Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La culture, c’est aussi l’architecture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juillet 2016 Commentaires fermés sur La culture, c’est aussi l’architecture

Jérôme Delgado
Le Devoir

La prochaine politique culturelle du Québec devra affirmer que la qualité architecturale est une affaire d’intérêt public et que « l’environnement bâti constitue un aspect fondamental de notre identité ». C’est ce que revendique l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) dans son mémoire présenté lors d’une des premières séances de la consultation publique mise en place par le ministère de la Culture et des Communications.

L’OAQ milite depuis longtemps pour une politique nationale de l’architecture du Québec. Celle-ci forme l’échine du document déposé le 21 juin et intitulé La qualité architecturale, un chantier à poursuivre. « Nous recommandons, y lit-on, que la future politique culturelle plaide en faveur d’une politique nationale de l’architecture pour le Québec. »

En 2014, l’OAQ a lancé l’idée d’une politique nationale de l’architecture selon des initiatives observées en Europe. Depuis 1991, une vingtaine de pays se sont dotés d’un tel programme. Au Québec, si la politique culturelle émet le besoin de se doter d’une politique en architecture, ce serait un pas dans la bonne direction, selon la présidente de l’OAQ.

« Un pont qui tombe, ça exige l’urgence une action. Une politique nationale, c’est un travail de longue haleine », concède Nathalie Dion, lors d’un entretien téléphonique. Elle se félicite par ailleurs que son lobbying porte ses fruits. L’arrondissement de Saint-Laurent a en effet profité du dépôt du mémoire de l’OAQ pour exiger à son tour une politique de l’architecture. Le conseil des élus de ce secteur de l’ouest de Montréal est ainsi devenu la première instance municipale à voter une résolution dans ce sens.

Chercher l’harmonisation

Sans politique nationale, pas de vision globale. Sans vision, pas de qualité, ce noble principe qui résulte de l’addition d’harmonie, de fonctionnalité, de durabilité et de réponse aux besoins d’un milieu. Selon le regroupement des architectes, la qualité de ce qui se construit dépend de la cohérence des actions de différents ministères. Or, à l’heure actuelle, chacun travaille en vase clos.

« Il y a dix ministères qui touchent à l’architecture. Et il n’y a pas d’harmonisation entre ce que font l’un et l’autre », constate Nathalie Dion. Certains s’occupent du code du bâtiment, d’autres de patrimoine, d’efficacité énergétique ou du cadre légal. Un programme interministériel, ou « national », les réunirait tous.

Dans son mémoire de 18 pages, l’OAQ cite l’école Saint-Gérard comme un « exemple frappant » des conséquences néfastes du « manque d’harmonisation ». L’établissement du quartier Villeray, dans Montréal, a écopé du dialogue de sourds, autant lors de sa destruction, rendue inévitable en 2014 pour des raisons de moisissures, que lors de son actuelle reconstruction. La décision initiale du ministère de l’Éducation de refuser un toit vert, l’éclairage DEL et un plan de géothermie pour des raisons de dépassement de coûts ne se serait pas présentée avec une politique nationale.

« Il est dommage, déplore l’Ordre, qu’une école en soit ainsi réduite à choisir entre les mesures vertes, l’accessibilité universelle et la convivialité des espaces, alors que tous ces facteurs sont essentiels à la qualité d’un bâtiment public. »

Le document de l’OAQ détaille ce que la politique culturelle devrait clamer. Il faudrait qu’elle énonce des grands principes qui détermineront l’action du gouvernement. En plus d’appeler à une meilleure coordination entre les organismes publics, les architectes plaident notamment pour une vision en amont de projets, pour un plus grand soutien aux municipalités et pour une meilleure valorisation de la recherche.

Voir aussi : Architecture urbaine.

Rénovation du 802 St-Joseph

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juillet 2016 3 commentaires

Source : Taïeb Moalla, Le Journal de Québec, le 12 juillet 2016

Saint-Joseph Est est en pleine rénovation pour accueillir, d’ici la fin septembre, le bar à bulles La Champagnerie.

GM Développement, propriétaire des lieux, a dévoilé mardi matin la nouvelle façade de cet édifice qui était complètement laissé à l’abandon depuis 2007, année de la démolition complète du Mail Saint-Roch.

Les travaux de rénovation intérieure sont toujours en cours et devraient se poursuivre jusqu’à la fin de l’été. La Champagnerie, un concept importé de Montréal, s’y installera par la suite comme le Journal l’avait déjà révélé en mars dernier.

«On n’a pas fait cette bâtisse pour le profit. C’est très cher de rénover une bâtisse patrimoniale (1,4 million$ en l’occurrence). C’était vraiment pour continuer la revitalisation et le succès de la rue Saint-Joseph», a mentionné Jean Campeau, copropriétaire de GM Développement.

la suite

Immeuble coin St-Dominique et St-Joseph

Sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial.

Place des Canotiers – état des travaux (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juillet 2016 1 commentaire

Vue des travaux pour la future place des Canotiers de la terrasse Dufferin (photo prise dimanche).

Place des Canotiers - juillet 2016

Place des canotiers: état des travaux

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Parc, Patrimoine et lieux historiques.

Aucune mise en chantier de condos en juin à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2016 2 commentaires

Gilbert Leduc
Le Soleil

(Québec) En juin, le nombre de mises en chantier de condos dans la région de Québec totalisait un gros zéro.

Il y en avait eu 150 en juin 2015, rapporte la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) qui publiait, lundi, ses statistiques mensuelles. De janvier à juin 2016, il y a eu la mise en chantier de 124 copropriétés. Il y en avait eu 663 pour les six premiers mois de 2015

La suite

Voir aussi : Condo.

Des producteurs dénoncent la perte des terres agricoles au profit de l’urbanisation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2016 Commentaires fermés sur Des producteurs dénoncent la perte des terres agricoles au profit de l’urbanisation

Jonathan Lavoie
Le Soleil

Des producteurs agricoles s’inquiètent des intentions de l’agglomération de Québec de réduire le territoire consacré à l’agriculture de 660 hectares. L’Union des producteurs agricoles (UPA) compte faire avorter cette démarche en accusant les villes de Québec, L’Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures d’empiéter inutilement dans l’une des zones agricoles les plus productives au Québec. (…) Le tiers des 660 hectares convoités par l’agglomération concernent les terres des Sœurs de la Charité, considérées comme étant parmi les plus fertiles de la province. Le vaste terrain de l’arrondissement de Beauport a été acheté en décembre 2014 par le Groupe Dallaire. Son PDG, Michel Dallaire, souhaite y développer une « mini-ville »de 6500 unités résidentielles.

Étant toujours dans une zone agricole, le projet de l’homme d’affaires pourra seulement se concrétiser si le dézonage est autorisé. Actuellement, les terres sont louées annuellement à Semican. L’entreprise de la région de Plessisville se spécialise dans le développement de semences.

La suite

Voir aussi : Agriculture urbaine.

Autres billets récents