Source: Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir, 24 janvier 2008.
Il fut un temps où les ménagères nord-américaines s’enorgueillissaient de leur nouvelle sécheuse. Mais en cette ère de lutte contre les changements climatiques, c’est la corde à linge qui, parce qu’elle est beaucoup moins énergivore que la sécheuse, risque de devenir le nouveau symbole urbain de la conscience environnementale.
Après la Floride, l’Utah et Hawaii, c’est maintenant l’Ontario qui s’attaque de façon réglementaire aux règles — publiques, privées ou semi-publiques — qui restreignent le droit… à la corde à linge. (…)
La corde québécoise
Déjà, dans les années 80, l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) proposait comme mesure d’efficacité énergétique le retour à la bonne vieille corde à linge, associée à l’odeur inimitable d’air frais des vêtements qu’on y fait sécher.
Même Hydro-Québec en fait aujourd’hui la promotion, sans doute parce que les watts économisés de ce côté sont revendus plus cher aux Américains, chez qui, il faut le dire, le séchage du linge se fait avec de l’électricité produite beaucoup plus souvent au gaz, au charbon et au pétrole, quand ce n’est pas à l’énergie nucléaire.
Mais malgré cette politique officielle, la société d’État n’aime pas trop que des citoyens fixent leur corde à linge à ses poteaux! (…)
La suite. À consulter aussi (entre autres!), le billet suivant: Changements climatiques: atténuer et s’adapter.