Le bassin Louise visé pour un deuxième terminal de croisières
Source : Annie Morin, Le Soleil (19 novembre 2013)
Le Port de Québec pourrait installer un deuxième terminal de croisières au bassin Louise, rénover l’actuel pour faire face à l’augmentation du nombre de visiteurs arrivant par la voie des eaux, ou réaliser les deux options. Il prévient toutefois qu’il n’acquittera pas seul la facture.
«On a une croissance extraordinaire, et là, on a un problème», n’a pas caché Mario Girard, président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec (APQ). L’affluence sur les quais est telle, pendant la haute saison des croisières, en septembre et en octobre, que des bateaux doivent accoster au quai 30, près de la Bunge, à celui de la Garde côtière ou même au 103, à l’anse au Foulon, au lieu de la Pointe-à-Carcy.
Le Port de Québec demande 150 millions $ au gouvernement fédéral pour agrandir ses installations dans le secteur de Beauport.
Le président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec (APQ), Mario Girard, ne se gêne plus pour parler de ce projet, qui comprend l’ajout de deux quais, dont un en eau profonde, et le déplacement de la plage de la baie de Beauport. L’organisme fédéral se donne l’année 2014 pour terminer les plans, effectuer les études environnementales et les consultations publiques, dans l’espoir d’amorcer la construction en 2015.
Tout ça après la récente apparition d’un silo à l’Anse-au-Foulon pour le terminal de granules de bois.
21 novembre 2013 à 09 h 58
Emmenez en des projets pour attirer plus de touriste dans la région , on aime ça :)
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21 novembre 2013 à 10 h 27
Oui mais les croisières ne sont pas très profitables pour l’industrie local. Ils dorment et mangent dans leur bateau.
Au mieux ils vont prendre une bière rue Saint-Paul et acheter un T-shirt dans le Petit Champlain. Ils laissent quelques dizaines de dollars sur place alors qu’un touriste ‘classique’ qui dort à l’hôtel et mange au restaurant va laisser quelques centaines de dollars.
Est-ce que les croisières sont vraiment payantes pour Québec ?
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21 novembre 2013 à 17 h 30
Selon une étude du ministère du Tourisme, un croisiériste en escale laisse 111$ et 329$ dans le cas du passager en destination. C’est une catégorie de touriste généralement assez aisé qui ne regarde pas trop à la dépense (ça se constate facilement dans les boutiques du petit-Champlain les jours d’escale de gros navires).
Toujours selon cette étude, l’industrie des croisières internationales engendre des retombées économiques directes de 85,9 M$ pour le Québec.
http://www.quebechebdo.com/Actualites/Economie/2013-10-28/article-3449973/Croisieres-%3A-une-excellente-saison/1
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