Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La démolition de l’église du Très-Saint-Sacrement envisagée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2018 11 commentaires

Jonathan Bernard
FM 93

Le FM93 a appris que l’église Saint-Sacrement, située au haut de la côte du même nom, pourrait fermer et même passer sous le pic des démolisseurs.

C’est l’une des éventualités à l’étude alors que les coffres de la fabrique sont à sec, et que des travaux de l’ordre de 3M$ seront nécessaires dans un horizon de 10 ans.

Environ 75 paroissiens ont été informés de cette hypothèse vendredi dernier lors d’une assemblée lors de laquelle le conseil de fabrique a dressé un sombre portrait de la situation.

L’église se trouve dans un tel état de détérioration qu’un paroissien nous a confié que c’était comparable à «la gangrène».

Le curé de la paroisse, le père Gérard Busque, a refusé de confirmer cette information, indiquant qu’il était prématuré d’avancer une telle éventualité. Qu’un rapport avait été commandé par l’Archevêque afin d’avoir un portrait complet de la situation.

Au Diocèse, le Vicaire général nous a indiqué que la situation de l’église était «difficile», voire même «très critique».

Mgr Marc Pelchat n’a pas caché que les paroissiens de la nouvelle paroisse fusionnée auront à réfléchir sur la nécessité de conserver trois églises, soit l’église Saint-Charles-Garnier, Saint-Michel-de-Sillery, et celle du Très-Saint-Sacrement. Le même genre d’exercice que celui effectué dans la nouvelle grande paroisse Saint-Jean-Baptiste, et qui a mené à la désacralisation de l’église du même nom.

Une réflexion qui devra être guidée par l’ampleur des travaux de maçonnerie et de toiture. Des travaux qui étaient insoupçonnés avant l’effondrement en mai dernier d’une partie de la façade ouest.

Depuis, des travaux de plus de 775 000$ ont été réalisés pour sécuriser la façade et solidifier les deux clochers. Une facture qui a complètement fait disparaître le coussin d’environ 400 000$ que possédait la fabrique.

De surcroît, le Diocèse a accordé un prêt de 300 000$ à la fabrique afin qu’elle puisse payer ses factures. Un prêt qui sera difficile à rembourser, puisque les entrées d’argent annuelles couvrent à peine les coûts d’opérations.

La date effective de la fusion des trois paroisses, soit le 1er janvier 2019, pourrait marquer la fin des activités pastorales entre les murs de l’église construite entre 1919 et 1923.

Une date, qui aurait été mentionnée lors de la rencontre, mais que le père Busque et le Diocèse ont refusé de nous confirmer.

En guise de remplacement, on envisagerait de construire sur le site un tout nouveau centre communautaire multifonctionnel.

Le monastère situé à l’arrière de l’église pourrait également changer de vocation, puisque les Pères du Très-Saint-Sacrement, et les autres religieux qui y résident compteraient quitter les lieux d’ici cinq ans.

À terme, les paroissiens seraient invités à se recueillir à l’église Saint-Charles-Garnier, comme ce fut le cas durant la fermeture temporaire de l’église du Très-Saint-Sacrement.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Six notable moments in the Château Frontenac’s 125-year history

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2018 Commentaires fermés sur Six notable moments in the Château Frontenac’s 125-year history

* Photo: Fairmont

Karen Burshtein
Canadian Geographic

A castle with turrets on a hill overlooking a mighty river and a quaint old town: it does strike a pose. Little wonder, then, that the Fairmont Le Château Frontenac in Quebec City claims to be the most photographed hotel in the world. In this time of ubiquitous smartphone cameras and social media posts, that’s a difficult claim to quantify. What isn’t in doubt, though, is the hotel’s place in the Canadian passport (check page 24) and in the pages of history.

The grand railway hotel, which this year celebrates its 125th anniversary, has borne witness to some notable moments in Canadian politics and pop culture. Even its location is significant: it was built on the site of the 1864 Quebec Conference, where the fathers of Confederation met to continue hammering out the British North America Act. Here’s a look back at some other historic happenings in the life of the Château Frontenac.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Nouveau garage municipal et nouvelle caserne de pompiers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2018 Commentaires fermés sur Nouveau garage municipal et nouvelle caserne de pompiers

Bon matin! Je travaille pour le CAA-Québec (8000 Rue Armand-Viau Nord) à Québec. On a un grand stationnement employé, et depuis quelques jours la partie nord-est de ce dernier est occupés par des roulottes et camions de construction. J’ai fait le tour du web pour finalement trouver ce qui se passe, ils vont prendre une petite partie du stationnement, et construire un nouveau garage municipal et une nouvelle caserne de pompiers.

Les plans et les photos, je les ai trouvés avec l’appel d’offre (# 50516 je crois) sur le SEAO

* Merci à un fidèle lecteur (Olivier Bouchard)

Voir aussi : Industriel, Institutionnel, Québec La cité.

Une pétition pour transformer l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2018 2 commentaires

Accès Transports Viables

D’axe nord-sud, l’autoroute Laurentienne s’étend depuis le quartier Saint-Roch, à la fin de la rue Dorchester, jusqu’aux Laurentides et la Réserve faunique des Laurentides.

Sa construction s’est effectuée en trois phases. Le premier tronçon, situé entre la rue Dorchester et le boulevard Wilfrid-Hamel, a été construit en 1956 pour ensuite être prolongé d’environ 10 kilomètres jusqu’à Notre-Dame-des-Laurentides en 1963. Fait intéressant: il s’agissait alors du boulevard Laurentien. Ce n’est qu’en 1983 que le boulevard fut transformé en autoroute. Finalement, un dernier tronçon d’environ 10 km a été aménagé jusqu’à Stoneham en 1994, complétant ainsi l’autoroute Laurentienne que nous connaissons aujourd’hui.

En février dernier, le Ministère des transports, de la mobilité durable et de l’électrification des transports annonçait l’élargissement de la section située entre la rue de la Faune et le boulevard Louis-XIV dans le but d’y améliorer la fluidité de la circulation automobile. D’autres travaux majeurs d’élargissement sont également prévus sur le tronçon situé entre le boulevard Louis-XIV et la rue de la Croix-Rouge.

Cette situation nous préoccupe à plusieurs égards, notamment dans le contexte où la construction du nouvel amphithéâtre de Québec et la réalisation de l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres semblait être annonciatrice d’un renouveau pour le secteur. Nous considérons que l’autoroute Laurentienne crée actuellement un véritable «no man’s land» à la jonction de cinq importants quartiers du centre-ville de Québec, situation à laquelle la conversion de cette portion d’autoroute en boulevard urbain pourrait remédier.

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La pétition

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Tous les billets quant à l’autoroute Laurentienne sur Québec Urbain

Voir aussi : Message d'intérêt public.

Monastère des Augustines: retour sur les travaux des toits de cuivre, du clocher et de sa cloche

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2018 Commentaires fermés sur Monastère des Augustines: retour sur les travaux des toits de cuivre, du clocher et de sa cloche

Très intéressant pour les gens qui aiment l’Histoire.

Hugues St-Pierre, guide, Musée du Monastère des Augustines
Les actualités du monastère

À l’été 2017, le Monastère des Augustines a procédé à une cure de rajeunissement de plusieurs de ses éléments architecturaux de cuivre. Plus précisément, les toits de la chapelle, de la sacristie et de l’église ont été changés. De plus, le clocher et le toit de la rotonde, eux aussi recouverts de cuivre, ainsi que la cloche, en plomb, ont fait l’objet d’une réfection. Ces travaux ont d’ailleurs servi d’occasion pour analyser la girouette du clocher, représentant un coq, pour installer à la structure du clocher des répliques de grilles qui s’y trouvaient autrefois, ainsi que pour procéder à la restauration des grilles originales. Nous décrirons ici plus en détail ces différents éléments, tout en y ajoutant une touche historique. Une attention particulière sera donnée au clocher et à sa cloche, deux éléments à l’historique nébuleux qui méritent d’être davantage développés.

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Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Projet - Les Augustines.

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