La photo ci-haut (Laetitia Deconinck), je la trouve absolument « parlante »!
Toujours en lien avec le sujet de la surconsommation, je suggère aussi la lecture de cet éditorial, publié ce matin dans La Presse: « (…) Le ménage canadien moyen a sorti près de 70 000 $ de ses poches l’an dernier, soit 3,3 % de plus que l’année précédente. Et pas uniquement à cause de l’inflation: celle-ci n’a progressé que de 2,2 % durant cette période. Nous avons bel et bien dépensé plus. Sur quoi? À peu près tout, montrent les données de StatCan. Le logement, bien sûr, mais aussi le transport, les vêtements, la bouffe, l’alcool, les loisirs. (…) Quand on a tout le nécessaire et pas mal de confort, il ne reste pas grand-chose à acheter. Il faut se rabattre sur la nouveauté. (…) » – Ariane Krol
Bref, pas drôle, la « crise économique » dans notre pays d’abondance… Bon, trève de morale: on est à la veille de Noël, après tout, et il me reste des cadeaux à embaler! ;-)
Source: Isabelle Houde, Le Soleil, 24 décembre 2008.
Plusieurs employeurs ont été pris au dépourvu par l’annonce tardive du nouveau règlement qui permet aux centres commerciaux d’ouvrir leurs portes le 2 janvier. À preuve, environ le quart des magasins de Laurier Québec seront fermés le lendemain du jour de l’An.
Dans la vitrine de la boutique Angela Jones, à Laurier Québec, une affiche explique que le magasin sera fermé le 2 janvier pour permettre à son personnel de prendre un repos mérité et de profiter du temps passé en famille. (…)
Le poids de la concurrence
Ainsi, même si le règlement n’oblige pas les commerces à ouvrir, la concurrence du libre-marché les forcera à le faire, pense Anne Potvin, la secrétaire générale de la Fédération du commerce, affiliée à la CSN, qui rassemble près de 35 000 membres, dont environ 5000 touchés par la nouvelle réglementation du ministre Bachand. «Ce n’est vraiment pas la meilleure décision pour les travailleurs», a-t-elle affirmé en entrevue au Soleil. (…)
La suite. Aussi, entre autres billets: Plus on économise, plus on dépense… et Scène urbaine: frénésie de dernière minute.