Michel Bédard
Beauport Express

Ciblé par plusieurs entrepreneurs en construction désireux d’y bâtir de nouveaux immeubles à logements dans la foulée de la densification urbaine prônée par l’administration Labeaume, le secteur Everell de l’arrondissement de Beauport est maintenant protégé. La Commission d’urbanisme et de conservation de Québec autorisera dorénavant tout projet immobilier sur le boulevard Sainte-Anne et la rue Sauriol, entre les rues du Manège à l’ouest, et Francheville à l’est, la falaise au nord et le fleuve Saint-Laurent au sud.

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* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)

Source : Pierre Pelchat, Le Soleil, le 28 mars 2012

(Québec) L’Hôtel-Dieu de Québec veut se départir de l’un des grands bâtiments datant du régime français dans le Vieux-Québec, les Nouvelles Casernes. L’état de détérioration de l’immeuble est passablement avancé.

Le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) estime qu’il en coûterait trop cher pour entreprendre des travaux de préservation du bâtiment d’une longueur de 160 mètres. Une étude réalisée par un architecte a établi ces coûts à 18,9 millions$. À cette facture, il faut ajouter des coûts d’aménagement et d’installation d’un système de chauffage.

La direction du CHUQ estime qu’elle n’a pas les moyens financiers pour assurer la préservation d’immeubles à valeur patrimoniale. À son avis, elle ne peut utiliser les centaines de millions de dollars prévus pour l’agrandissement et la modernisation de L’Hôtel-Dieu de Québec à des fins de préservation du patrimoine bâti. Elle ne ferme toutefois pas la porte à entreprendre de tels travaux si elle peut obtenir un financement supplémentaire des gouvernements.

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La dérive des Nouvelles Casernes et de l’îlot des Palais ce soir à VOX.

Source : Radio-Canada

L’édifice La Fabrique, dans le quartier Saint-Roch, a été ajouté à la liste des lieux historiques nationaux du Canada.

Il abrite depuis 1993 l’École des Arts visuels de l’Université Laval et abritait anciennement une usine de fabrication de soutien-gorge de la Dominion Corset.

L’immeuble témoigne de l’histoire manufacturière du pays. Les corsets et les dessous féminins créés dans ces ateliers ont fait la renommée de la compagnie pendant plus de 100 ans.

La Dominion Corset a été un des principaux employeurs au Canada et un des plus importants manufacturiers de corsets.

Ses produits ont même été vendus en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, en Australie, en France et en Angleterre.

L’immeuble a été acheté par l’Université Laval en 1993.

l’article

L’édifice La Fabrique sur Google Maps.

Agence QMI

(…) La paroisse qui en a le plus lourd sur les bras est Saint-Jean-Baptiste, dans la haute ville, dont l’église, classée monument historique et dans laquelle on trouve un orgue remarquable, aura besoin de travaux évalués à plus de 9 millions $, d’ici huit ans.

La liste est longue. Il faut revoir les fondations, le long de la rue Saint-Jean, puis, nettoyer le parement de pierres.

Et puis, la fenestration, qui date de 1882, est à refaire, côté extérieur, ce qui implique le démontage le nettoyage et le remontage des vitraux, à l’intérieur. Ce n’est pas tout : il y a le plâtre de la voûte qui commence à s’effriter. Tellement qu’on a dû placer un filet protecteur au-dessus du maître-autel.

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* Évidemment, le projet de condos avec logements sociaux est à écarter dans ce quartier …

* Merci à un ami

La Commission travaille actuellement à l’édification du mur mémoire Cartier-Roberval au pied de la falaise qui a vu naître la première colonie française d’Amérique.

À la suite des éboulis de la falaise de Cap-Rouge survenus en août 2003, la Ville de Québec a réalisé des travaux temporaires afin de sécuriser le secteur du chemin de la Plage-Jacques-Cartier localisé au pied de la falaise. Lors de découvertes archéologiques en 2005, la Commission s’est engagée à consolider la falaise auprès de la Ville. Le mur mémoire Cartier-Roberval constitue une partie de ce dispositif de consolidation.

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Véronique Demers
Québec Express

Selon l’abbé Claude Gagnon, responsable de la paroisse Saint-Marguerite-Bourgeoys touchant les églises Saint-Charles et Saint-François-d’Assise qui fermeront leurs portes en 2012, un million de dollars auraient été nécessaires pour remettre à niveau ces lieux de culte.

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Québec exclut la démolition de l’église St-Coeur-de-Marie

Source : Radio-Canada, 30 janvier 2012

La corporation Espace solidaire reçoit 30 000 $ pour réaliser une étude de faisabilité concernant un projet de salle multifonctionnelle à l’église Saint-Jean-Baptiste.

La Ville de Québec et le ministère de la Culture accordent cette somme pour le projet baptisé Ekklesia qui pourrait revitaliser l’église.

Les développeurs souhaitent aménager une salle un peu à l’image de la Chapelle du Musée de l’Amérique française. Des bancs seraient conservés à l’avant pour accueillir les quelques centaines de fidèles le dimanche.

Le reste de la salle servirait à la tenue des soirées, de galas et de conférences. Le projet de 500 places se tiendrait dans la nef de l’église.

L’argent recueilli par la location de la salle pourrait servir à payer l’entretien de l’église qui manque cruellement de ressources.

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Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) Pas question que l’église Saint-Coeur-de-Marie de la Grande Allée soit démolie, assure la Ville de Québec.

«Pour nous, c’est clair qu’on ne peut pas la démolir. Le promoteur le sait, et on va travailler avec lui sur un projet, mais il faut qu’il la con­serve», a indiqué jeudi la con­seillère Julie Lemieux. (…)

Julie Lemieux a d’ailleurs pris acte mercredi avec ses collègues du comité exécutif d’un rapport sur les bâtiments patrimoniaux à protéger sur la Grande Allée.

L’étude, menée par la firme Bergeron et Gagnon, recommande de préciser les pouvoirs de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ) en ce qui a trait à l’interdiction de les démolir. Parmi les options, le rapport propose la bonification des pouvoirs de la CUCQ, qui pourrait passer par «l’adoption d’un règlement municipal sur les démolitions»

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Un billet précédent et cet article du journaliste Antoine Robitaille (Le Devoir)

Source : Karine Gagnon, Le Journal de Québec, 18 janvier 2012

Le maire Labeaume s’inquiète concernant le projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu de Québec, car il ne voudrait pas qu’une mauvaise décision vienne « enlaidir la ville pour des décennies. »

« Ça m’inquiète parce que ça va rester là longtemps si on l’échappe. C’est comme la construction de Saint-Vincent-de-Paul ou ce qu’ils veulent faire au-dessus de l’hôtel Hilton. C’est toujours notre stress, les gestionnaires de la Ville », a exposé le maire.

Le premier élu de Québec participera d’ailleurs, au cours des prochains jours, à une autre réunion bien importante, a-t-il précisé, concernant le projet.

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L’agrandissement de l’Hôtel-Dieu : un sarcophage pour la tour actuelle
La SHQ appelle à la vigilance dans le dossier de l’Hôtel-Dieu

Quelqu’un sait de quoi il parle pour l’hôtel Hilton?