Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Le tailleur John Darlington

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2011 4 commentaires

Une autre capsule historique gracieuseté de M. Pierre Dubeau.

Sur le mur du magasin John Darlington, on retrouve le support pour le chapeau, bien visible sur ce dessin de 1830 de
James Pattison Cockburn. La maison Darlington a été construite en 1775, un record de longévité pour ce commerce de la rue Buade.

Source de l’image: Cameron, Christina, Trudel, Jean. The drawings of James Cockburn : A visit through Quebec’s Past, Gale Publishing, 1976, p. 113

Voir aussi : Histoire.

Voyage dans le temps: Place Laurier 1971

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2011 13 commentaires

* Merci à un fidèle lecteur (Jean-Pierre Duval) pour cette photo de la construction du stationnement Sears, à Place Laurier (maintenant Laurier) en 1971. D’autres photos suivront dans un avenir rapproché.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Histoire, Voyage dans le temps.

Québec avant les boulevards et les autoroutes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2011 30 commentaires

Cet article fait partie d’une série portant sur le premier plan d’urbanisme pour la Ville de Québec commandé par le maire Lucien Borne réalisé par Jacques Gréber, Edouard Fiset et Roland Bédard entre 1949 et 1956.

Intensité de la circulation à Québec en 1949

L’augmentation de la popularité de l’automobile au début du siècle a apporté bon nombre de problématiques à notre vieille ville mal adaptée à ces nouveaux et nombreux chars d’acier. En 1950, on dénombre 10 000 voitures dans la région métropolitaine de Québec. Ce nombre grimpe à 60 000 vers 1960. Les bouchons de circulation et les difficultés de se rendre à bon port font partie des préoccupations des citoyens de l’époque. En 1950, il n’existe aucun lien routier périphérique. Si un voyageur interurbain provient du Saguenay ou la côte de Beaupré, il doit emprunter les rues municipales pour se rendre au Pont de Québec. On rapporte de nombreux accidents puisque toute la circulation de transit devait emprunter les rues étroites de Québec. Ces mêmes rues étaient souvent des artères commerciales très achalandées. Dans le rapport Gréber, on explique qu’il n’existe aucun réseau logique et fonctionnel de voies de circulation dans la région.
(suite…)

Voir aussi : Histoire, Voyage dans le temps.

1956 : un premier plan d’urbanisme pour Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 mai 2011 4 commentaires

Cet article fait partie d’une série portant sur le premier plan d’urbanisme pour la Ville de Québec commandé par le maire Lucien Borne réalisé par Jacques Gréber, Edouard Fiset et Roland Bédard entre 1949 et 1956.

Ce texte est une contribution de Réjean Lemoine, historien, chroniqueur urbain à la radio et à la télévision et conseiller municipal du quartier Saint-Roch à la ville de Québec de 1989 à 1997.

En mai 1956, la ville de Québec se dote de son premier plan d’urbanisme de son histoire. Ce plan va profondément transformer le visage de la région de Québec et influencer les décideurs politiques encore aujourd’hui. À cette époque, Québec entre de plein pied dans la société de consommation nord-américaine. Les 170,000 résidents des vieux quartiers quittent en masse leurs logements vétustes pour éduquer les enfants du baby-boom dans des bungalows neufs construits sur d’anciennes terres agricoles à Beauport, Charlesbourg et Sainte-Foy. (suite…)

Voir aussi : Histoire.

Le Cimetière Saint-Charles à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mai 2011 Commentaires fermés sur Le Cimetière Saint-Charles à Québec

Vicky Lapointe
Patrimoine, Histoire et multimédia

Situé à Québec, le cimetière Saint-Charles a été construit en 1855, à une époque où les cimetières intra-muros de la ville de Québec étaient progressivement fermés. Initialement destiné à l’inhumation des paroissiens de Saint-Roch, il dessert maintenant 19 paroisses. Ce cimetière-jardin est un témoin important de la perception de la mort du XIXe siècle à nos jours et de l’histoire de l’art au Québec. Visiter le cimetière Saint-Charles, c’est découvrir une partie de l’histoire de Québec: ses commerçants, ses politiciens, ses tragédies, et prendre connaissance de nouvelles tendances en mise en valeur du patrimoine.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Publications & ressources Internet.

La carte exceptionnelle de Villeneuve de 1685-86

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 avril 2011 1 commentaire

Merci à M. Pierre Dubeau de nous soumettre cet article sur Robert de Villeneuve.


source: Dictionnaire biographique du Canada en ligne

VILLENEUVE, ROBERT DE, ingénieur, cartographe, dessinateur, probablement élève de Vauban qui, au début de 1685, l’a recommandé comme ingénieur militaire de la Nouvelle-France ; né vers 1645, mais on ignore à quel endroit, et décédé en France après 1692.

Arrivé à Québec au début de mai, Villeneuve se conforme aussitôt aux instructions qu’il a reçues du roi. À l’analyse des ouvrages qu’il exécute de juin à novembre 1685, on constate que Versailles l’a chargé de faire des relevés précis du promontoire de Québec, en vue de fortifier la ville.

Son premier ouvrage est un plan de Québec. On y voit, indiquées à l’échelle, les maisons qui s’y trouvaient alors. On y remarque aussi deux traits qui se coupent à angle droit ; l’un passe au centre de la rue Sous-le-Fort ; l’autre est parallèle au château Saint-Louis. Sur le trait est-ouest, l’ingénieur bâtit une coupe qui montre les reliefs du rocher de Québec et la silhouette des édifices de la haute et de la basse ville. C’est ainsi qu on a une idée précise du château Saint-Louis, que Huault de Montmagny avait érigé en 1647 ; c’était un long bâtiment couvert en pavillon, de proportions charmantes.

En dépit de nombreuses indispositions, Villeneuve fournit jusqu’en novembre une somme considérable de travail. Il fait des relevés à Trois-Rivières et à Montréal ; il se rend à Cataracoui et prend des esquisses du fort Frontenac et de ses environs. Entre-temps, l’intendant de Meulles* le charge de dresser les plans d’une poudrière qui doit être construite dans l’un des bastions du fort Saint-Louis ; le marché que François Genaple* rédigé le 12 août 1685 nous apprend le nom de l’entrepreneur, Jean Le Rouge*. Cette poudrière, terminée en 1686, a été démolie en 1893.

Villeneuve passe l’hiver de 1685–1686 à dessiner la carte des environs de Québec, à l’aide des notes qu’il a prises depuis son arrivée au pays. Puis il rédige un mémoire sur l’état du château Saint-Louis ; un autre sur le creusage d’un puits à la haute ville ; un troisième mémoire sur l’embellissement de la basse ville ; enfin, un quatrième sur l’état de la prison. C’est probablement à l’occasion de ces mémoires qu’éclate la mésentente entre le gouverneur Jacques-René de Brisay* de Denonville et l’ingénieur. Le 8 mai 1686, Denonville écrit à Versailles : « J’ai dessein d’envoyer à Niagara cette année le Sr Dorvilliers [Rémy Guillouet* d’Orvilliers] avec le Sieur de Villeneuve, dessin[at]eur que vous m’avez donné, afin d’en lever le plan […] Je verrai si je ne pourrai point moi-même y aller faire un tour pour pouvoir vous en rendre compte plus sûrement ; car pour s’en fier au Sr de Villeneuve seul, il est très bon, très sûr et très fidèle dessin[at]eur, mais pour le reste, il n’a pas l’esprit assez arrangé et l’a trop court pour pouvoir donner aucune vue pour l’establissement d’un poste et pour en avoir la conduite de son chef. » Souvent malade, mal adapté au climat, Villeneuve passe l’été et l’automne de 1686 à accumuler les croquis sur les environs de Québec, l’île d’Orléans, Montréal, Chambly et la Prairie-de-la-Magdelaine. Mais, écrit Denonville, il n’a « pas eu le loisir de les mettres au net ».

L’année suivante, la querelle s’aggrave. Les retards de Villeneuve dans l’exécution des relevés, sa brouille avec le major François Provost*, ses relations difficiles avec des fonctionnaires du roi, tout cela lui empoisonne l’existence. Denonville est exaspéré : « Notre ingénieur, écrit-il au ministre le 8 juin 1687, est un fou, un libertin, un débauché, dont il faut souffrir parce que nous en avons affaire […] C’est un panier percé. Cependant il travaille admirablement bien de la main et fort vite quand il veut. Monsieur de Vauban vous peut bien rendre compte de son caractère d’esprit. Si je ne l’avais logé chez moi et ne le nourrissais pas, je n’en aurais jamais pu rien tirer […] M. l’intendant vous rendra compte de la manière dont il a fait couvrir notre magasin [poudrière], la couverture de pierre faite en pavé n’ayant pas été suffisante pour empêcher l’eau de pénétrer dans les jointures, outre que la chaux et le ciment qu’on y a employés ne résistent point du tout à la gelée en ce pays […] » Le 6 novembre 1687, nouvelle lettre du gouverneur, contresignée par Bochart* de Champigny : « Il est fort bon dessinateur et entend à merveille à lever les profils d’une situation, ce qui est d’un grand secours pour Mr de Vauban qui, de France, nous peut envoyer un dessein pour bien fortifier la situation qu’on luy enverra d’ici […] »

Découragé, Villeneuve demande à repasser en France. Le lendemain, il change d’avis. Le 13 novembre 1687, il quitte la résidence du gouverneur et s’en va loger à la basse ville, chez Étienne Landron. Le 8 mars 1688, il reçoit de Louis XIV l’ordre de retourner en France ; cependant, avec l’autorisation de Denonville, il reste à Québec et continue son œuvre de cartographe. Enfin, Vauban lui sert une série de mercuriales qui, écrivent Denonville et Champigny le 6 novembre 1688, « l’ont rendu plus souple et plus traitable ». Rappelé de nouveau le 1er mai 1689, il met la dernière main à la carte des environs de Niagara, parachève le plan du fort Frontenac et quitte le pays en novembre 1689. Villeneuve retourne à Québec en avril 1691. Il n’a plus alors aucune autorité efficace. C’est son successeur provisoire, Jean-Baptiste-Louis Franquelin* qui, en juin 1691, trace les plans de la Batterie royale que Claude Baillif s’engage à construire au bout de la rue Sous-le-Fort. L’année suivante, Villeneuve veut repasser en France pour mettre Vauban au courant des reliefs du rocher de Québec. Il quitte définitivement le pays en novembre 1692.

Que Denonville et Champigny aient quelque peu exagéré les défauts de caractère de Villeneuve, c’est possible. Mais ils ont eu raison de louer son talent de dessinateur. Il était plus artiste qu’ingénieur. Et son goût du dessin sensible et précis nous a valu des œuvres charmantes – tels les excellents relevés de 1685 et le plan de Québec daté de 1691, démontrant l’état des fortifications de la ville pendant le siège de 1690.

Gérard Morisset

AJQ, Greffe de François Genaple, 12 août 1685, 13 nov. 1687.— APQ, Manuscrits relatifs à la Nouvelle-France, 2e série, 1614–1727, IV : 271, 370, 374, 380, 385 ; V : 209, 220, 234s., 237, 303s., 318, 408, 420s., 445, 448, 452s., 476, 617 ; VI : 111, 197s. VII : 240 ; Ordres du roi, XII : 65 ; XIII : 51 ; XV 36, 56, 104s. ; XVIII : 4.— Correspondance de Frontenac (1689–99), RAPQ, 1927–28 : 140s., 144.— P.-G. Roy, Le Sieur de Villeneuve, ingénieur du roi, BRH, X (1904) : 280–282.

Charlesbourg en 1685-1686 . Carte de Robert de Villeneuve
Source: Bibliothèque nationale de France. Dépôt du service Hydrographique de la marine

Carte complète de Villeneuve à la Bibliothèque nationale de France.

Voir aussi : Histoire.

Martin Boutet (1617-1686)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2011 2 commentaires

M. Pierre Dubeau continue de nous « alimenter » de ces liens historiques qui permettent de retrouver nos racines.. Merci encore !

Martin Boutet (1617-1686), arpenteur, ingénieur, professeur de
mathématique, musicien et maître de chapelle.

Voir aussi : Histoire.

Plans de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mars 2011 2 commentaires

Encore un autre lien historique extrêmement enrichissant gracieuseté de M. Piere Dubeau. Un grand merci !


Plans de Québec disponibles aux Archives nationales d’outre-mer (ANOM), Aix-en-Provence..

Voir aussi : Histoire.

La chapelle et le tombeau de Champlain : En deçà du mystère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mars 2011 7 commentaires

Un document à consulter. Un grand merci à M. Pierre Dubeau pour sa collaboration et l’enrichissement de notre site

La chapelle et le tombeau de Champlain

Voir aussi : Histoire.