Karine Gagnon
Journal de Québec
QUÉBEC – La Ville de Québec souhaite plus de dents pour punir les promoteurs qui abattent des arbres, lesquels devraient recevoir des amendes deux fois plus élevées qu’à l’heure actuelle, selon le maire.
Le problème, a exposé Régis Labeaume, c’est que les promoteurs choisissent de couper les arbres et de payer les amendes, ce qui leur occasionne moins de frais que de retarder les projets pour obtenir les permis de coupe. Ces amendes varient de 100 $ à 10 000 $, selon le nombre d’arbres et la superficie du terrain impliqué.
Or le nombre d’arbres a diminué avec la densification, comme l’a indiqué Jacques Grantham, directeur associé au service de l’environnement de la Ville de Québec.
Le maire a donc écrit au ministère des Affaires municipales, récemment, car il souhaite créer un fonds de compensation auquel les promoteurs seraient contraints de contribuer lorsqu’ils abattent des arbres.
Une démarche qui irrite M. Labeaume, car les municipalités ne devraient pas avoir à demander la permission au ministère pour ce type de règlement. «À un moment donné, comme disait Jean-Paul l’Allier, on n’est pas des débiles légers», s’est insurgé le maire.
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