Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Maison Pollack: la Ville de Québec pressée d’agir

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 novembre 2020 1 commentaire

Jérémy Bernier
Journal de Québec

L’avocat François Marchand demande à la Commission municipale de mener une enquête sur le maire de Québec concernant le dossier de la Maison Pollack.

Dans le cadre de l’expropriation de ce bâtiment, située sur Grande Allée Est, la Ville de Québec devait déposer 603 000 $ au tribunal dans ses démarches pour acquérir l’immeuble centenaire. Une résolution qui a été adoptée à l’unanimité par les membres du conseil de ville le 2 décembre 2019.

Or, dans un communiqué, l’avocat municipal et ex-candidat à la chefferie de Démocratie Québec François Marchand indique que le dépôt n’a toujours pas été fait.

« Près d’un an plus tard, le montant voté par le conseil n’a toujours pas été versé et la Ville n’est toujours pas propriétaire de la Maison Pollack qui continue de se détériorer », soutient-il. Me Marchand estime que le maire contrevient, entre autres, à la Loi sur les cités et villes en ne mettant pas à exécution « fidèlement et impartialement » les règlements et les ordonnances du conseil.

Il demande donc à la Commission municipale de mener une enquête « sur le non-respect de la loi et de la volonté du conseil » par le maire Labeaume. Me Marchand exige également qu’un blâme ou une suspension maximale de 90 jours soit appliqué à l’endroit du maire de Québec.

Rappelons que la Maison Pollack, de style néo-baroque, a été identifiée par la Ville de Québec comme ayant une valeur patrimoniale supérieure. Étant en décrépitude et à l’abandon depuis huit ans, des échafaudages retiennent les colonnes qui sont dans un très mauvais état.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.


Un commentaire

  1. Line Arsenault

    9 novembre 2020 à 12 h 57

    8 années….! 8 hivers sans chauffage.
    Les échafaudages ont été exigés par rapport à la Galerie centrale, car les colonnes ne risquent pas vraiment de tomber. Mais la ville avait exigé de placer des échafauds, par sécurité et pour sécuriser l’environnement. Ces échafauds ont été installés au printemps 2013 je crois.

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