Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport en commun »

L’Écolobus: Vous saviez ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2011 13 commentaires

J’utilise l’Écolobus depuis le début (2008), très fréquemment. Mon point de départ vers la Basse-Ville est toujours le même, soit au Parc de l’Amérique Française.

Aujourd’hui, je me retrouve avec des touristes français à cet endroit. En entrant dans le bus, le chauffeur nous informe aussitôt que nous aurons à payer 1$ pour nous rendre à l’autre point de départ situé au Manège Militaire et que nous aurons à débourser à nouveau 1$ pour se rendre en Basse-Ville.

Étonné, surpris, tout comme les touristes français, je m’informe et découvre qu’il faut (pour le trajet Haute-Ville/Basse-Ville) se rendre à l’arrêt du Manège Militaire. Sinon il faut débourser deux fois si, par exemple, nous partons du Hilton en direction de la Basse-Ville. Le principe étant que le trajet a son point de départ du Manège Militaire. Si les touristes du Hilton traversent la rue et vont à l’arrêt du côté sud, il n’y a pas de problème.

Le chauffeur ajoute que cette politique n’est pas suivie par tous ses collègues. J’en sais quelque chose. C’est la première fois qu’on m’en informe depuis que l’Écolobus est payant.

Les touristes n’y comprenaient rien, et moi non plus.

Au retour de la Basse-Ville, à l’arrêt du traversier Québec-Lévis, un autre chauffeur était en pleine discussion avec des touristes du Nouveau-Brunswick qui avaient pris le bus un peu plus loin, croyant pouvoir aller en Haute-Ville. Même problème. Même exigence du déboursé de 1$ à deux reprises. Si ces derniers, au lieu d’embarquer au Musée de la Civilisation, du côté nord, avaient traversé la rue pour prendre le bus du côté sud, ils n’auraient pas eu cette savante explication du chauffeur.

Les touristes n’y comprenaient rien, et moi non plus.

Vous avez une explication ? Merci.

P.S. Pour une ville touristique, voici une excellente façon de compliquer inutilement les choses.

Voir aussi : Transport en commun.

Tramway : pour en finir avec le fatalisme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mai 2011 48 commentaires

Catherine Boisclair, Présidente d’Accès transports viables
Xavier Mercier Méthé, Coordonnateur aux dossiers

La sortie de Carole Després, professeur à l’Université Laval, nous rappelle qu’il y a deux attitudes face à un problème complexe comme celui de la mobilité durable : ne rien faire par fatalisme, ou essayer de trouver des solutions.
Vrai, une partie importante de la population vit présentement en banlieue et il est très difficile de la desservir adéquatement par le transport collectif, notamment le tramway. Ce que la chercheuse oublie, c’est que les gens ont adopté ce mode de vie parce que les conditions étaient réunies : autoroutes, voitures abordables, pétrole bon marché…
Or, ce mode de développement est un cul-de-sac

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Des minibus en aluminium, Québec pourrait-elle être intéressée ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mai 2011 6 commentaires

Source : Sophie Gauthier, Journal de Québec, le 11 mai 2011

SAGUENAY – Un consortium de partenaires qui œuvrent dans le domaine de l’aluminium présente un prototype de minibus électrique en aluminium. L’annonce de ce projet a eu lieu à l’ouverture du Salon de la Vallée de l’aluminium en affaires 2011, qui se tient à Saguenay.

Alcoa, Alouette et Rio Tinto Alcan font partie des joueurs qui ont uni leurs efforts pour mettre au point ce prototype. «Trois alumineries ensemble, c’est la première fois que ça se faisait», a commenté le directeur technologies et Innovations chez Alcoa, Gilles Dufour.

Léger et écolo

Ce modèle de véhicule se démarque entre autres par son poids, selon les concepteurs. «Ce projet est bien au-delà des performances des autres produits du genre sur la planète et on veut en faire un modèle de véhicule écologique», a souligné le directeur technique du Centre national du transport avancé, Sylvain Castonguay.

Le prototype que l’on souhaiterait voir rouler sur les routes en novembre 2013 représentera une économie de 50 000 litres de carburant par année. Ses coûts de fonctionnement seront dix fois moins élevés qu’un véhicule régulier du même type.

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Un produit québécois, en aluminium et qui semble être très peu couteux à faire fonctionner; les minibus italiens qui serpentent le Vieux-Québec sont-ils condamnés à laisser leur place ?

Devrait-on augmenter la flotte d’Écolobus malgré leur manque de fiabilité?

Voir aussi : Transport en commun.

S’inspirer d’ailleurs: 181 000 habitants et un tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2011 91 commentaires

* Un lecteur assidu (B. Fortier) nous souligne cette nouvelle: Une Ville de 181 000 habitants qui vient d’inaugurer son tramway.

La nouvelle dans cette ville qui a patienté avant d’en voir l’arrivée

Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.

Vers une meilleure cohésion des services d’autobus métropolitains

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2011 Commentaires fermés sur Vers une meilleure cohésion des services d’autobus métropolitains

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 28 avril 2011

(Québec) Prendre l’autobus à Québec ou à Lévis, voire dans une MRC limitrophe, et se promener partout dans la région avec un seul laissez-passer, sans perdre de temps avec les correspondances. C’est l’objectif que se donne la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).

Le laissez-passer métropolitain permet déjà aux usagers de se déplacer sur la rive sud comme sur la rive nord – et même entre les deux grâce aux traversiers – sans avoir à payer pour deux titres de transport. L’instrument est offert à 111,25 $ par mois au tarif général (70,65 $ pour les aînés et 89,70 $ pour les étudiants), ce qui représente une économie d’environ 30 % sur le prix combiné des laissez-passer du Réseau de transport de la Capitale (RTC) et de la Société de transport de Lévis (STLévis).

Le manque à gagner des sociétés de transport, qui voient ainsi leurs revenus potentiels baisser, est assumé à parts égales par la CMQ et le ministère des Transports du Québec (MTQ) depuis 2005. L’an dernier, ceux-ci ont déboursé 90 000 $ chacun pour faciliter les déplacements interrives. Cela représente plus de 5000 laissez-passer subventionnés dans l’année.

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Voir aussi : Québec La cité, Transport en commun.

Autoroute Robert-Bourassa: Pas de voie réservée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 avril 2011 135 commentaires

Annie Morin * Avec la collaboration de Pierre-André Normandin
Le Soleil

(Québec) La Ville de Québec change son fusil d’épaule et demande au ministère des Transports du Québec (MTQ) d’oublier la voie réservée prévue sur l’autoroute Robert-Bourassa.

«Nous, on n’est pas très favorables à une voie réservée. On pense que ce n’est pas vraiment certain que ça va rendre la circulation plus fluide», a laissé tomber jeudi matin le maire Régis Labeaume

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* Merci à A. Bernatchez

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* A relire (Pages 69 et 70) du Plan de Mobilité Durable (Pour vivre et se déplacer) Extrait: « Il est donc essentiel que sur certains tronçons d’autoroute et quelques grandes artères, une voie soit strictement réservée aux véhicules de transport en commun »

Voir aussi : Transport en commun.

RTC: Nouveaux titres de transport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 avril 2011 4 commentaires

Le RTC est heureux d’offrir de nouveaux titres de transport, adaptés aux différents besoins : le laissez-passer 2 jours, le laissez-passer 7 jours et l’ÉtéBus. Ces nouveaux titres seront en vente dans tous nos points de vente à compter du 2 mai.

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* Merci à Manu

Rappel: Québec Urbain célèbre ses 10 ans

Voir aussi : Transport en commun.

La tête des ponts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 avril 2011 18 commentaires

* Récemment un billet a été publié sur Québec Urbain quant à une nouvelle vision de l’autoroute Laurentienne. L’un des auteurs de ce projet m’a transmis un autre document fort intéressant, soit sa vision quant à « la tête des ponts ». En voici les principaux éléments, à l’heure d’un débat qui s’avère passionnant

Le projet permet de mettre en place l’expérience spatiale, avec toutes les contraintes physiques, urbanistiques, volumétriques et fonctionnelles devant être cohérentes à cette volonté et à la zone choisie, le croisement des autoroutes 20 et 73.

-Le projet offre un stationnement incitatif de 10 000 places, une promenade marchande avec 4400m2 de surface commerciale (services durée limitée), et une station intermodale avec 7000m2 de surface commerciale (services durée prolongée). Le projet dessert les autobus municipaux, inter-rives et régionaux, le futur tramway, les trains régionaux et les vélos. Le projet repense l’échangeur actuel pour en faire un échangeur circulaire, mais sans voie superposée (contrairement à l’échangeur Turcot), il récupère l’espace au centre de l’échangeur à des fins utiles, mais ne réduit pas significativement l’emprise de l’échangeur, il optimise plutôt celle-ci.

Tout comme le projet de l’autoroute Laurentienne, le projet tente de repenser l’autoroute comme un lieu pouvant être réhumanisé. Il tente de voir les potentiels de ce lieu au-delà de son aspect très technique. L’autoroute et ses friches sont aujourd’hui des lieux inutilisés et inutilisables, non pas à cause de contraintes spatiales, mais bien à cause de contraintes techniques, normatives et législatives. Ils détiennent pourtant un fort potentiel quand l’on pense à l’intermodalité et aux transferts de l’automobile vers des modes de transports alternatifs. 94 000 m2 pourraient être récupérés seulement au niveau de l’échangeur.

Il y a plus de 183 000 véhicules par jour traversant l’échangeur de la 20 et de la 73.
Le groupe de travail sur la mobilité durable recommande de doubler d’ici 2030 la part modale du transport en commun, à Québec et à Lévis, soit de la porter à :

– 26% à l’heure de pointe et 20% sur une base quotidienne dans l’agglomération de Québec.
– 11% à l’heure de pointe et 5% pour une période de 24 heures à Lévis. Pour les déplacements de Lévis vers l’agglomération de Québec, la part modale du transport en commun passerait de 8% à 16% sur une base quotidienne et de 12% à 24% à la période de pointe du matin.

Et malgré ces visées, nous nous obstinons à faire des stationnements incitatifs à la capacité ridicule (par exemple : 1200 places dans les plus gros de Montréal). Serait-ce à dire que les dirigeants n’ont pas le courage de leurs propres recommandations.

Le projet proposé inclus un stationnement incitatif situé au centre de l’échangeur de 10 000 places, ce qui représente 5% de récupération des véhicules traversant ce carrefour autoroutier. Bien sûr, d’autres stationnement incitatifs devrais être prévus en amont de la rencontre des axes autoroutier, soit du côté de Saint-Romuald, Saint-Nicolas, ou Breakeyville. Bien sûr, la partie existante du transport en commun est incluse aux projections du comité de mobilité durable, mais même après analyse des enquête OD, les constats demeurent semblables (analyse basée sur l’enquête OD 2006 et les rapports Diagnostic du MTQ 2002). Même en considérant les véhicules qui ne sont pas des automobiles, le potentiel de récupération du lieu choisi est très grand.

On parle ces temps-ci de requalifié la tête des ponts du côté nord et d’y insérer une station intermodale, alors que les rapports du MTQ indique clairement que le problème se retrouve d’abord du côté sud et lors de la période de pointe du matin. Mettre la station intermodale du côté sud serait plus efficace, permettant non seulement de désengorger le traffic de ce côté le matin, mais aussi de diminuer celui du côté nord le soir, grâce à une diminution des gens traversant les ponts en automobiles pour aller à Québec. De plus, les déplacements en direction de Québec (tout motifs confondus) sont beaucoup plus nombreux que ceux en direction inverse. Puis, après avoir traversé les ponts, les gens n’auront plus le goût de changer pour le transport en commun, encore une fois le facteur humain n’est pas considéré par le MTQ.

Cessons de parler de TGV et commençons par parler d’une seconde voie de chemin de fer du côté Sud (les chemins de fer sont classés en 3 classes, et les classes 1 en direction de Montréal et en partance de Québec ne se retrouvent que du côté sud). L’ajout d’une voie permettrait aux trains régionaux une efficacité suffisante pour le marché Québécois; un train allant à 150km/hre serait amplement suffisant si ce même train n’aurait pas besoin de s’arrêter et de se ranger de côté constamment pour laisser passer le train en direction inverse.

* Texte de Nicolas Labrie

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Les intentions du gouvernement

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Tramway à Québec, Transport en commun.

Devrait-on augmenter la flotte d’Écolobus malgré leur manque de fiabilité?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2011 36 commentaires

Le RTC veut augmenter sa flotte d’autobus électriques fabriqués par Techno-Bus malgré leur fiabilité exécrable. Qu’en pensez-vous?

Le Réseau de transport de la capitale souhaite notamment étendre le service d’autobus électrique dans d’autres quartiers de la ville. L’organisme veut donc en acheter d’autres et construire un centre d’entretien uniquement pour ces véhicules, au coût de 7,3 millions de dollars.

« J’ai hâte de voir la prochaine demande du RTC, car si ils en veulent des nouveaux, ça va prendre beaucoup d’argumentaires pour justifier ces achats. Écoutez, j’ai entendu parler de beaucoup de difficultés et d’appels fréquents chez le fabricant; alors, ça démontre une très mauvaise expérience », exprime M. Hamad.

via Annie Saint-Pierre du Journal de Québec.

Voir aussi : Transport en commun.

Des milliards en augmentation de valeur foncière grâce aux SLR

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2011 2 commentaires

Une étude montrant l’effet de l’arrivée prochaine de streetcars dans les rues de Washington prévoie qu’il faut s’attendre à une augmentation de la valeur foncière des terrains voisinant la route prévue de 10 à 15 milliards de dollars. Cette accroissement est partagée à part égale entre l’augmentation des immeubles existant et le développement de nouveaux projets, gracieuseté du pouvoir d’attraction du système léger sur rails.

Pour en arriver à des montants aussi important, l’étude se base sur des résultats similaires observés suite à l’implantation de tramways à Portland, Denver, Charlotte et Minneapolis/St. Paul.

Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec, Transport en commun.