Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Rendez-vous de la Société historique de Québec (Les pierres de Québec nous parlent)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 septembre 2015 Commentaires fermés sur Rendez-vous de la Société historique de Québec (Les pierres de Québec nous parlent)

Mardi 22 septembre 2015, 19 h, Durée : 90 minutes

Bibliothèque Gabrielle-Roy, salle Gérard-Martin, 350, rue Saint-Joseph Est (La Cité-Limoilou)

Gratuit

Les pierres de Québec nous parlent par Jean-François Caron.

La Ville de Québec est construite sur le roc et ses édifices sont en pierre. Certaines sont célèbres, d’autres mystérieuses. L’historien Jean-François Caron nous convie à une visite virtuelle à travers les pierres de Québec. Qu’il s’agisse de pierres angulaires, de pierres de bornes, de pierres millésimées ou de pierres symboliques, lorsqu’on s’y attarde, elles nous font découvrir beaucoup sur l’histoire de la capitale.

Une collaboration de la Société historique de Québec.

Renseignements et réservations : 418 641-6789, poste 128

* Ai déjà entendu cette conférence. C’est passionnant et le conférencier est très bon communicateur.

Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire.

L’avenue des Érables (1898)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2015 3 commentaires

Avenue des Érables (1898)

* Photo: Fred C. Würtele, 1898, Fonds Fred C. Würtele, P546,D2,P12, BAnQ

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

Ce cliché réalisé en 1898 par le photographe amateur Frederick C. Würtele représente l’avenue des Érables en direction du chemin Sainte-Foy, non loin de l’intersection de la rue Sainte-Cécile (actuel boulevard René-Lévesque)

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* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Photographies citadines.

La conservation du patrimoine au Québec: une opinion

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 août 2015 9 commentaires

* L’auteur est un jeune architecte talentueux et un ami personnel. Voici son texte.

Retour de vacances et voilà que je vois que deux projets sur lesquels je travaille sont grandement critiqués par certains médias et « militants ».

Jamais je ne pourrai défendre l’indéfendable et je suis moi-même souvent le premier à critiquer ce qui est un non-sens. Je suis donc souvent du côté des opposants, sauf quand ceux-ci sont complètement déconnectés et ne voient les choses que par le prisme d’une idéologie.

Il y a d’ailleurs une idéologie dominante au niveau de la conservation du patrimoine au Québec : celle de la conservation de type muséale ou reliquaire, pour dire les choses poliment.

Autrement dit, nous semblons parfois vouloir mettre les choses dans une cloche sous vide, or c’est une grave erreur. Les reliques mises sous vident tendent souvent à dépérir quant à leur héritage physique et à perdre du sens quant à leur patrimoine culturel.

Une autre vision du patrimoine et de la culture existe, celle selon laquelle, afin qu’un élément de culture puisse être conservé à travers le temps, il faut qu’il demeure vivant et que les gens puissent se l’approprier, physiquement et/ou mentalement. Mais ceci ne doit pas se faire n’importe comment, c’est d’ailleurs ce que prône mon amie Annette Viel qui donne depuis des années des conférences de par le monde sur l’esprit du lieu. C’est d’ailleurs dans cette esprit de culture vivante que les musées se sont tranquillement ouverts au public, c’est aussi dans cet esprit que les projets se pérennisent sans devenir des artefacts archéologiques.

Il n’est parfois pas réaliste, ni nécessaire de conserver les moindres moulures, la moindre poignée de porte, le moindre petit détail, afin que l’esprit d’un lieu et que sa valeur patrimoniale soit conservée. Inutile de mettre notre patrimoine dans un sac plastique étanche à toute transformation/altération, il serait temps que l’on comprenne que c’est parfois justement accélérer leur mort par asphyxie.

Prenons le cas des églises au Québec par exemple, combien de fois les gens se sont levés pour la conservation d’églises dans un état inaltéré, refusant toute transformation, refusant tout investissement du privé. Plusieurs de ces églises sont alors demeurées inaltérées… du moins par la main de l’homme, car elles dépérissent parce qu’on a plus les moyens de les entretenir et de les chauffer, c’est donc par la main du temps et du climat qu’elles finissent en ruine. Et combien de fois, de par ce fait, nous avons perdu des trésors patrimoniaux qui ont dû être démolis parce qu’ils devenaient un danger pour le public?

Ceci ne veut pas dire que tout doit être accepté, ceci veut dire que lorsque l’on s’indigne et veut défendre notre patrimoine, nous demeurions critiques et non aveuglés par un sentimentalisme et une idéologie où au final, à vouloir tout conserver, nous nous retrouvons avec des bâtiments fantômes, dont l’âme s’éteint tranquillement et qui finissent oubliés par la mémoire collective.

Plusieurs villes comme Paris, Berlin, Viennes et bien d’autres avec un patrimoine beaucoup plus riche et ancien osent pourtant jouer de contraste dans la conservation patrimoniale, mixant élégamment nouveau et ancien, ici, nous en sommes encore à une vision Viollet-le-Duc du patrimoine, préférant souvent la Disneyfication à l’innovation.

Voir aussi : Architecture urbaine, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Le Monastère des Augustines: ouverture le 1er août 2015

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 juillet 2015 6 commentaires

Je sors d’une visite privée du Monastère des Augustines. C’est une réussite totale. Quelle intelligence ! Les lieux historiques sont préservés, conservant la sobriété des religieuses, mais avec une inventivité magnifique pour transformer le tout en hôtel de mieux-être (healing resort) * For nearly 4 centuries, the Augustinian Sisters have devoted themselves to caring for body and soul, laying the foundation of our modern healthcare system.

Augustines Augustines Augustines Augustines

Les travaux ont nécessité des milliers d’heures et une inventivité certaine. Un billet précédent

Si le 1er août 1639 marque l’arrivée des Augustines à Québec, l’ouverture du Monastère des Augustines se fera le 1er août 2015.

Augustines

Des visites guidées auront lieu et je vous invite à découvrir l’endroit qui va séduire les gens aimant l’architecture. D’ailleurs, plus d’une centaine d’activités y auront lieu sans qu’il soit nécessaire d’y séjourner. L’endroit étant unique au monde, je ne doute pas que ce sera un succès et que l’objectif visé par les Augustines, soit le maintien de leur vocation par le biais du Monastère, sera atteint.

Augustines Augustines Augustines Augustines

Augustines Augustines

Plusieurs articles ayant été publiés sur ce projet remarquable, en voici quelques-uns :

Un monastère transformé en hôtel dans le Vieux-Québec * Diane Laberge (L’Actualité)

Le coup de poker des Augustines * Roch Côté (L’Actualité)

L’héritage religieux, au-delà des bâtiments * Valérie Gaudreau (Le Soleil)

Mise à jour (1er août): Le monastère des Augustines reprend vie * Camille B. Vincent (Le Soleil)

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930 Grande Allée ouest: Nouveau projet ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juillet 2015 4 commentaires

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Le 930 Grande Allée ouest a une affiche de Deko construction sur son terrain. Cette maison est évaluée par la Ville à 1 365 000 $ et semble abandonnée. Un article paru en 2008 dans le journal Le Soleil et titré « Un château oublié » relate l’histoire de cette maison.

Quelqu’un est au courant du projet ?

* La suite: Merci à l’entreprise Deko Construction qui a retourné mon appel. La résidence est en rénovations majeures. La toiture est complétée. Il n’y aurait aucun projet de démolition ni d’ajout à l’immeuble.

Un billet précédent de … 2007!

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Maison Kent: une épicerie «à l’européenne» pourrait voir le jour

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 juillet 2015 4 commentaires

Annie Mathieu
Le Soleil

(Québec) Une nouvelle épicerie fine assortie d’une terrasse pourrait voir le jour dans le Vieux-Québec qui manque cruellement de commerces de proximité. Vendue cet automne par le Consulat général de France à Québec, c’est la maison Kent sur la rue Saint-Louis qui accueillerait le projet.

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Chasse au trésor sous les Nouvelles Casernes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juillet 2015 Commentaires fermés sur Chasse au trésor sous les Nouvelles Casernes

Annie Mathieu
Le Soleil

(Québec) Le sous-sol des Nouvelles Casernes pourrait révéler les vestiges d’une maison datant des débuts de la colonie française au XVIIIe siècle et ceux de citernes installées près de 100 ans plus tard pour permettre aux soldats occupant les bâtiments de se laver, une révolution en matière d’hygiène pour l’époque.

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Imposante cure pour les fortifications négligées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juillet 2015 Commentaires fermés sur Imposante cure pour les fortifications négligées

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

(Québec) Les fortifications de Québec souffrent. Négligées durant des années, elles se sont dégradées. Presque 40 % des 4,6 kilomètres de murs de pierres doivent être restaurés. Dans plusieurs sections, il y a urgence; ce sont des «secteurs rouges», selon le jargon de Parcs Canada. L’automne dernier, Ottawa a donc allongé 30 millions $. Visite dans un des gros chantiers de la vaste entreprise: la casemate 24, dite casemate de la glacière.

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Un documentaire célèbre l’histoire du quartier Petit Champlain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2015 1 commentaire

Alexandra Perron
Le Soleil

(Québec) Sous ses toits mansardés, ses façades fleuries et ses airs d’accordéon, la rue du Petit-Champlain contient bien des secrets. Il y a 40 ans, la toute belle n’était qu’une ruelle de bicoques abandonnées, jusqu’à ce que deux rêveurs y réinjectent la vie. Derrière sa caméra, la réalisatrice Isabelle de Blois raconte. (…) Sur le trottoir, elle a notamment réuni sa mère, Claudette de Blois, sa soeur Élise ainsi que Claudine Picard, la veuve de Gerry Paris. Elles raconteront ce matin d’avril 1980 où la police les a embarquées dans des paniers à salade pour avoir présumément troublé la paix publique. La cause de cette agitation? Elles faisaient partie des artisans, commerçants et gens de la place qui prenaient leur café au nouveau Cochon Dingue et avaient décidé de sortir leurs chaises dans la rue, empêchant un rouleau compresseur de sceller l’étroit trottoir. Un signal clair à la municipalité qui leur avait promis un élargissement pour installer une terrasse et une bande de verdure. (…) Le quartier Petit Champlain se redressait par la volonté citoyenne. Craignant un gouffre financier comme place Royale tout près, rénovée à grands frais, les différents paliers de gouvernement se montraient frileux. «Ça a été très difficile, ils ont eu des bâtons dans les roues. Juste obtenir un permis pour ouvrir un restaurant était compliqué. À l’époque, dans le quartier, le zonage permettait de manger un hot-dog ou un hamburger debout dans un dépanneur, c’est tout ce qu’il y avait. Ça a pris quelques années pour faire changer ça.»

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Québec en 1918

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2015 Commentaires fermés sur Québec en 1918

* Merci à la Société historique de Québec

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