Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

L’Escalier Casse-Cou (1830)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2017 Commentaires fermés sur L’Escalier Casse-Cou (1830)

Escalier Casse-Cou

Photo: Jérôme Ouellet
Texte: Jérôme Ouellet

Vues anciennes de Québec

L’escalier Casse-Cou s’élève sur le site d’un ancien chemin de terre reliant la côte de la Montagne à la basse-ville de Québec. C’est pour contourner partiellement cette pente abrupte que les autorités coloniales françaises font vraisemblablement aménager l’escalier entre 1685 et 1689. Bien que les sources ne s’entendent pas sur l’année exacte de sa construction, le premier plan qui le représente est réalisé en 1692[1]. Le nouveau passage, communément appelé escalier de la basse-ville, est rapidement adopté par les habitants de la basse-ville[2] et des propriétés sont construites sur ses abords aux XVIIe et XVIIIe siècles.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques.

Le domaine et la maison Holland (vers 1840)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2016 5 commentaires

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

Aux lendemains de la Conquête de la Nouvelle-France, plusieurs officiers et marchands britanniques profitent du départ de l’élite coloniale française pour acquérir des biens fonciers dans la région de Québec. C’est le cas de Samuel Johannes Holland (1728-1801), militaire néerlandais ayant offert ses services à la Grande-Bretagne; en 1767, il achète des terres dans la banlieue ouest de Québec sur laquelle se trouve une résidence construite vers 1740. Ce domaine agricole, agrandi notamment par l’acquisition de la portion nord de la châtellenie de Coulonge, sera connu sous le nom de Holland Farm. Holland laissera également son nom à sa résidence, qu’il dotera d’ornements caractéristiques du style néoclassique alors à la mode : fronton, pilastres et rotonde. C’est dans cet état que les aquarellistes Cockburn et Grant représentent le bâtiment dans la première moitié du XIXe siècle. (…) Dans les années 1970, un ambitieux projet résidentiel et commercial, le complexe Parc Samuel Holland, s’accapare la partie orientale de l’ancien domaine. Une école et un édifice fédéral s’implanteront également sur le site. Seul le parc Samuel-Holland, inauguré en 1984 par la Ville, rappelle de nos jours l’ancienne villa et son aménagement paysager.

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L’histoire de Québec dans un calendrier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 novembre 2016 Commentaires fermés sur L’histoire de Québec dans un calendrier

Michèle Laferrière
Le Soleil

(Québec) C’est en décembre 1917 que le premier train a franchi le pont de Québec, de la rive sud à la rive nord. Le 24 juillet 1967, «une foule en délire» a accueilli le général de Gaulle à Québec. Bâtie au coin des rues Dorchester et Sainte-Hélène, la taverne Royale a été détruite par un incendie en juin 1998.

Résumé d’un manuel d’histoire? Non. Extraits du Calendrier 2017 de vues anciennes de Québec, un document édité par la Société historique de Québec qui se révèle, année après année, d’une grande valeur ethnologique et pédagogique. (…)

Il s’agit du 36e Calendrier de vues anciennes de Québec. Il est vendu dans les librairies de Québec, à la boutique du Musée national des beaux-arts du Québec et au bureau de la Société historique au coût de 12,95 $. Info

Points de vente

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4e Salon des Sociétés d’histoire de Québec: la toponymie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 novembre 2016 Commentaires fermés sur 4e Salon des Sociétés d’histoire de Québec: la toponymie

Le samedi 19 novembre se tiendra le 4e Salon des sociétés d’histoire de la ville de Québec, sous le thème de la toponymie à Québec.

Au programme : stands de 13 sociétés d’histoire , exposition Le nom de lieu, signature du temps et de l’espace, réalisée par la Commission de toponymie du Québec et le Musée de la civilisation, trois conférences et une table ronde.

Tous les détails ainsi que la page Facebook de l’événement

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La maison Déry: des développements

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 octobre 2016 Commentaires fermés sur La maison Déry: des développements

François Cattapan
Québec Hebdo

Devant être rasée prochainement, la maison Déry située sur la rue du Vignoble à Charlesbourg a obtenu un sursis in extremis. Une ordonnance interdisant temporairement qu’elle tombe sous le pic d’un démolisseur a été signée, vendredi, par le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Luc Fortin

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Est-ce que le moratoire va continuer ? On pourrait le croire avec cette décision de la Ville de Québec:

En date du 14 octobre 2016, une démarche a été entreprise par la Ville de Québec «pour rendre obligatoire la conservation d’un bâtiment antérieur à 1948 dans certaines zones dont la rue du Vignoble. La Ville de Québec veut préciser les outils de protection des bâtiments ayant une valeur patrimoniale de ces secteurs de l’Arrondissement de Charlesbourg. Le moratoire envisagé pour les zones en titre vise donc à accorder aux unités administratives concernées le temps requis pour définir et mettre en vigueur les outils de contrôle appropriés à la protection et au développement de ce milieu d’intérêt patrimonial. La Ville est en réflexion sur les outils à privilégier pour favoriser la protection des bâtiments d’intérêt patrimonial localisés en front de la rue du Vignoble, entre l’avenue du Bourg-Royal et la limite « est » de l’Arrondissement, et d’autre part, localisés en front du boulevard Louis-XIV, entre l’avenue des Flandres et le boulevard du Loiret.

La rue du Vignoble est l’une des plus anciennes voies de communication de l’arrondissement de Charlesbourg, connue jadis sous le nom de rang de la Commune. Ce chemin avait été tracé par les Jésuites vers 1695. Le développement s’est fait lentement à compter de 1825 où l’on retrouvait environ 5 maisons. En 1911, 14 familles y avaient élu domicile, d’où la valeur patrimoniale de ce secteur. Il en est de même pour le secteur bornant le boulevard Louis-XIV où une première concession a été accordée par les Jésuites en 1671, une première résidence ayant été érigée vers 1847. La demande de préparation d’un projet de modification est possible en vertu de l’article 85 de l’annexe C de la Charte de la Ville de Québec et elle suspend, pour une durée maximale de 150 jours, la délivrance d’un permis ou d’un certificat non conforme aux prescriptions énoncées dans la résolution adoptée en vertu de cet article. Cette période permet d’élaborer le projet de modification qui sera soumis aux procédures d’adoption prévues par la Loi.»

N’eut été de l’invervention de la Société d’histoire de Charlesbourg, la maison serait aujourd’hui démolie. Notons aussi que la Société historique de Québec a donné son appui formel à ces démarches par résolution adoptée à l’unanimité de son conseil d’administration.

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Sauvegarde du patrimoine des Ursulines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 octobre 2016 Commentaires fermés sur Sauvegarde du patrimoine des Ursulines

Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) Aménager un centre de la petite enfance et des bureaux de fonctionnaires municipaux dans un édifice aussi patrimonial que le Monastère des Ursulines n’est pas de la tarte. Les contraintes liées au bâtiment centenaire du Vieux-Québec retardent au moins jusqu’à l’été l’arrivée des nouveaux locataires initialement prévue cet automne. (…) L’entente annoncée en septembre 2015 a été qualifiée de «sans précédent» par la conseillère responsable du patrimoine, Julie Lemieux. Elle prévoit que la Ville de Québec déménage certains de ses fonctionnaires, initialement dès l’automne 2016, dans un espace de 11 400 pieds carrés au 18, rue Donnacona. La Ville payera pour les rénovations et versera un loyer annuel de 298 000 $ aux Ursulines.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Nouvel ouvrage: Curiosités de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 octobre 2016 Commentaires fermés sur Nouvel ouvrage: Curiosités de Québec

Curiosités de Québec

Camille B. Vincent
Le Soleil

(Québec) Deux historiens amoureux de Québec invitent les citoyens de la Vieille Capitale à ouvrir l’oeil afin d’en découvrir les trésors cachés. Et ils offrent un coup de main aux plus curieux avec la parution de l’ouvrage Curiosités de Québec, qui présente 100 faits insolites, anecdotiques de notre riche histoire. (…) C’est qu’ils sont de réels passionnés, à preuve le plaisir et la rigueur avec lesquels Jean-François Caron publie chaque matin depuis plus de cinq ans un pan de l’histoire de Québec sur la page Facebook de la Société historique de Québec. Des publications qui peuvent lui valoir jusqu’à plusieurs centaines de «J’aime» par jour. (…)

2. Le mystère du boulet

Certains jureraient que le fameux boulet de canon enchâssé dans l’orme situé au coin des rues Saint-Louis et Corps-de-Garde a été lancé sur Québec en 1759, alors que d’autres crient au coup monté. Qu’en est-il?

«La réalité est beaucoup plus banale que ça», mentionne Jean-François Caron dans l’ouvrage. C’est qu’à l’époque, deux bombes flanquaient l’entrée de la rue du Corps-de-Garde et faisaient office de chasse-roues servant à protéger les coins de murs des véhicules.

En prenant racine il y a environ 80 ans, l’arbre a tout simplement emprisonné une des deux bombes à sa base.

On parle donc bel et bien d’un objet historique, mais qui est en réalité beaucoup moins remarquable qu’il n’y paraît.

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Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Centre d’archives de la Ville de Québec : journée « Portes ouvertes »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 septembre 2016 Commentaires fermés sur Centre d’archives de la Ville de Québec : journée « Portes ouvertes »

Bonjour,

Une journée portes ouvertes aura lieu au Centre d’archives de la Ville de Québec le samedi 17 septembre prochain, toute la journée, à nos locaux situés au 4ème étage de la bibliothèque Gabrielle Roy, 350 Saint-Joseph Est.

Des visites d’une durée d’une heure seront proposées toutes les demi-heures de 9h à 11h et de 13h à 15h. Elles permettront de repérer certaines pièces significatives : photographies anciennes, stéréogrammes, cartes et plans, gravures et autres documents d’archives. Ce sera également l’occasion pour les citoyens de se familiariser avec les différentes installations du Centre d’archives de la Ville.

Au programme de cette journée portes ouvertes :

· Visite des voûtes où sont conservées les archives.
· Visite de l’exposition Le plus vieux document des archives de la Ville signé par le roi Louis XIV. Celle-ci met en valeur des éléments du Fonds de la famille Amyot donnés à la Ville en 2015 par des descendants de Georges-Élie Amyot, fondateur de la Dominion Corset.
· Visite de la salle de consultation des archives et présentation de divers outils, notamment du moteur de recherche en ligne sur le site Internet de la Ville.

Ne ratez pas cette chance unique de visiter plusieurs espaces normalement inaccessibles et de découvrir quelques trésors des Archives de la Ville de Québec!

Pour plus de renseignements sur la journée portes ouvertes, les citoyens peuvent communiquer avec le 418 641-6214.

* A ne pas rater. Pour avoir fait la visite à quelques reprises, on y découvre beaucoup sans oublier un personnel fort compétent et accueillant.

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Québec La cité.

L’Histoire des grands domaines de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 septembre 2016 2 commentaires

Jean-François Cliche
Le Soleil

(Québec) «En cinq ans, au début du XIXe siècle, le tonnage de bois qui était amené en Angleterre [à partir du Canada] a été multiplié par 1000. Québec est devenu le troisième plus grand port au monde, après Liverpool et New York. La Ville de Québec accueillait beaucoup d’ouvriers […] mais elle n’était pas prête, sur le plan de l’hygiène, à recevoir tant de nouveaux arrivants. Ça a créé des problèmes, des épidémies au milieu du siècle, et cela a donné l’idée aux grands marchands de bois de s’établir à la campagne.»

La «campagne» dont parle Frédéric Smith, historien et chargé de projet à la Commission de la capitale nationale, c’était Sillery. Et pour s’y établir, ces «grands marchands de bois» se sont fait construire d’impressionnants domaines, au nombre d’une douzaine à une certaine époque, dont l’histoire est désormais racontée dans un centre d’interprétation qui a été inauguré hier, au domaine Cataraqui. Celui-ci est d’ailleurs le «grand domaine» le mieux préservé.

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* de Québec et non de Sillery ? Un bon jour, quand les fusions seront parfaitement intégrées, on ne parlera plus que de la nouvelle ville de Québec, dans l’arrondissement de …

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Le « nouveau » monument Jacques-Cartier, ou déshabiller saint Roch pour habiller saint Félix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2016 1 commentaire

Jacques Cartier Jacques Cartier Jacques Cartier

Gaston Deschênes
Blogue Septentrion

L’arrondissement de Cap-Rouge s’enrichit cette semaine d’un monument dédié à Jacques-Cartier, un second pour ce personnage car il a déjà une stèle en face de l’église. (…) La statue dévoilée à Cap-Rouge l’a été une première fois dans le quartier Saint-Roch en 1926, au coin des rues Saint-Joseph et de la Couronne, sur un socle, au centre d’une place où on trouvait, dès le XIXe siècle, une halle et un marché portant le nom de Jacques-Cartier. (…) Mais, manque de chance, le stationnement s’avéra vite « pourri », comme c’est trop souvent le cas des ouvrages de ce genre, et Cartier prit le chemin de l’entrepôt, plus exactement celui d’un champ de débarras, avec des poubelles et d’autres éléments excédentaires du mobilier urbain. De grands travaux sont maintenant en cours à la place Jacques-Cartier : on y refait le stationnement, une tour d’habitation est en construction mais on n’a pas prévu d’espace pour la statue de Jacques-Cartier et l’arrondissement de Cap-Rouge en a hérité. En fin de compte, on déshabille Saint-Roch (de Québec) pour habiller Saint-Félix (de Cap-Rouge).

N’y avait-il aucun espace pour cette statue au centre-ville ? Elle aurait pu faire partie du futur réaménagement de la bibliothèque Gabrielle-Roy.

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Un billet précédent de novembre 2014 où Québec Urbain avait retrouvé la statue

Le communiqué officiel de la Ville où on apprend que les coûts associés au déplacement du monument Jacques-Cartier et à l’aménagement du parc Jean-Déry s’élèvent à 145 000 $, financés à parts égales par le Ville de Québec et la Commission de la capitale nationale du Québec dans le cadre de leur Entente pour la mise en valeur de la capitale.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.