

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Maison Pollack: la Ville de Québec pressée d’agir

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 novembre 2020 1 commentaire

Jérémy Bernier
Journal de Québec

L’avocat François Marchand demande à la Commission municipale de mener une enquête sur le maire de Québec concernant le dossier de la Maison Pollack.

Dans le cadre de l’expropriation de ce bâtiment, située sur Grande Allée Est, la Ville de Québec devait déposer 603 000 $ au tribunal dans ses démarches pour acquérir l’immeuble centenaire. Une résolution qui a été adoptée à l’unanimité par les membres du conseil de ville le 2 décembre 2019.

Or, dans un communiqué, l’avocat municipal et ex-candidat à la chefferie de Démocratie Québec François Marchand indique que le dépôt n’a toujours pas été fait.

« Près d’un an plus tard, le montant voté par le conseil n’a toujours pas été versé et la Ville n’est toujours pas propriétaire de la Maison Pollack qui continue de se détériorer », soutient-il. Me Marchand estime que le maire contrevient, entre autres, à la Loi sur les cités et villes en ne mettant pas à exécution « fidèlement et impartialement » les règlements et les ordonnances du conseil.

Il demande donc à la Commission municipale de mener une enquête « sur le non-respect de la loi et de la volonté du conseil » par le maire Labeaume. Me Marchand exige également qu’un blâme ou une suspension maximale de 90 jours soit appliqué à l’endroit du maire de Québec.

Rappelons que la Maison Pollack, de style néo-baroque, a été identifiée par la Ville de Québec comme ayant une valeur patrimoniale supérieure. Étant en décrépitude et à l’abandon depuis huit ans, des échafaudages retiennent les colonnes qui sont dans un très mauvais état.

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Palissade de Beaucours : pas de projet à l’horizon

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2020 Commentaires fermés sur Palissade de Beaucours : pas de projet à l’horizon

Source : Stéphanie Martin, Journal de Québec, le 29 octobre 2020

La conservation des vestiges de la palissade de Beaucours a coûté 114 000 $ jusqu’à maintenant et le ministère de la Culture n’a toujours aucun projet dans les cartons pour mettre en valeur les artefacts.

Les artefacts ont été découverts à l’automne 2018. À l’époque, le premier ministre François Legault et le maire de Québec, Régis Labeaume, avaient tenu une conférence de presse pour annoncer en grande pompe la découverte des vestiges d’une des premières fortifications de Québec datant de 1693, nommée le rempart palissadé de Beaucours.

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Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état.

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L’église Saint-Vincent-de-Paul à travers le temps

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 octobre 2020 Commentaires fermés sur L’église Saint-Vincent-de-Paul à travers le temps

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La Défense mettra en vente deux immeubles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2020 Commentaires fermés sur La Défense mettra en vente deux immeubles

Simon Baillargeon
Journal de Québec

La Défense nationale s’apprête à mettre en vente deux immeubles patrimoniaux au cœur du Vieux-Québec.
La maison Sewell et la caserne Saint-Louis, situées non loin de la Citadelle, « ne sont plus nécessaires aux opérations des Forces armées canadiennes (FAC) », apprend-on dans un document envoyé au Journal.

Le processus de vente vient à peine d’être entamé. « Les propriétés sont maintenant déclassées depuis le 20 août et nous pouvons commencer le processus de dessaisissement ».

La Défense assure que les futurs acheteurs devront s’engager à conserver la valeur patrimoniale des édifices. Il s’agit d’une condition incluse dans la vente.

« Afin de garantir la protection de l’histoire des bâtiments, les futurs accords de vente ou de transfert de ces propriétés préciseront que les prochains propriétaires doivent préserver et maintenir leur caractère patrimonial », est-il précisé dans ce même document.

« À leur juste valeur »

Il est toutefois encore trop tôt pour connaître quel sera le prix fixé pour mettre la main sur ces propriétés installées dans ce coin privilégié du Vieux-Québec. La Défense mentionne cependant qu’elles seront « transférées ou vendues à leur juste valeur marchande ».

La maison Sewell, qui occupe les adresses 87 et 87A de la rue Saint-Louis, sert encore aujourd’hui de résidence pour les officiers et de duplex pour les familles des officiers. Le bâtiment, érigé en 1803-1804, a une façade en pierre et fait deux étages et demi.

Quant à la caserne Saint-Louis, sise au 96 rue d’Auteuil, ses locaux sont vacants depuis 1998. La propriété avait été construite en 1856 dans le but d’en faire un manège militaire et un entrepôt d’artillerie. Des travaux de rénovation y sont présentement effectués. Les propriétés couvrent une superficie totale de 3900 mètres carrés.

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Pas de changement de zonage pour l’église St-Charles-de-Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 septembre 2020 1 commentaire

Louise Boisvert
Radio-Canada

Le maire de Québec met des bâtons dans les roues du propriétaire qui envisage de se départir de l’église Saint-Charles-de-Limoilou, fermée depuis 2012.

Lors de la séance du conseil municipal, lundi, le maire de Québec n’a pas mâché ses mots : il ne peut empêcher la vente de l’église, qui figure parmi les huit sites à valeur patrimoniale que la Ville de Québec souhaite préserver. Son administration peut cependant s’opposer au changement de vocation.

La Fabrique de la paroisse Saint-François-de-Laval, propriétaire de l’édifice, confiait à Radio-Canada la semaine dernière qu’elle était sur le point de vendre l’église, puisqu’elle n’était plus en mesure d’assumer les coûts de chauffage et d’entretien, évalués à 80 000 $ par année.

L’absence de fidèles ces derniers mois en raison de la pandémie ont fragilisé encore plus les revenus de la paroisse.

Visiblement agacé par cette nouvelle, le maire Régis Labeaume a été très clair. « On annonce immédiatement aux acheteurs potentiels qu’il n’y aura pas de changement de zonage ».

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Vente de l’église Saint-Charles-de-Limoilou: la fabrique se donne un an pour explorer ses options Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec). Un extrait: Joint par Le Journal mardi, l’abbé Julien Guillot, de la paroisse Saint-François-de-Laval, a tenu à rectifier le tir, estimant que l’essentiel de son message avait peut-être été mal interprété par la Ville de Québec. «Nous, on n’a jamais parlé de bâtir des condos ou quoi que ce soit. Peut-être que ça va être mis dans les mains d’un courtier, mais ça ne veut pas dire que c’est pour bâtir des condos. On a toujours prôné la préservation du patrimoine. Quand on dit qu’on veut vendre, c’est parce qu’on n’a plus la capacité de la supporter», a-t-il fait savoir, rappelant que les frais d’entretien minimaux – chauffage, assurances, etc. – s’élèvent à plus de 80 000$ par an.
«Nous, on n’est plus capables» L’église est fermée au culte depuis 2012 et ne fait plus partie de la mission de la fabrique qui est propriétaire de trois autres églises, ajoute l’abbé Guillot. «Ça fait 400 000$ qu’on met depuis cinq ans et si on continue comme ça, dans cinq ans, on fait faillite et on ferme la paroisse alors à un moment donné, le choix est assez simple. Nous, on n’est plus capables.»

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Comment la grippe espagnole a façonné Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 septembre 2020 Commentaires fermés sur Comment la grippe espagnole a façonné Québec

Sébastien Tanguay
Radio-Canada

Il y a un siècle, la grippe espagnole frappait le monde, laissant des séquelles sur le visage de Québec qui sont encore visibles aujourd’hui. La crise sanitaire aura mis au monde trois hôpitaux, généré la première prise de conscience de la misère ouvrière et confirmé l’adoption de la « american way of life », avec l’essor des premières banlieues de la capitale. Discussion avec l’historien Réjean Lemoine.

Deux catastrophes affligent la planète à l’automne 1918 : la Première Guerre mondiale qui achève et le début de la deuxième vague de grippe espagnole.

À l’époque, le réseau de la santé n’existe tout simplement pas à Québec. Les communautés religieuses dirigent quelques hôpitaux civiques, mais ceux-ci font davantage office d’oeuvre de charité : ce sont, bien souvent, les plus démunis qui s’y rendent.

« On compte déjà de vieilles institutions qui remontent au régime français, comme l’Hôpital général ou l’Hôtel-Dieu, souligne l’historien Réjean Lemoine, mais ils sont davantage consacrés aux pauvres. »

Les mieux nantis restent à la maison lorsqu’ils tombent malades. Ce sont les médecins et les infirmières qui se rendent à leur chevet, et non l’inverse.

Tout changera après les ravages de l’épidémie de grippe espagnole, qui fauche 500 vies parmi les 110 000 résidents que compte la capitale en 1918.

« Il s’agit de la dernière épidémie où les gens meurent à la maison. Avec la grippe espagnole, les autorités prennent conscience de la nécessité de développer un réseau hospitalier à Québec ». Réjean Lemoine, historien

Le personnel soignant qui va d’une habitation à l’autre et propage malgré eux la maladie, la présence de patients infectés dans des maisons qui deviennent vite des foyers d’infection, la vétusté des installations sanitaires, vites débordées par l’afflux de malades : pour les autorités publiques, la grippe espagnole révèle les carences des soins de santé offerts à la population de l’époque.

Le journal de Jacques-Ferdinand Verret, boulanger et apiculteur, met en lumière les ravages provoqués par la grippe espagnole au sein des familles de l’époque.

(…)

Au plus fort de l’épidémie, à l’automne 1918, les autorités ferment la société, un peu comme ce fut le cas au printemps dernier en raison de la COVID-19. Théâtres et commerces se taisent. Même la puissante église doit interrompre ses messes et taire les cloches qui sonnent les deuils.

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Voici 10 projets de l’architecte et ingénieur Charles Baillairgé qui ont laissé une empreinte sur Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2020 Commentaires fermés sur Voici 10 projets de l’architecte et ingénieur Charles Baillairgé qui ont laissé une empreinte sur Québec

Jean-François Caron , historien
Société historique de Québec
Journal de Québec

Charles Baillairgé est né à Québec le 29 septembre 1826. Il est de la quatrième génération d’une dynastie d’architectes. En effet, il était le petit-cousin de l’architecte Thomas Baillairgé, le petit-neveu du sculpteur François Baillairgé et l’arrière-petit-fils du charpentier Jean Baillairgé.

Il fait son apprentissage auprès du cousin de son père, Thomas. À 22 ans, il obtient ses diplômes en architecture, en génie civil et en arpentage. Dès lors, il conçoit et réalise des œuvres. Il est très avant-gardiste et n’hésite pas à explorer de nouveaux styles et de nouvelles techniques.

En 1866, il devient ingénieur et surintendant des travaux publics de la ville de Québec. Il laissera alors une marque indélébile dans la capitale en occupant ce poste jusqu’en 1899.

Il a conçu plus de 180 édifices, a prononcé des dizaines de conférences et écrit plus de 250 ouvrages et articles sur l’architecture, l’ingénierie, la langue, les mathématiques et même les enseignements de la vie. Il meurt à Québec le 10 mai 1906.

Nous vous présentons Charles Baillairgé en 10 projets.

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Curieuses histoires du pont de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juillet 2020 Commentaires fermés sur Curieuses histoires du pont de Québec

Saviez-vous que Gustave Eiffel avait soumis un projet pour la construction d’un pont à Québec? Que Von Ribbentrop, qui deviendra plus tard ministre des Affaires étrangères du IIIe Reich, a travaillé comme manoeuvre sur le pont en 1912? Que des wagons de l’Eurotunnel y sont passés de justesse? Est-il vrai que le jonc des ingénieurs du Québec est fabriqué avec l’acier provenant des débris de la première chute du pont?

Michel L’Hébreux s’intéresse au pont de Québec depuis plus de 50 ans. Il a recueilli plus d’une centaine de faits inusités en lien avec cette emblématique merveille d’ingénierie qui possède une histoire riche en curiosités et en anecdotes. C’est aussi l’occasion de présenter des personnages qui ont été des témoins privilégiés ou même des acteurs de premier plan de cette histoire.

Chez Septentrion

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.