Source: Claudette Samson, Le Soleil, 9 avril 2008.
Si le directeur de santé publique de la Capitale-Nationale devait n’avoir qu’une priorité pour améliorer le bilan de santé des citoyens de la région, ce serait de mener une lutte sans merci contre la pauvreté.
Les données du plus récent portrait régional de santé donnent raison au Dr François Desbiens. À Québec, c’est dans le secteur aisé de Sainte-Foy–Sillery–Laurentien que l’espérance de vie était la plus grande en 2000-2004, à 83,2 ans.
À l’opposé, elle était à son plus bas dans Basse-Ville–Limoilou– Vanier, à 76,6. Une différence de 6,6 années. (…)
Il faut agir sur les inégalités sociales, plaide le Dr Desbiens. Comment peut-on croire qu’une famille pauvre de trois enfants pourra offrir à chacun de ses membres le seuil minimal de cinq fruits et légumes par jour? demande-t-il. (…)
En 2005, plus de 30 000 personnes se trouvaient dans une situation économique précaire. Près de la moitié, 12 000, étaient des enfants, la plupart vivant dans une famille monoparentale.
La suite. À consulter, ce billet: LES VISAGES DE LA PAUVRETÉ: Regarder la pauvreté en face.