Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des arbres centenaires abattus dans le quartier Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 juin 2011 6 commentaires

Radio-Canada (Québec)

Près d’une trentaine d’arbres matures ont été abattus dans le quartier Saint-Sacrement pour faire place à un projet immobilier, au grand désarroi de certains résidents.

Les 26 arbres, certains plus que centenaires, ont été abattus la semaine dernière. Le promoteur du projet immobilier, le Groupe Norplex, prévoit construire près de 200 condominiums sur le site de l’ancien collège Bellevue.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo, Projet - Allées de Bellevue.


6 commentaires

  1. J.

    28 juin 2011 à 05 h 51

    Difficile de prévoir, lorsqu’on plante des arbres, ce que les générations suivantes décideront de faire des lieux où ils ont été plantés. Si on le savait, on planterait les arbres non pas en fonction de leur beauté, leur ombre, de leur utilité et de leurs autres qualités mais en fonction de l’évolution de la densité d’une population dans la ville. Peu d’endroits seraient alors appropriés. Mais on en arrive a penser que parce qu’il atteint 50, 75, 100 ans et même 150, l’arbre acquière des droits inaliénables de par sa seule présence, sa seule durée et de sa résistance aux intempéries et aux attaques consécutives aux comportements des humains. Parfois on constate qu’ils ont été coupés au ras du sol. Pour des projets servant à loger des humains. Ces humains qui laisseront donc un lieu qu’il habitaient avant et que d’autres occuperont. Continuons de planter des arbres. Certains gagneront. Vous pouvez contribuer. Vous voyez des glands tombés des chênes, ramassez-en quelques uns, choisissez les plus beaux, et plantez-les. Vous serez surpris de les voir surgir du sol l’année suivante. Et dans des dizaines d’années…

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  2. louuiss Utilisateur de Québec Urbain

    28 juin 2011 à 11 h 30

    Le problème n’est pas de couper un arbre, ou vingt-six. À mon sens, le vrai problème est cette propension à s’étendre sur tout le terrain disponible en se limitant à seulement quelques étages. Résultat : une rue de plus à construire et entretenir et des arbres en moins. Quelle belle vision de l’avenir! Alors qu’un édifice ou deux, d’une douzaine d’étages le long du Chemin Ste-Foy, auraient logé autant de monde sans rajouter d’asphalte ni couper aucun arbre. Ça me semble tellement simple et évident! …Pourquoi? Pourquoi?? …Pourquoi?!?? =:o/

    PS : Et j’ajouterais, pour répondre à la vision historico-fataliste de « J. » que les arbres (matures) sont essentiels à la vie « des humains » de maintenant! Que l’apport des arbres à la qualité de l’air et notre qualité de vie en ville devrait être pris en compte dans notre façon d’aménager et d’occuper le territoire. Et qu’aller en planter ailleurs n’est absolument pas une réponse à cet enjeu.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      28 juin 2011 à 21 h 14

      Pas mal d’accord avec vous sur la hauteur de l’édifice, surtout qu’on est dans l’arrondissement La Cité, par contre il y a des situations où c’est un moindre mal que de couper les arbres.

      Pour la qualité de vie je suis d’accord, pour la qualité de l’air je ne crois pas que quelques arbres y changent grand chose.

      D’ailleurs c’est un mythe de penser que la forêt amazonienne (ou boréale) est le poumon de la Terre.

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      • Sim

        29 juin 2011 à 00 h 56

        En fait un arbre jeune est plus productif qu’un arbre mature en terme de regénération d’oxygène. Autant curieux que ça peut en avoir l’air, si on les remplace par de nouveaux arbres, bien c’est une bonne nouvelle!

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  3. François Magellan

    29 juin 2011 à 08 h 50

    Que voulons-nous avec le centre ? Que les familles s’y installent ? Que les écoles, institutions, centres communautaires renouvellent leur clientèle ? Que disent les jeunes familles qui sont en moyens et qui vont s’installer en banlieue ? Entre autres choses, que l’habitat ne correspond pas pour élever une famille. Ça, ça demande une bonne discussion, mais chose certaine, les familles fuient ce qu’on appelle un complexe d’habitation en hauteur. Le projet, tel que présenté, est beaucoup plus convenable, est une sorte de compromis entre la hauteur et la proximité à l’environnement, si je puis m’exprimer ainsi.
    Et l’argument : nous sommes dans l’arrondissement de la cité, donc ça prend plus de la hauteur, voire une « tour », je considère que c’est un faux argument. Mon exemple fictif : pourquoi ne ferions-nous pas des démarches auprès de Parcs Canada et du gouvernement fédéral pour amputer une petite partie des plaines Abraham pour faire du « développement », compte tenu de la nécessité d’augmenter la densité au centre ? Oui, pourquoi pas ? Une petite partie des plaines, près du collège Mérici ? Ça se vendrait à prix d’or, ça ferait des taxes municipales, ça n’affecterait pas autant la fréquentation que la qualité de vie, ça augmenterait la densité. Oui, je pense à un édifice de la même hauteur que l’édifice du collège, ou le Moncton ( je crois qu’il s’appelle ainsi)
    les p’tits gars… Avant de crier, sachez que je faisais l’avocat du diable… Si on parle de la densité, la problématique n’est pas au centre, mais en périphérie ou des secteurs sont assez monolithiques, essentiellement composés d’habitat unifamilial.

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