Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La Ville de Québec obtient plus de pouvoirs en matière d’expropriation pour les immeubles abandonnés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2018 8 commentaires

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

La Ville de Québec et les autres municipalités de la province viennent d’obtenir les outils légaux qu’elles réclamaient depuis plusieurs années afin d’exproprier les propriétaires délinquants qui laissent leur immeuble à l’abandon.

Le projet de loi 155, qui aura pour effet de modifier plusieurs lois dans le monde municipal, a été adopté sans tambour ni trompette par les députés provinciaux mercredi.

En chambre, le ministre des Affaires municipales Martin Coiteux a confirmé cette semaine que les villes auront désormais le droit d’exproprier «un immeuble délabré lorsqu’il y a refus ou incapacité réitérés du propriétaire de faire les travaux nécessaires et que l’immeuble est vacant depuis une période prolongée, c’est-à-dire depuis au moins un an».

La notion litigieuse de «risque pour la santé ou la sécurité des personnes», difficile à prouver selon les municipalités, semble avoir été évacuée. Il n’a toutefois été possible de le vérifier puisque le texte de loi n’était pas accessible en fin de journée, vendredi, sur le site web de l’Assemblée Nationale.
Jointe par Le Journal, l’attachée de presse du ministre des Affaires municipales Martin Coiteux assure que cette fois-ci, c’est la bonne. «Monsieur Labeaume a eu les pouvoirs qu’il souhaitait. On a répondu à ses demandes», a indiqué Marie-Ève Pelletier. Une première tentative de renforcer la loi en matière d’expropriation avait échoué en juin 2017, au grand dam du maire de Québec.

Méfiant en point de presse, vendredi après-midi, Régis Labeaume n’était pas encore prêt à célébrer. Il a rappelé que le gouvernement lui avait déjà joué un tour l’an dernier en retirant les dispositions recherchées du projet de loi 122 dans la version finale du texte de loi.

Le ministre Martin Coiteux disait alors craindre les abus. «On voulait faire preuve d’une certaine prudence pour éviter l’exagération dans l’utilisation de ces pouvoirs-là», avait-il déclaré à l’époque.

«Moi, j’ai lu les derniers changements mais chat échaudé craint l’eau froide. On va faire une dernière lecture là-dessus pour savoir si c’est conforme à ce qui nous a été dit parce que la dernière fois, il y avait eu des petits changements alors permettez-moi de refaire une petite lecture avant de répondre», a réagi M. Labeaume.

Ce dernier, un brin optimiste, a néanmoins évoqué le cas de la Maison Pollack qui pourrait enfin se régler. «Là, si tout va bien, on aurait plus de latitude. Alors on avance. Pour les bâtiments possédés par les voyous de l’immobilier, c’est toujours compliqué mais on avance… Si on vivait un cas similaire à la boucherie Bégin, ça pourrait aller vite», a-t-il également observé, réservant toutefois ses commentaires finaux pour un prochain point de presse.

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Voir aussi : Message d'intérêt public.

Construction non résidentielle à Québec: hausse majeure de la valeur des permis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2018 Commentaires fermés sur Construction non résidentielle à Québec: hausse majeure de la valeur des permis

* Infographie (Le Soleil)

Jean-François Néron
Le Soleil

La valeur des permis de construction et de rénovation non résidentiels à Québec atteint 178,3 millions $ pour les trois premiers mois de 2018, dépassant de plus du double la valeur moyenne des quatre dernières années. À l’inverse, la valeur des permis résidentiels émis pour la même période n’a jamais été aussi basse depuis 2014.
Les statistiques de la Ville de Québec soufflent le chaud et le froid. De janvier à mars, la valeur combinée des permis résidentiels et non résidentiels s’élève à 254,1 millions $. C’est près de 100 millions $ de plus que la moyenne 2014-2017.

«Cette hausse est rendue possible en raison de permis liés à la construction du nouveau centre hospitalier sur le site de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et de plusieurs projets de résidences pour personnes âgées», explique un document fourni par la Ville.

«C’est la plus grosse année des cinq dernières, s’est réjoui Régis Labeaume, jeudi midi, en marge d’une rencontre de la Communauté métropolitaine de Québec. Les gens pensent qu’il y a un ralentissement, ajoute-t-il, sur un ton signifiant qu’ils sont dans l’erreur. On n’a pas vu ça depuis cinq ans. Ce n’est pas un projet particulier de quatre maisons», renchérit le maire pour indiquer que les projets en cours sont importants.

Baisse dans le résidentiel

Mais parlons-en des quatre maisons. Paradoxalement, la valeur des permis de construction et de rénovation résidentiels est au plus bas depuis 2014 pour les trois premiers mois de l’année avec 75,9 millions $. Elle était de 110,9 millions $ en 2017 et de 84,2 millions $ en 2016.

«On avait prévu une baisse en 2018 des mises en chantier résidentiel, explique Élisabeth Koulouris, chef analyste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

Elle rappelle que cette baisse est perceptible depuis déjà quelques années. Bien que la région affiche un très faible taux de chômage et qu’il y a pénurie de main-d’œuvre, la capitale ne connaît pas une phase de forte création d’emplois. «Ça change la demande d’habitation dans la construction et la revente», précise Mme Koulouris.

D’autre part, elle ne s’étonne pas des nombreuses mises en chantier de résidences pour personnes âgées. Selon elle, les promoteurs s’ajustent à la courbe démographique. Le nombre de personnes de 75 ans s’est accéléré au cours des dernières années.

L’année 2018 devrait voir l’aboutissement de nombreux projets dans le marché locatif traditionnel (excluant les résidences pour personnes âgées). Le taux d’inoccupation actuel de 4,5 % devrait atteindre 6,5 % d’ici 2019. Mme Koulouris ne s’attend pas à une augmentation de la demande à court terme.

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Voir aussi : Commercial, Condo, Industriel, Résidentiel.

Francis Vachon: la face cachée de la photo

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2018 Commentaires fermés sur Francis Vachon: la face cachée de la photo

Francis Vachon, créateur de Québec Urbain, a un parcours fascinant.

Il a lancé ce blogue il y a presque 17 ans. Devant le nourrir en photos et aimant en faire, il a un jour pris la décision d’un congé sabbatique alors qu’il était fonctionnaire fédéral. C’était pour étudier en photojournalisme au Loyalist College de Belleville (Ontario).

Il pouvait évidemment laisser tomber le blogue Québec Urbain mais il a eu la bonne idée de demander à des gens de le maintenir en vie malgré son absence, parmi ceux qui fréquentaient le site. J’en étais. A son retour, il a fait le grand saut et a quitté la fonction publique pour devenir photographe de presse pigiste. Il collaborre actuellement avec de nombreux quotidients et périodiques comme Le Devoir, The Gazette, The Globe and mail, The National Post ou avec l’agence Presse Canadienne. Ses photos ont été aussi publiées internationalement, entre autres dans le New York Times, le Canadian Geographic, Sports Illustrated, The Whashington et GEO.

Au cours des années, son talent créatif s’est aussi exprimé par cette cette vidéo sur Youtube visionnée 2 514 575 fois.

En écrivant sur son blogue Le Droit à l’image au Québec, il a réalisé que plus de 100 000 personnes l’avait consulté. Ce qui mena à de nombreuses conférences sur le sujet.

Le créateur du début n’a pas changé. Il récidive avec un ouvrage entièrement consacré à pouvoir prendre et diffuser des images en toute légalité: « La face cachée de la photo ».

La récente démocratisation de la photo amène de nombreux questionnements :

Ai-je le droit de publier une photo d’un inconnu sur Internet sans son autorisation?
Suis-je autorisé à photographier la maison de mon voisin? Un policier? Est-ce que j’ai le droit de publier ces photos?
La publication des photos du dernier party de bureau pourrait-elle me valoir une poursuite?
Est-ce qu’une photo achetée sur une banque d’image en ligne m’autorise à l’utiliser dans n’importe quel contexte ?
Quelles images puis-je partager sur mes réseaux ?

Pour se procurer le livre

Voir aussi : Photographies citadines, Publications & ressources Internet.

Autobus gratuit pour de futurs propriétaires immobiliers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2018 2 commentaires

Alexandre Duval
Radio-Canada

Dans l’espoir d’attirer de nouveaux acheteurs et locataires, certains promoteurs immobiliers de Québec auront bientôt une offre alléchante à leur faire : un an d’autobus gratuit avec le Réseau de transport de la capitale (RTC) et un an d’abonnement à Communauto.

Ce « Forfait transport », élaboré par l’organisme Mobili-T, sera officiellement lancé le 25 avril à Québec. La valeur des abonnements offerts gratuitement atteint environ 1200 $ pour chaque nouveau propriétaire ou locataire.

« On sait que le transport, ça représente souvent un pôle important de dépenses dans les ménages », indique la coordonnatrice de Mobili-T, Véronique Samson.

L’objectif du Forfait n’est pas nécessairement que les futurs propriétaires et locataires abandonnent leur voiture, mais plutôt qu’ils profitent de leur nouvelle habitation pour se familiariser avec d’autres façons de se déplacer.

(…)

Pour l’instant, cette liste est plutôt courte. À ce jour, seulement deux promoteurs de Québec se sont joints à l’initiative : les Écocondos Origine et Tergos.

(…)

Quant à la tour Origine de la Pointe-aux-Lièvres, 40 des 94 unités sont toujours à vendre. Ce sont donc quelques dizaines de nouveaux propriétaires qui pourraient bénéficier du Forfait dès le 25 avril.

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Voir aussi : Transport en commun.

RTC: recherche d’un usager régulier du transport en commun pour siéger sur le conseil d’administration

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 avril 2018 Commentaires fermés sur RTC: recherche d’un usager régulier du transport en commun pour siéger sur le conseil d’administration

Le RTC est présentement à la recherche d’une personne pour combler un des postes d’administrateur usager des services de transport en commun régulier au sein de son conseil d’administration.

DESCRIPTION DU POSTE

Le poste d’administrateur au conseil d’administration du RTC implique de devoir participer :

• à des séances de travail des membres du conseil d’administration, lesquelles ont présentement lieu le mardi, de 9 h à 14 h, et ce, à raison d’un minimum de dix séances par année;

• aux assemblées publiques du conseil d’administration, lesquelles ont présentement lieu le mercredi, à partir de 17 h, et ce, à raison d’un minimum de dix séances publiques par année. Il est également possible que d’autres rencontres s’ajoutent au calendrier des assemblées publiques;

• à des rencontres de travail de deux comités techniques du conseil d’administration. La fréquence, l’heure et la durée de la rencontre de travail sont variables selon la nature du comité. Il faut toutefois noter que certains comités siègent une fois par mois.

EXIGENCES DU POSTE

La personne désirant devenir administrateur du RTC devra :

• être un usager, sur une base régulière, des services de transport en commun régulier du RTC;

• détenir un diplôme d’études postsecondaires et une expérience d’un minimum de 10 ans dans l’une des compétences suivantes :

o Gestion financière ou comptabilité;
o Technologies de l’information;
o Communications et affaires publiques;
o Marketing et commercialisation;
o Ressources humaines et relations de travail;
o Droit;
o Audit et gestion des risques;
o Gestion de projets;
o Gouvernance;

• être doté d’une bonne connaissance du transport en commun du RTC ainsi que des enjeux reliés au transport dans l’agglomération de Québec.

En plus des critères mentionnés ci-devant, la disponibilité et la motivation seront également prises en compte dans la sélection. Avoir siégé à un conseil d’administration est considéré comme un atout.

Ce poste comporte une rémunération annuelle établie conformément au Règlement no 322 concernant la rémunération des membres du conseil d’administration du Réseau de transport de la Capitale (RTC), laquelle s’élève présentement à 15 067,31 $.

Les personnes intéressées doivent postuler en ligne sur notre site Internet avant le 30 avril 2018 à 12 h en joignant une lettre démontrant leur motivation à occuper ce poste ainsi que leur curriculum vitae.

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Voir aussi : Message d'intérêt public, Transport en commun.

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