Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pour des villes à échelle humaine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 décembre 2017 2 commentaires

Le Fil

Dans son récent ouvrage, le chargé de cours Jérôme Lapierre met en lumière l’aménagement urbain et l’architecture d’avant-garde de trois villes scandinaves

Une ville agréable et stimulante, une ville à échelle humaine doit offrir une grande qualité de vie à ses citoyens. Plusieurs stratégies architecturales et d’aménagement urbain permettent d’aboutir à un tel résultat. Un tel endroit se caractérise notamment par des bâtiments limités à quelques étages de hauteur, par des lieux de travail et des commerces situés à proximité des résidences et par la présence de parcs. Mentionnons également des espaces publics toujours animés et des pistes cyclables pour le transport durable. La qualité de la vie urbaine, c’est aussi se sentir en sécurité et vivre dans un environnement propre.

Ces observations constituent le cœur de l’ouvrage Les interactions entre les gens, l’architecture et l’espace public. Cette plaquette de 70 pages abondamment illustrées a été lancée il y a quelques semaines par l’École d’architecture. Son auteur, Jérôme Lapierre, est architecte et chargé de cours. En 2013, il a reçu le prix de Rome en architecture – début de carrière, du Conseil des arts du Canada. Cette distinction lui a permis d’effectuer un stage d’un an à Copenhague, capitale du Danemark, chez Gehl Architects, un bureau de consultation réputé pour ses méthodes et ses solutions dans la conception de villes à échelle humaine.

Dans son livre, Jérôme Lapierre met l’accent sur l’aménagement urbain et l’architecture d’avant-garde que l’on retrouve à Copenhague, mais aussi à Stockholm et à Malmö, en Suède. Au fil des pages, l’auteur présente plusieurs exemples des meilleures pratiques en la matière. Selon lui, Copenhague est parmi les villes qui ont le mieux conçu l’espace public. Le développement à échelle humaine y est privilégié depuis 1960. La ville est maintenant une référence mondiale en ce qui concerne l’innovation en architecture. Elle se distingue, en outre, par sa taille, le réaménagement et le nettoyage du port, un transport efficace ainsi que l’utilisation des vélos.

La suite

Une entrevue à Radio-Canada

Un billet précédent

Voir aussi : Publications & ressources Internet, S'inspirer d'ailleurs.

Le 209, rue Saint-Paul

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 décembre 2017 1 commentaire

Source : Catherine Bouchard, Le Journal de Québec, le 24 décembre 2017

Un promoteur et la propriétaire d’un immeuble vétuste de la rue Saint-Paul, à Québec, estiment que la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ) ferme les yeux sur des rapports inquiétants sur la sécurité du 209, rue Saint-Paul, au profit de la conservation de l’aspect patrimonial de la bâtisse.
Dominique Albernhe possède le 209, rue Saint-Paul depuis 2011. Elle essaie de vendre la bâtisse, qui a déjà fait l’objet d’un incendie, depuis environ 2014. Un véritable calvaire, puisque la restauration du bâtiment – rapports à l’appui – nécessite des travaux de plus d’un million de dollars. L’évaluation municipale est de 405 000 $, selon Mme Albernhe.
Un entrepreneur de Saint-Hyacinthe, Dominic Rodier, a voulu acquérir la bâtisse de Mme Albernhe, sous la condition d’obtenir un permis de démolition, ce que la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ) refuse.

la suite

Le 209, rue Saint-Paul sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Pavillon Pierre Lassonde, Résidentiel.

L’immeuble de la CNESST vendu et sera rénové

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 décembre 2017 Commentaires fermés sur L’immeuble de la CNESST vendu et sera rénové

Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 24 décembre 2017

EXCLUSIF / La Ville de Québec devait acheter le siège social de la CNESST (ex-CSST) qui sera abandonné après le cafouillage d’un projet de rénovation de 130 millions $; l’immeuble était condamné à la démolition pour cause de pieux de fondation fissurés. Mais voilà qu’un promoteur privé assure que l’édifice est sécuritaire et décaisse des millions pour l’acquérir dans le but d’y louer des bureaux, a appris «Le Soleil». L’immeuble en question est planté au 524 de la rue Bourdages. Début 2014, Le Soleil révélait que la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) — son nom de l’époque — lançait un agrandissement des lieux pour y regrouper quelque 1700 travailleurs. Mais, après avoir dépensé plus de 20 millions $, une mauvaise surprise : début 2015, nous annoncions que les 180 pieux de fondation étaient si abimés que le chantier arrêtait. Encore un an plus tard, nous apprenions que le projet était mort et enterré, que la bâtisse de la désormais Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) serait détruite.
L’organisation publique construit d’ailleurs un nouveau siège social dans l’écoquartier d’Estimauville. Livraison attendue en 2021.
Le promoteur immobilier Marc Simard, président des Immeubles Simard, affirme que ses experts jugent l’édifice réparable. «Il n’est pas question de le démolir. […] Il y a une problématique des pieux, on l’a regardée avec les ingénieurs, il y a de l’argent à mettre dessus, mais ce n’est pas si dramatique que ça.»

la suite

La CNESST déménagera son siège social dans l’écoquartier D’Estimauville.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.

Autres billets récents