Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Stations-service désaffectées: tant de vestiges à cacher

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mai 2009 33 commentaires

Gilles Angers
Le Soleil

(Québec) La Ville de Québec en a plein le dos des quelque 45 stations-service désaffectées qui tailladent son territoire. Dans l’intérêt public, elle presse les pétrolières, qui en sont souvent les propriétaires, de s’en départir. De sorte qu’on puisse, enfin, y mettre des logements ou des commerces. Et que, du coup, elles cessent de défigurer la ville.

«Ces emplacements sont, pour la plupart, bien situés. Mais ils sont laids et lugubres à longueur d’année. On ne s’y habitue pas. Quand ça fait leur affaire ou que la valeur foncière a fructifié, les pétrolières en vendent un par çi par là. Car elles ne font pas dans le charitable», maugrée le conseiller de Loretteville et membre du comité exécutif de la Ville de Québec, Raymond Dion.

Lorsque, sur ces terrains, les immeubles restent debout, ils sont barricadés. «Pareils placards et espaces vacants sont des brisures qui font naître une certaine répugnance à l’endroit des secteurs où ils se trouvent. Ils mettent virtuellement en péril leur vitalité», s’inquiète-t-il.

La suite

Des pétrolières se défilent

Des terrains très convoités

La protection des terrains et leur réhabilitation en cas de contamination

Un billet de 2006

Voir aussi : Commercial, Environnement, Québec La cité.


33 commentaires

  1. Fernand

    9 mai 2009 à 08 h 27

    On vient de régler le cas de notre station-service désaffectée coin Royale et Vallée.
    Il y aura deux résidences et le lotissement est fait. Un deux logements et un autre de trois logements. On densifie chez-nous…

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  2. Patrick

    9 mai 2009 à 08 h 42

    Il faut doter les municipalités de véritables pouvoirs d’expropriation. On donne 5 ans aux petrolières la chance de vendre leur terrain, sinon expropriation sans compensation – ça se fait dans certains endroits et ça fonctionne. Le dossier Saint-Vincent-de-Paul aurait pu être réglé de cette façon.

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  3. Olivier Amiot

    9 mai 2009 à 09 h 42

    @patrick

    Mais comme les articles le démontrent, il n’est pas suffisant d’exproprier, il faut encore remettre à neuf et désintoxiquer le terrain, ce qui est encore plus coercitif. Sans ça, les villes doivent assumer les coûts gigantesque.

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  4. Jeff

    9 mai 2009 à 10 h 53

    Je crois que la ville devrais faire dequoi avec ces terrain que les pétrolières ont abandonné.Il y en a plein dans la ville et ça polue visuellement avec leur fenêtre placardé de plywoods.Après 1 ans si les propriétaires de ces bâtisses n’ont pas réussis à les vendre, la ville devrait s’en occupé.

    Regardez , le terrain ou les tours Cominar sont bâtit, ça n’a pas pris de temps pour exproprié les propriétaires de cette batisse et désafecter le sol et de bâtir sur ce terrain.

    Je ne verrais pas pourquoi ça ne serais pas comme ça sur les 30 terrain abandonné par ces pétrolières.
    La ville doit agir et construire des logements et commerces sur ces terrain.

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  5. Pierre-E. Paradis

    9 mai 2009 à 10 h 56

    À Montréal, dans pareille situation, vous pouvez être certains qu’il y a des chums du maire qui vont faire la pia$$e en emplissant les réservoirs de déchets toxiques… Et refiler la facture de décontamination au MDDEP, comme il se doit.

    (Montréal, Naples, même combat!)

    Bonne chance aux élus de Québec dans ce dossier.

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  6. Jeff

    9 mai 2009 à 11 h 06

    Je me demande bien ques qui vas se passer avec toute ces pétrolières abandonné au Québec, car il y en a a la tonne.
    Partout j’en voit abandonné depuis des années et y se passe jamais rien.
    Je suis en train de penser que quand une station-service ferme, les pétrolières se sauvent pour ne pas payer la facture de décontamination.C’est par après que les villes sont pogné avec ces bâtiments placardé durant des années.

    Vas falloir que le gouvernement s’en mêle je crois, car c’est important je crois de mon point de vue que de se départir des bâtiments placardé de plywood. Ça polue l’environnement visuelle et ça donne une mauvaise image de la ville.

    Des commerces fermé à la tonnes et en plus placardé depuis des années , ça ne parait pas ben pour l’image d’une ville.

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  7. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    9 mai 2009 à 11 h 11

    @ Jeff

    « Regardez , le terrain ou les tours Cominar sont bâtit, ça n’a pas pris de temps pour exproprié les propriétaires de cette batisse et désafecter le sol et de bâtir sur ce terrain »

    Vous êtes sûr de cette information ? Il me semble plutôt que Cominar a acheté ces terrains.

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  8. Jeff

    9 mai 2009 à 11 h 51

    Ça l’air qu’aussi le terrain de la station service en face du centre laurier seras vendu d’ici quelque année pour bâtir une tour à bureau sur ce terrain. C’est ce que j’ai lu sur un comentaire ya pas longtemps.
    En voici le comentaire :

    Marc
    7 mai 2009 à 13 h 28

    venant de la part d’un agent de securité de Laurier,le garage Esso a coté du La Baie devrait etre rasé dans 1 an,ensuite il y a un projet de bureau a la place…
    À suivre…

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  9. Jeff

    9 mai 2009 à 11 h 52

    Je crois que vu la grandeur du terrain , le projet ne vas pas dépasser les 10 étages c certain…

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  10. Matrix

    9 mai 2009 à 13 h 02

    Jeff : ca dépend… ils pourraient empiété sur le stationnement

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  11. Jeff

    9 mai 2009 à 14 h 21

    Espéront que ce projet la à la place du Esso ce réaliseras et que le projet de l’hôtel Ozone aussi ( 2 tours sur ce terrain) .

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  12. Fernand

    9 mai 2009 à 16 h 29

    Notre cher Tommy Nittolo va faire des $$$ à décontaminer ces terrains. Il les rachèete des pétrolière, les décontamine, obtient le certificat et les revend à fort prix…

    C’est le coût de la décontamination qui est important là dedans. Ça coûte bien souvent plus que la valeur du terrain lui-même…

    C’est beau de passer le bucket aux méchantes pétrolièeres et d’arriver avec des solutions drastiques. C’est autre chose quansd la batterie d’avocats arrivent dans le dossier…

    Dans ce domaine comme ailleurs, il y a des compagnies responsables et des capitalistes outranciers. Il ne faut pas généraliser comme Jeff a tendance à le faire. Encore moins demander l’intervention de l’état providence, solution à tous les maux.

    Dans mon quartier, j’ai décontatiné deux terrains de station-service. Une offre encore la mécanique automobile sans essence et j’ai dû changer le zonage pour ça (les frais payés par le proprio). L’autre, bien après des années vient de se régler. Il y aura deux bâtisses et 5 logements de plus…

    Dans les années 50 les compagnie d’essence se faisaient la guerre à ce que j’appelle la guerre des coins de rue. Chacune voulait le meilleur spot pour vendre plus que ses concurrentes. À une intersection passante, on pouvait voir une station aux 4 coins du carrefour. Aujourd’hui avec les progrès de consommation de l’automobile, il y a moins de stations pour desservir plus d’autos. Paris ne s’est pas bâti en un jour et Esso est un mauvais citoyen. N’est-ce pas un Esso qui est abandonné coin Cartier et René-Lévesque.

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  13. Martin

    9 mai 2009 à 16 h 59

    C’est peut-être une approche trop contrôlante, mais voilà, je crois qu’il faudrait un permis d’exploitation de station service. La fermeture implique l’obligation de décontaminer le terrain dans l’année qui suit et la vente du terrain dans les 2 années, sinon expropriation. Aucune autre industrie ne se permet autant. Laisser un sol à décontaminer s’apparente au vice caché…

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  14. Louis.L.

    9 mai 2009 à 19 h 58

    ((Ça l’air qu’aussi le terrain de la station service en face du centre laurier seras vendu d’ici quelque année pour bâtir une tour à bureau sur ce terrain. C’est ce que j’ai lu sur un comentaire ya pas longtemps.))

    Effectivement, le Esso en question pourrait disparaître selon ce que j’ai pu entendre…..aussi n’oubliont pas que Place Laurier à un projet d’agrandissement majeur qui pourrait débuter d’ici quelque mois…Le secteur n’a vraiment pas fini de changer. On pourrait même ajouter à cela les 3-4 autre pojets déjà sur la table, le Boul Laurier n’a pas fini son developpement.

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  15. Goldoche

    9 mai 2009 à 20 h 09

    Les nouvelles station-services n’ont pas ce problème-là. Les réservoirs sont bien mieux isolées et les pompes sont placées sur une dalle de béton qui empêche l’essence de s’infiltrer.

    Comme quoi, on finit quand même par apprendre..

    Cela dit, je suis 100% d’accord avec l’idée de forcer les pétrolières à décontaminer les terrains.

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  16. Fernand

    9 mai 2009 à 21 h 16

    Martin il y a plus d’un permis d’exploitation d’une station service qui existe. J’ai tenu de la comptabilité pour une station-service d’un de mes amis qui s,est tanné de l’excès de contrôle et a vendu. J’ai tenu un garage concessionnaire d’autos GM (Pontioac-Buick) et j’ai été vice-prés., Dir Général et contrôleur du plus gros concessionnaire Nissan au Canada, La Canardoi;ere Datsun Inc que nous avons vendu. Dans les deux cas, je possédais de l’essence. Pour GM J’avais ESSO que je les ai mis dehors et sont partis en sauvage. Les avocats m’ont charg. une fortune mais j’ai eu gain de cause pour qu’Esso ramasse ses réservoirs et se nettoye. Pour Nissan, J’avais BP qui sont partis en gentleman et en enlevant leurs réservoirs et réhabilitrant le site.

    Vous ne savez pas que les réservoir ont une visite annuelle des inspecteurs de l’environnement qui nous oblige à changer les réservoirs après un certain temps car des réservoirs ca rouille. Germain Equipement sur le boul Hamel s,est mis millionnaire à changer les réservoirs et les pompes. Pour le calibrage des pompes, c’est le fédéral qui appose les certificats autocollants sur les boites et nous collecte des droits. (Calibrage des pompes = Savoir si quand ca marque un litre sur la boite c’est réellement un litre). Le fonctionnaire arrive avec un réservoir et le remplit pour vérifier. Ça prend un permis de taxe spécial du département des carburants caril y a une taxe sur les carburants. Les inspecteurs qui oblige la coloration du diézel, etc…

    Le gouvernement collecte des permis et des taxes à profusion. Osez poser la question à votre garagiste…

    Y en a qui exigent des choses qui se font déjà. C’est vrai qu’on a entretenu des mythes dans ce domaine qui résistent au temps…

    Il y a plusieurs gentàre d’opération d’une station-service. Ce n’est pas parce que c’esyàt une annonce d’une marque que c’est la compagnie de pétrole qui opère…

    Mon ami pour lequel je faisait la comptabilité était une station Pétro-Canada. La compagnie mettait son gaz en consignation dans nos réservoirs. La compagnie à chaque fin de mois venait mesurer les réservoirs. Ca permet de savoir combien de litres vendus et on était factiuré en conséquence. Ça n’arrive jamais à la cenne près. L’hiver le pétrole se condense et prend moins de place dans les réservoirs. L’été c’st le contraire. Pourtant mon ami était propriétaire de la bâtisse et des réservoirs.

    Chez les deux concessions que j’ai opéré, Nous étions propriétaires et nous payons à chaque livraison.

    Dans d’autres stations, c’est la compagnie qui est propriétaire. Parfois elle loue la station et parfois elle l’opére elle-même avec un gérant.

    Donc, quatre cas différent d’opération d’une station-service. Bon, avez vous besoin de plus d’infos ???

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  17. Martin

    9 mai 2009 à 23 h 40

    Fernand, es-tu en train de dire que parce que la situation est complexe, il est totalement acceptable de laisser les pétrolières (ou propriétaires, ou concessionaires, ou locataires) se défiler? Que la responsabilité est si partagée qu’elle ne revient à personne?

    Il y a un cancer (en fait, il y en a plusieurs), les stations services abandonnées. Ne faudrait-il pas opérer?

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  18. Fernand

    10 mai 2009 à 09 h 52

    Non je suis en train de dire que déjà on a une forêt de loi et de permis d’établi, les stations service ne font pas ce qu’elles veulent et ça leur coûte un bras. Au lieu d’essayer de les tous gàfaire disparaître, il serait plus sage de chercher un remplacant capable de desservir toutàe cette flotte. À moins que vous trouviez un vaste terrain pour faire une cour à scrap pour y loger les milliards de véhicules que vous voulez enlever de la route…

    Vous entretenez un mythe et mis à part que vous n’aimez pas les pétrolières et les autos, le pétrole est la source d’énergie la moins chère et la plus abondante sur le marché.

    On a essayé l’Éthanol et regardez le prix de votre marché a grimpé drastiquement. Au point ou 124 millions d’humains ne peuvent plus se nourrir à leur faim. Il y a des recherches sur l’électricité et encore là les difficultés sont immenses avec les batteries qui ont peu d’autonomie. Ca fait pour le caboitage en ville mais pour les longues distances, pensez-y plus… On regarde l’hydrogène, encore là des difficultés de stockage stoppent la commercialisation. Des découvertes récentes sèement l’espoir mais on est encore loin d’autos mus è l’Hydrogène même si le gouvernement Harper va ouvrir son BC Hydrogen Highway lors des jeux olympiques de 2010. On prépare des navettes mues à l’hydrogène entre Whistler et Vancouver.

    http://www.hydrogenhighway.ca/code/navigate.asp?Id=265

    J’écoutais le conférencier qui est venu au colloque du TRAQ. Il disait que les autobus hybrides essayés jusqu’à maintenant se sont avérés plus coûteux à tout point de vue et que les recherches avec l’expérience de la STM à Montréal permettent d’espérer de voir des autobus hybrides qui sauvent des $$, de la pollution et de l’énergie.

    Ce que je suis en train de dire c’est que votre haine des pétrolières vous mène au même cul-de-sac que le sont les centres de tri. On récupère pour rien car on a oublié de se trouver de la clientèle captive. Pourtant des sacs d’épicerie faits avec du papier recyclé, ça existe. On a décidé des bannir pour soit disant « sauver des arbres » mais àa saubve malheureusement pas les centres de tri devenus inutiles. Et dire qu’on veut dépenser des millions pour faire une troisièeme collecte avec nos restes de table. On a même pas réglé le problème du recyclage… Pas grave on est riche, on peut gaspiller pour rien…

    Le discours écolo courre à notre propre appauvrissement et vous embarquez aveuglément dans toutes les campagnes de peur orchestrées par des gens qui veulent que l’économie tombe et soit remplacé par leur vision des choses coûteuse en vie et en $$$.

    J’ai toujours essayé d’être propre sur ma propriété et d’être plus efficace énergétiquement.
    Le pétrole est là pour rester tant qu’on aura pas été capable de le remplacer par une énergie commercialisable pour faire fonctionner des milliards de véhicules qu’ils soient personnels ou communautaires…

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  19. Fernand

    10 mai 2009 à 09 h 56

    Si elels sont abandonnées c’est qu’on a trop pressé le citron et je l’ài dit il y a dans ce domaine comme ailleurs des pommes pourries.

    Il y a des pétrolières peu scrupuleuses et j’en ai nommée une ESSO ou EXXON. Coin Cartier et René-Lévesque c’était une station ESSO que la ville a tranformé en parc aprtès de longue tractation et moultes moyens de pressions. Quand une compagnie a un avocat come chef comptable, on peut s,attendre à tout.

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  20. Martin

    10 mai 2009 à 10 h 04

    Wow, j’ai même pas parlé le l’aspect écolo. Je ne parle pas d’enlever des voitures, je ne parle pas de forcer le transport en commun, je ne parle pas d’énergie alternative. Je sais pas d’où tu sors…

    Je parle des bâtiments scrap, des installations placardées au plywood, des terrains au potentiel plus vaste et vous m’accusez de trop vouloir légiférer? De trop vouloir que des compagnies, peu importe leur activitées, aient des comptes à rendre à la municipalité?

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  21. dan

    10 mai 2009 à 10 h 25

    @Fernand Les stations services abandonnée ont fias rien avec ca, ont les laisses pourrire là??

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  22. Carol

    10 mai 2009 à 11 h 33

    Fernand des fois « semble » déraper lorsqu’un sujet le fait réagir fortement !? E

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  23. Carol

    10 mai 2009 à 11 h 33

    Fernand des fois « semble » déraper lorsqu’un sujet le fait réagir fortement !? Est-ce que je me trompe ?

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  24. Fernand

    10 mai 2009 à 11 h 36

    Il faut être pro actif comme je l’ai été dans mon coin comme conseiller. C’est ça s’occuper des dossiers de peoximité au lieu de partir dans de grandes envolées et faire des réunionnnites. C’est vrai qu’avec moins de conseillers , ils ont moins de temps pour les problèmes comme celui-ci. Il y a deux stations qui ont fermé dans mon quartier. Les deux sont recyclées et le problème est réglé dans les deux cas.

    Il faut prendre le temps de s’asseoir avec les proprios de ces terrains et de trouver des solutions concrètes. Un terrain abandonné coûte plus cher que sa valeur imposable pour le décontaminer. Voilà pourquoi ils sont laissés à l’abandon. Est-ce que les proprios payent leur taxes ??? Probablement… Ils attendent donc les $$$ publiques pour sauver leur mise et diminuer leurs pertes…

    J’ai pas tendance à généraliser. C’est du cas par cas. Faut d’abord savoir qui est proprio et quels sont ses intentions avant de partir en campagne de tordage de bras et demander que des fonds publics soient investis. Ce n’est pas rationnel…

    J’ai cité Tommy Nittolo qui a une compagnie en décontamination de sites. Il a acheté la station sur Laurier pour presque rien, l’a décontaminé et l’a revendu plein prix avec un certificat de décontamination à Cominar pour qu’il puisse réaliser son projet. Est-ce la solution ??? Je ne le sais pas…

    En tout cas pour la décontamination, on enlève de la terre contaminée qu’on transporte ailleurs. Est-ce plus écologique? En tout cas, le terrain peut servir à autre chose et ça calme les esprits tatillons de pousser chez les voisins le problème de terre contaminé. Je penses que la terre contaminée est camionnée dans les dépôts de matériaux secs dont la carrière de Ciment St-Laurent…

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  25. Fernand

    10 mai 2009 à 14 h 00

    Carol tu es qui pour me juger. Moi qui a agi positivement dans mon milieu. J’en avais deux et je les ai réglé. Pourtant il y a 37 districts électoraux. Je penses que tu es un jeune blanc bec qui se permet de ne pas respecter vos prédécesseurs et arrivent avec des idées toutes faites ??? Je vois clair pourtant dans ce dossier et il y en a qui crient au loup trop vite comme toujours…
    Je te rappelle que cet article provient d’une saute d’humeur du conseiller écolo de service, Raymond Dion. Le même qui n’est même pas foutu de décider de la construction d’une caserne de pompier nécessaire pour sécuriser les citoyens de son arrondissement alors que dans son quartier il a regardé fermer celle de Loretteville le 31 décembre 2005 sans parler. Comment peut-il être crédible quand dans d’autres articles en exergue on voit des gestes concrets.
    Ainsi dans l’article intitulé : « Stations-service désaffectées: des pétrolières se défilent » on peut lire ceci.
    Au 1948, boulevard Bastien, autre station-service désaffectée. Mais, là, il y a âme qui vive. «On vend», est-il écrit sur une affiche. Le Soleil compose le numéro de téléphone inscrit. Ce sont les services immobiliers de la multinationale Ultramar qui répondent. «La station-service n’était plus viable. Elle a été fermée à l’automne. Le terrain sera bientôt décontaminé. Son prix, correspondant à sa valeur marchande sans égard au coût de décontamination, est fondé sur une évaluation professionnelle en bonne et due forme», dit-on.
    241, chemin Sainte-Foy. La station-service abandonnée, qui ressemble à une place fortifiée, est propriété de Pétro-Canada. Afin de connaître ses intentions concernant l’avenir de l’emplacement, Le Soleil a tenté de joindre la multinationale. En vain. Dans le dédale des services et du réseau des porte-parole, une chatte y perdrait ses petits. En revanche, elle a vendu dernièrement à la société immobilière Soprimco de Québec et Thetford, l’emplacement, tout décontaminé, d’une station-service, fermée depuis 2004, située à l’angle du chemin Sainte-Foy et de l’avenue Cartier. Puis une autre à la rencontre du chemin Saint-Louis et de la rue de l’Église. Sur le premier, s’élèveront huit maisons de ville et un immeuble de 30 logements locatifs outre 66 places de stationnement intérieur et des commerces sur 6300 pi ca. Le chantier a débuté, jeudi.
    En 2002, l’Assemblée nationale, par la loi 72, modifie sa loi, déjà en vigueur, sur l’environnement. Elle impose qu’à compter de mars 2003 les pétrolières qui cessent l’exploitation d’une station-service ont obligation de décontaminer le sol sans délai. Ce qui entre dans le sillage du «pollueur-payeur», devenu principe de droit. Pour les fermetures antérieures à mars 2003 cependant, les pétrolières ou autres propriétaires de stations-service désaffectées n’y sont pas tenus.
    Mais entre 2003 et 2009, il y a six ans. Qu’a fait la ville pour régler son problème ??? En tout cas, Raymond Dion crie au meurtre rapidement… Est-ce que parce que ça sclérose son projet Vert, Bleu, Blanc ??? Ou que de s’occuper de régler ce problème de proximité va compromettre son projet ??? Ou simplement il réalise qu’avec 10 conseillers de moins les problèmes vont prendre plus de temps à se régler ???
    Moi j’ai vu coin St-Jean et Cartier , le site d’une ancienne station ou on annonce des condos à vendre. Ça même fait un concours de pétage de bretelle entre certains conseillers et un article dans QU…

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  26. Erick

    10 mai 2009 à 20 h 04

    Ces terains étant invendables, les pétrolières préfèrent probablement payer les taxes plutôt que les décontaminer, et espèrent probablement que la ville expropriera se tannera et décontaminera elle-même le terrain… Je sais pas si c’est comme ca que ca se passe vraiment, mais ca ne me surprendrait pas.

    La solution à mon avis: surtaxation de tout terrain contaminé non utilisé. L’année prochaine ce sera le double de taxes, dans 2 ans le quadruple, dans 3 ans encore le double, jusqu’à ce que la décontamination devienne… une aubaine!

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  27. Erick

    10 mai 2009 à 20 h 12

    Ce qui s’est passé en arrière chez moi est un bel exemple. Une station-service roulait à plein régime et il était justifié pour le proprio de l’agrandir. Au lieu de simplement y ajouter des pompes, il a ajouté une nouvelle station service sur le terrain voisin, incluant un nouveau dépanneur, et l’ancien dépanneur et station-service fait partir de ces 45 verrues urbaines. Croyez-moi, je n’ai jamais été « tanker » à cet endroit depuis, et j’encourage religieusement son compétiteur…

    @Fernand

    Effectivement vous soulevez un problème avec l’histoire de déménager la terre contaminer pour la livrer ailleurs où on n’en veut pas.

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  28. Manu

    10 mai 2009 à 23 h 07

    Depuis mars 2003, les pétrolières ont l’obligation de décontaminer sans délais le terrain qu’ils délaissent. Toutefois, le problème actuel est la grande quantité de stations-services qui ont été délaissées avant mars 2003. Pour celles là, on ne peut pas vraiment aller changer rétro-activement la fin de leur « contrat d’exploitation » (contrat : ce qu’elles avaient à respecter vis-à-vis les différents paliers de gouvernement).

    Toutefois, je ne vois pas ce qui empêche la ville d’augmenter affreusement les taxes, un peu comme le suggérait Erick, mais j’irais plus directement : les taxes annuelles seraient d’au moins 15% de la valeur du terrain.

    Cela s’appliquerait à tout terrain contaminé et non-exploité (autrement dit, ni habité ni avec commerce ou industrie en opération au moins tant d’heures par semaine). J’insiste sur la « non-exploitation » car il ne faudrait pas pénaliser par exemple une résidence voisine dont le sol a été quelque peu contaminé via la nappe phréatique au fil des ans.

    Ainsi, par exemple, le 214 chemin Ste-Foy a présentement un usage décrit comme :

    Espace de plancher inoccupé dont l’usage serait la vente au détail

    Les taxes pour 2009 sont d’environ 6,6% de la valeur au rôle d’évaluation, soit 12 348$. À 15%, ce serait plutôt 28 000$.

    Est-ce qu’une telle mesure serait « légale » au sens de la loi sur les municipalité? ou bien est-ce que ça devient un taux usurier? Du côté politique, il n’y a certainement personne qui va perdre de vote pour soutenir une telle décision.

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  29. Erick

    11 mai 2009 à 09 h 01

    @Manu

    Effectivement le « non-exploitation » et « terrain contaminé » doivent aller ensemble. L’idée n’est pas de faire fermer les stations services en exploitation et encore moins de blaster les voisins victimes de contamination indirecte, mais plutôt stopper la prolifération des terrains contaminés en « favorisant » la rénovation ou l’agrandissement de stations services existantes plutôt que l’abandon de vielles pour en construire une nouvelle chez le voisin (comme derrière chez-moi) ou dans un autre quartier.

    J’ai délibérément mit « favorisant » en guillemets parce que je n’aime pas utiliser ce terme avec l’industrie pétrolière. Si c’était juste de moi, l’industrie pétrolière se ferait mettre au pas, pis pas à peu près!

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  30. Fernand

    11 mai 2009 à 10 h 58

    Érick, une station abandonnée pourrait être considérée comme un terrain vague. On sait qu’il y a une surprime pour un terrain vague pour forcer le proprio à construire…

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  31. Erick

    11 mai 2009 à 13 h 51

    @Fernand

    Le problème c’est qu’il n’est pas tout à fait vague, il y a souvent un vieux dépanneur barricadé. Il faut être prudent avant de surtaxer les bâtiments abandonnés car on risque de s’attaquer à des gens en difficulté financière et nuire carrément à leurs plans de relance (s’il y a lieu). Le cas des stations service c’est que la décontamination

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  32. Erick

    11 mai 2009 à 13 h 53

    leur coute tellement cher qu’ils préfèrent payer des taxes à toutes les années. Ils sont probablement très limités dans ce qu’ils peuvent faire d’autre avec le terrain contaminé et le bâtiment qui s’y trouve. Faudrait bougrement les augmenter (taxes) pour les inciter à « procéder ».

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