Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Bar Chez son père: Fermeture imminente!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 octobre 2007 26 commentaires

Grégoire Vachon et ses associés devront mettre une croix sur le bar Chez son père. Photo - Daniel Mallard .

Et hop! Une autre institution de Québec qui va disparaître… Souvenirs de soirées de mes premières années universitaires; il me semble même avoir asisté à une prestation de Bob Walsh en ce lieu, il faut le dire, très enfumé à l’époque!

Bref, c’est bien dommage…

Source: Jean-François Racine, MédiaMatinQuébec, 12 octobre 2007.

Véritable institution dans le Vieux-Québec depuis plus de 25 ans, le bar Chez son père fermera ses portes à la fin décembre. (…)

Lieu riche en culture québécoise, le bar Chez son père et ses nombreux chansonniers continuent soir après soir de perpétuer l’héritage des grands noms d’ici, tels Charlebois, Vigneault et Leclerc. Cette vitrine de la musique francophone a pignon sur la rue Saint-Stanislas, juste au-dessus du nouveau magasin Crocs.(…)

La suite. À consulter aussi, ce billet.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Commercial, Lieux magiques.


26 commentaires

  1. Michael

    12 octobre 2007 à 15 h 49

    Même si je ne fréquentais pas l’endroit, c’est une mauvaise nouvelle pour certains commerces du quartier.

    Un magasin de chaussures comme Crocs est ouvert jusqu’à 17h00 la plupart des soirs, 21h00 au plus tard. Sa clientèle est probablement de passage et risque moins d’avoir envie, par exemple, de manger avant/après de passer la soirée dans un bar de chansonniers.

    Ensuite, les Crocs sont des chaussures présentement à la mode. Il y a fort à parier que la marque n’existera plus dans 25 ans. Chez son père avait encore de longues années et plusieurs fidèles à combler.

    Finalement, Crocs est une bannière que l’on peut trouver dans plus de 5000 points de vente, seulement aux États-Unis. Ce n’est donc pas un commerce qui pourra différencier le quartier d’un autre aux yeux des touristes, et qui n’apporte rien à la vie des citoyens du secteur.

    Bien que la décision soit sensée pour le propriétaire à court terme, elle l’est probablement moins à long terme. La détérioration d’un quartier n’est qu’un prélude à la perte de valeur de ses immeubles…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Sébastien

    12 octobre 2007 à 16 h 03

    Une autre très mauvaise nouvelle pour le Vieux-Québec. Après la fermeture du marché Richelieu et de l’Arlequin… Le Vieux-Québec s’en vient de plus en plus comme un parc thématique à ciel ouvert.

    Je fréquentais régulièrement le bar Chez son père, j’y vais même ce soir! C’était pratiquement la seule raison que j’avais d’aller dans le Vieux-Québec… Maintenant je n’irai que rarement.

    Dommage qu’il n’y ait pas de normes de zonage dans le Vieux interdisant le commerce de détail aux étages du bâtiment! Pourtant ça serait très faisable!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Guillaume

    12 octobre 2007 à 16 h 21

    Un autre bar qui s’ajoute à la liste des bars qui ont fermés à Québec depuis quelques années : L’arlequin, le Vogue, le Bunker (La relève), bar Le Tabou, Barf chez son père, le Monkey Vieux-Qc, ainsi de suite j’en oublies.

    Cela est bien désollant, car cela va affecter la diversité des activités et lieux a fréquentés pour les jeunes et moins jeunes……. Il ne pourrait pas s’ouvrir à un nouvel endroit autre que dans le Vieux-Qc se serait peut-être bien moins cher pour eux.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Antoine

    12 octobre 2007 à 16 h 36

    Le bar ferme c’est tout, on ne peut empêcher une compagnie de louer un local qui sera vide de toute manière dans quelques mois. Je ne comprend pas l’argumentation face à CROC, si le local était vide et qu’ils annoncaient qu’ils allaient agrandir leur boutique tout le monde applaudirait, là ils ont loué le local alors que de toute manière le bar allait fermer…

    Pas de commerces sur deux étages ? Ben voyons, allons y pour un local vide, ou non encore mieux transformons le bar en un luxueux condo, qui sera acheté par un riche américain qui viendra y passer 4 jours par année. Voilà qui contribue grandement à la qualité de vie de la ville. On ne peut porter le blame sur un commerce parce qu’il prend de l’expension, au contraire, cependant on peut se questionner sur la raison qui ont fait que le bar fermera… N’oubliez pas que le d’Auteuil a fermé et demeure fermé, s’il y avait un réel intéret de la ville il y a longtemps que ce bar serait ouvert…

    De toute manière est-ce que la ville doit intervenir pour sauver un commerce ? si oui, alors elle doit aussi intervenir pour tous les petits commerces qui ont de la difficultés non ?

    Non le grand questionnement est que la ville n’a jamais rien fait de toute manière pour ses résidents dans le centre ville, pas d’aide au logement, pas d’aide au stationnement, etc…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Antoine

    12 octobre 2007 à 16 h 40

    je dois ajouter une chose sur mon commentaire précédent, c’est dommage qu’une telle institution ferme, on perd un peu de l’âme du vieux québec, comme si le temporel fermait un jour… Mais c’est le propriétaire de l’immeublequi en premier à décidé de ne pas renouveller le bail.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Marie

    12 octobre 2007 à 16 h 56

    Je crois que tu as pas compris Antoine. Le bar ferme parce que le local a justement été loué. Il n’aurait pas fermé si les proprios n’aurait pas promis le local à une autre entreprise. C’est pour ça que le propriétaire dit : on est mis dehors.

    Et je suis un peu d’accord avec ce que Micheal dit concernant le court et le long terme.

    En passant, les Crocs sont fabriqués ici et ont été inventé ici au Québec…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Antoine

    12 octobre 2007 à 17 h 20

    Marie, j’avais bien compris, mais le propriétaire l’a loué à un autre, alors que faire… C’est son choix personnel, le type est là pour rentabiliser son immeuble, pas pour faire vivre un bar, son but est de faire de l’argent… C’est triste j’en conviens cependant que ce bar quitte QUébec….

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Em

    12 octobre 2007 à 17 h 44

    En fait, il y a une usine Crocs à Québec (Duberger), mais c’est bel et bien une compagnie américaine… qui a démarré quelque part au Colorado.

    Oui, la disneylandisation du Vieux-Québec poursuit son cours, emportant cette fois un gros morceau qui, pourtant, attirait aussi un bon nombre de touristes… et surtout de résidants. Ces derniers iront où maintenant? Que sera le Vieux-Québec sans eux? Questionnement soulevé à chaque fois qu’on assiste à une telle fermeture, mais malheureusement plus ça va et moins ce sera réversible… Est-ce que la vocation du Vieux-Québec est réellement d’être un unique piège à touristes?

    Je suis conscient qu’une grosse part de l’affaire repose sur l’argent, mais… on ne peut nier qu’une tendance est nettement en train de se dessiner…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Em

    12 octobre 2007 à 17 h 48

    Oups! Finalement, il semblerait que l’idée des Crocs soit réellement partie à Québec, mais qu’elle ait été rapidement achetée par des Américains.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. Carol

    12 octobre 2007 à 19 h 28

    Si je comprend bien, à mort le local pour des concessions international ?!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Jeff M

    13 octobre 2007 à 00 h 22

    Ce type d’établissement, on le retrouve désormais plus à l’ouest sur rue St-Jean et dans St-Roch. J’y vois surtout un déplacement plutôt qu’une perte sèche. Mais effectivement, est-ce dans le meilleur intérêt du quartier commerçant du vieux-Québec de se départir de ce type d’établissement? Je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que la diversité est une formule gagnante.

    Dans St-Roch, le choix des établissements semble plus facile à gérer puisque GM développement possède la grande majorité des établissements. C’est plus facile pour eux de planifier un ensemble à l’échelle du quartier. J’en prend pour exemple le fait qu’ils aient refuser de louer à un dollarama. Ils ont ainsi clairement choisi une direction au développement commercial du quatier. Cet exemple n’est peut être pas idéal ici puisque je ne suis pas sûr qu’un établissement du genre « Chez son père » serait le bienvenu sur St-Joseph en face de l’Église St-Roch, mais il est un exemple de coordination et de coopération sans recours à une réglementation municipale qui a donné un beau résultat d’ensemble, tant pour les jeunes que pour les moins jeunes. Les propriétaires du vieux-Québec devraient peut être s’en inspirer… à moins qu’ils aient déjà délibérément décidé se débarasser des clientèles jeunes…. et souvent moins riche…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. Martin

    13 octobre 2007 à 01 h 20

    Et si c’était une question de compétition provenant de (2!) La P’tite Grenouille? Le crénau bar-chansonier est peut-être surexploité comme style… Si Chez Son Père avait les reins financiers plus solides, ils auraient pu faire une contre-offre.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. AG

    13 octobre 2007 à 06 h 24

    Moi je suis une chansonnière qui a joué 9 ans au Bar Chez Son Père. J’y ai passé les plus belles années de ma vie et j’y ai rencontré des gens merveilleux. Je parle du Staff, des propriétaires et tous les clients et touristes. Le bar chez son père, c’est pas juste un bar…. C’est une famille qui se tient et qui avait pour but de vous faire connaître nos plus grands ! Y’a aucune comparaison à faire avec la petite Grenouille c’est pas du tout le même genre d’endroit, donc, si je peux me permettre Martin, je ne crois pas qu’on peut parler de compétition entre ces deux bars. D’autres bars de chansonniers (que je ne mentionnerai point les noms) sont beaucoup plus en compétion que ça !

    C’est au bar chez son pere et aux bar les yeux bleus que j’ai entendu les plus belles chansons québécoises et francaises et que j’ai connu LES MEILLEURS CHANSONNIERS à Québec. Des chansonnniers qui sont là de coeur et qui se donnent corps et âme pour le bar et pour son public.

    Je suis très triste que le bar ferme. Je parle aujourd’hui en tant que chansonnière. Je crois que c’est pas une question de magasin de chaussure qui agrandit… c’est une question d’une institution qui a fait sa place et qui a conquit le coeur de plusieurs québécois, plusieurs touristes… et plusieurs employés et chansonniers…. J’irais même jusqu’à dire que le bar chez son père est l’une des plus belle richesse à Québec puisque c’est à cet endroit que vous pouvez entendre les plus belles chansons des artistes du québec et même d’ailleurs… et je vais être un peu téteuse puisque c’était mon deuxième salon mais les employés sont assez durs à battre merci : )

    Merci au bar pour toutes ces belles années de coeur
    Annie

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. florian

    13 octobre 2007 à 12 h 11

    c’est tout simplement dégueulasse. Je trouve ça complètement fou de voir le bar chez son père fermer ses portes et encore plus pour y voir plus tard un magasin de chaussure de merde. vive le quebec. il y aurai de quoi se révolter domage que je ne sois pas sur place.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Sébastien

    13 octobre 2007 à 16 h 47

    Beau commentaire d’Annie, qui nous manque beaucoup au CSP! (notre appellation pour le Chez son père ;-)

    Les chansonniers Frank Tattoo et Sylvain d’Enfer nous ont donné un bon spectacle hier soir, malgré la nouvelle… Frank a encaissé à coup de cognacs et de slogans anti-Crocs, mais il a donné un bon show tout de même!

    Je suis un client depuis près de 10 ans du CSP, même quand j’étais à Montréal ou Rimouski, je montais à Québec les week-end pour boire ma pinte de Militante accoudé au comptoir faisant face au « stage »… J’y aie rencontré la plupart de mes blondes et conquêtes d’un soir, je m’y suis fait même des potes, qu’il fait toujours plaisir de revoir à tous les vendredi ou samedi, au lieu de rester chez moi à écouter la télé… Simon, Donald, Léandre, Hubert ou Sam le seul et unique japonais frisé, qui a fait danser toutes les filles du bar bien que ne parlant pas un mot de français!

    Pour beaucoup de clients, dont moi-même, Chez son père c’était rendu un second chez soi, j’y allais seul et j’étais toujours assuré d’y connaître une personne ou deux.

    Pour ceux et celles qui iront d’ici la fermeture, je vous invite à encourager les employés, qui ont mis en vente des T-Shirts esCROCS où on peut y lire « Comment vous sentez-vous de piétiner la culture Québécoise? »

    Sébastien

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Antoine

    13 octobre 2007 à 17 h 13

    escrocs ??? Le propriétaire qui a décidé de ne pas renouvellé le bail ou le commercant d’une boutique a qui on offre la possiblilté d’agrandir….

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Sébastien

    13 octobre 2007 à 19 h 16

    « escrocs ??? Le propriétaire qui a décidé de ne pas renouvellé le bail ou le commercant d’une boutique a qui on offre la possiblilté d’agrandir…. »

    Et puis? Le proprio aurait décidé de ne pas renouveler le bail parce que Crocs lui aurait offert une meilleure offre, que CSP n’aurait pu égaliser…

    Crocs esCrocs… un jeu de mot, tu connais? Un simple petit défoulement collectif, envers une boutique qui sera fermée d’ici 5 ans et qui aura au passage chasser une des seules institutions qui restait dans le Vieux-Québec…

    Mon Dieu que c’est laid des chaussures Crocs…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. James

    13 octobre 2007 à 21 h 12

    J’étais justement là vendredi soir (ma première visite d’ailleurs) et je suis tombé amoureux de cet endroit! Vraiment domage de le voir partir.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  19. Rémy

    14 octobre 2007 à 23 h 24

    Escrocs les Crocs qui avec leur offre contribuent à faire augmenter les loyers du Vieux-Québec, faisant de cet endroit une ville-musée pour touristes friqués, bien loin de toute manifestation populaire de gens du cru. C’est un endroit mythique qui ferme ses portes, sacrifié sur l’autel du marché, et on trouve des hurluberlus tels qu’Antoine pour nous dire que c’est la vie, on ne peut rien y faire.
    Je trouve que la disparition du bar Chez Son Père — qui plus est au profit d’une boutique de souliers immondes — est un drame. Je trouve que la politique de la ville de Québec vis-à-vis des lieux culturels est une abomination. Cela même quand on prépare les fêtes du 400ème. Il n’y a vraiment pas de quoi être fier…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  20. Manu

    15 octobre 2007 à 00 h 10

    Je crois que Rémy a très bien articulé le problème : « sacrifié sur l’autel du marché »

    Si Chez Son Père ne peut augmenter son offre (qu’il devra refiler aux clients, qui paient déjà pas mal et qui risquent de devenir moins nombreux et miner la rentabilité du bar), c’est en quelque sorte normal qu’il parte. C’est une simple question de concurrence. C’est le « marché ».

    Mais le marché n’était pas humain, et franchement sans pitié, on interdit une telle pratique « déraisonnable » dans le logement résidentiel (car là il s’agit d’humains et d’un besoin essentiel) mais elle est permise dans le commercial. Au nom de la liberté d’entreprise, on a sacrifié Chez Son Père.

    Et là je suis un peu tiraillé… devrait-on (la ville, ou autres palliers de gouvernement) intervenir? légiférer? Dans quel cas est-ce « bien »? dans quel cas est-ce « mal »? Et que devrait-on faire dans les cas semblable futurs? et qu’est-ce qu’il y a de « semblable » après tout dans ces cas de fermeture dans le Vieux Québec qu’on déplore de temps en temps (sur QU d’ailleurs) ?

    Ma petite idée serait d’intervenir au niveau de la vocation des immeubles, mais de manière plus stricte. Le système de zonage et d’usages des lieux existe déjà, et il « suffirait » quant à moi d’inclure ou exclure spécifiquement certains types de commerces ou encore. Par exemple, tel endroit doit demeurer un « bar à chanson » ou plus généralement « avec animation et spectacles ». Ainsi, avec le coût du loyer, ce n’est pas n’importe quel bar de chansonnier qui pourait s’établir là, mais en même temps, si le propriétaire se retrouve sans locataire, il aura le choix de perdre de l’argent jusqu’à ce qu’il trouve un prenneur « du bon usage », ou de demander un plus faible logement pour faciliter les choses…

    Je ne crois pas que cela arrive, et je ne suis pas assez connaissant dans le domaine pour imaginer toutes les conséquences d’un zonage plus strict. Mais à mon humble avis, avec un tel règlement de zonage sur l’ensemble du Vieux-Québec (inutile d’y aller un cas à la fois, l’idée est d’avoir un plan d’urbanisme d’ensemble du quartier pour y permettre une certaine « vie »), ça pourrait déjà améliorer son sort.

    Mais là encore, on veut que la ville s’acharne à « préserver » le Vieux-Québec dans son ensemble car c’est un joyau patrimonial. Ok, certes si, bien sûr, tout le monde est d’accord. Bon. Mais qu’est-ce que veut dire « préserver »? et quel est exactement le « patrimoine » dans tout ça? Tout le monde a son idée, plus ou moins floue, et j’ai du mal à bien définir la mienne.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  21. Antoine

    15 octobre 2007 à 10 h 49

    Merci Rémy de me traiter « d’hurluberlu »…. de toute manière ce que tu ne comprends pas cher Rémy c’est que si un propriétaire décide de louer son local à un autre commerçant je ne vois pas pourquoi on doit s’en prendre à son futur locataire… Aucun commerce ne refuse de prendre de l’expension juste par principe, à cet égard, peut-etre devrions nous subventionner à même nos taxes les commerces dit « spécifique » à Québec… ben oui, voilà une bonne idée…

    La ville change, des commerces disparaissent et d’autres viennent prendre leur place, le vieux Québec, excuse moi, mais peut-etre que tu n’y as jamais résidé, est de plus en plus rendu un petit disneyland pour touristes, et ce depuis longtemps. Avec la vision fermée d’une ville qui ne veut pas tourner sa ville vers l’avenir, et qui n’aide pas les résidents du quartier, il est normal que ce quartier se vide de plus en plus, que ses commerces typiques quittent le quartier…

    Ah tiens, personnes ne s’est objecté à l’agrandissement de Simons ? qui en s’agrandissant a enlevé des logements aux étages supérieurs ???

    Non Rémy, ton commentaires dénigre la compagnie qui prend possession du local, alors qu’il était possiblement sur le marché de toute manière, et que le propriétaire des lieux lui ne veut que faire plus d’argent avec son commerce… Tiens opposes toi aussi à GM développement qui empêche certains commerces dans leurs édifices. Dis toi que ce n’est pas par soucis d’avoir une rue ST-Joseph de qualité, mais simplement parce qu’ Hugo Boss est plus payant qu’un dollorama pour eux…

    C’est effectivement dommage de perdre ce lieu, j’en conviens, j’y ai passé plusieurs soirée moi aussi.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  22. Sébastien

    15 octobre 2007 à 12 h 03

    Manu :

    On ne peut permettre un usage spécifique dans un édifice, on appelle ça du spot zoning et c’est en principe illégal.

    Il y aurait une seule manière de réglementer dans ce cas, et c’est d’interdire le commerce de détail aux étages des édifices, bref ne le permettre qu’au rez-de-chaussée. Ça se fait déjà ailleurs dans la ville.

    Une telle mesure est surtout utilisée pour protéger la vocation résidentielle des bâtiments en zone mixte tout en favorisant le commerce aux rez-de-chaussée. D’ailleurs je me demande pourquoi une telle réglementation n’existe pas sur St-Jean où il est primordial d’y sauvegarder les logements existants!

    Et par la bande, si le commerce au détail avait été interdit aux étages pour y protéger la fonction résidentielle, logiquement il aurait aussi fallu interdire les bars, resto ou tout autre commerce… Dans ce cas, (es)Crocs n’aurait pu s’agrandir à même le local du CSP et ce dernier aurait été protégé par droit acquis…

    Dommage…

    P.S. Un nouveau bar de chansonnier ouvrirait cet hiver à la place du Pub irlandais le Nelligan, qui lui déménage dans l’ancien local de l’Amour-Sorcier… SJB prend du gallon pendant que le Vieux devient tranquillement un Disney-Land…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  23. Patricia

    15 octobre 2007 à 22 h 28

    Bonjour tout le monde,
    juste un petit mot pour vous dire qu’un groupe a été créé sur le site FACEBOOK le soir même de la diffusion de la nouvelle concernant la fermeture du CSP. Il y a déjà plus de 200 membres dont Jean-Daniel et Annie qui sont très impliqués dans la cause ! Les activités et nouvelles y seront diffusées alors venez en grand nombre. Le groupe se nomme : Sauvons le bar chez son père.
    Au plaisir ;)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  24. Sébastien

    16 octobre 2007 à 12 h 56

    Quelques éclaircissements pris sur le Facebook cité ci-haut, que je prends la liberté de transcrire ici…

    « Salut, les amis.

    Quelques points qui méritent éclaircissement…

    1- Crocs est une compagnie Américaine dont le siège social est au Colorado, qui possède une usine de transformation de plastique au Québec et dont les souliers sont fabriqués en chine. Un seul modèle était fabriqué au Québec, celui que j’avais acheté et qui gît dorénavent au fond d’un sac à vidange, pour des raisons évidentes.

    2- pour ce qui est de l’affaire du bail, ce qui s’est concrètement passé, c’est que m. Vachon et les autres actionnaires étaient en processus de renégociation du bail, en fait sur le point de passer chez le notaire avec la nouvelle entente lorsque les gens de Crocs sont allés voir le propriétaire de la bâtisse pour lui offrir le double du loyer (je ne sais pas s’il s’agit du double de l’ancien ou du nouveau montant…) afin de prendre possession des lieux.

    3- la première date prévue pour la fermeture était le 21 octobre, les gens de crocs ont préféré attendre la fin officielle du bail plutot que de dédommager les actionnaires et les employés.

    4- Ça n’est pas un canular, mais si, effectivement, rien n’est signé entre le proprio et Crocs, il est encore temps de faire du bruit pour éviter qu’ils prennent possession du local.

    5- l’entente que le proprio et les actionnaires étaient sur le point de faire notarier concernait une diminution de loyer, puisque le montant actuel est au dessus du marché. Donc non, le proprio ne perdait pas d’argent avec le bar s’il était prêt à signer une diminution.

    pour finir, merci à tous et à toutes de l’intérêt que vous portez à ce temple de la culture québecoise.

    dernier truc et je vous jure que je vous fout patience ensuite…

    Un ami de myspace m’a conseillé de créer un cause sur facebook, me disant qu’il serait possible de joindre un plus grand nombre de gens de cette façon… ou quelque chose du genre. Annie Fournier et moi avos donc passé un petit moment à vous concocter une cause, toute simple, soit, maisd’autant plus éfficace. je tiens tout simplement à vous dire que la cause n’enlève absolument rien au groupe (merci encore à tous de l’avoir crée) et se veut plus un complément qu’autre chose. De toute façon, plus on trouve de moyen d’en parler, plus on risque d’avoir des résultats.

    Merci et on se voit les 11-12-13 novembre, avec peut-être quelques surprises pour un de ces soirs, je vous en dit pas plus et je vous tiendrai au courant au fil des développements. »

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  25. Jean-François

    23 octobre 2007 à 13 h 47

    Voilà… je suis complètement démoli. Encore un lieu culturel qui risque de s’envoler… mais je ne crois pas que l’on doit chercher des coupables dans l’édifice qui abrite le bar Chez son Père. Les coupables sont les politiciens, ceux qui dirigent le Québec. Bleus, rouges ou adéquistes ne font présentement rien pour protéger la culture au Québec. Rien. La culture n’est pas un projet de société pour nos gouvernements. Et pourtant… pourquoi va-t-on en Europe? Pour acheter des vêtements? Pour boire du vin? Des vêtements, on en a ici et du vin français, il y en a à la SAQ. Non. On visite l’Europe pour son architecture, la tour Eiffel, les musées, etc. etc.

    Ce que l’on fait présentement au Québec, c’est tuer la richesse culturelle qui nous différencie des peuples nord-américains. La culture, ce n’est pas rentable à court terme. Malheureusement, il n’existe pas de formule mathématique pour calculer les retombées économiques provenant de la culture. Des vêtements par exemple… du junk… ça oui!

    J’ai habité le Vieux-Québec de 1992 à 2002. Je suis revenu à l’automne 2007 et je quitte pour la Basse-Ville. Le Nouvo St-Roch qu’ils disent… là où les seringues côtoient les riches compagnies. Déjà un an. Dans le cimetière urbain qu’est le Vieux-Québec, on y retrouve la Fourmi Atomik, Le D’Auteuil, L’Arlequin, l’arcade et L’Épicerie. Des lieux qui reflètent la vie de quartier. La Ville de Québec a décidé de léguer le Centre-Ville et son architcture à la consommation de masse. Un choix. Mais dans 20 ans, il ne restera que de vieux murs. Plus rien ne résonnera à l’intérieur de ceux-ci. Il sera même difficile pour un touriste de parler à un résident du Vieux-Québec. Ce jour là n’est pas si loin. Et si Disney décidait de transformer le Château Frontenac en château de Disney? On pourrait mettre un Mickey Mouse sur les portes St-Jean qui salue les touriste à l’entrée? On pourrait mettre un téléphérique reliant la terasse Dufferin et Lévis. Tant qu’à y être, on pourrait laisser les propriétaires du funiculaire s’en occuper!!! Sécuritaire comme idée…

    En attendant, le Vieux-Québec va continuer de sentir la merde de cheval. Le Vieux-Québec va continuer de faire fuir ses résidants. Les politiciens de cette ville qui fêteront bientôt le 400e investissent dans des infrastrutures que les contribuables devront payer sans être consultés. Et la culture dans tout ça? Enterré sous la merde de cheval. À grand coup de pelle dans la face. Merci à tous ces politiciens pantins qui crachent sur la culture. Merci!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  26. Christian

    23 janvier 2009 à 08 h 04

    Je suis étonné d’apprendre cette fermeture!
    Étant un pionnier du bar chez son père (en effet je suis le fils du fondateur du bar, hé oui le fils à son père ! )Je trouve vraiment aberrant de voir qu’une telle fermeture c’est produite ! Je me passerais de plus de commentaires !!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler