Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’avenir du site du pensionnat St-Louis de Gonzagues

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2014 2 commentaires

Source : Taïeb Moalla, Journal de Québec, le 24 février 2014

Prenant le maire Régis Labeaume au mot, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste (CPSJB) tente de créer une coopérative d’habitation dans le Vieux-Québec, à l’emplacement de l’ancienne école primaire Saint-Louis-de-Gonzague et du foyer Nazareth.
Il s’agit d’un des terrains publics demeurés vacants à la suite de l’abandon du projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu de Québec.
Au cours des derniers jours, le maire et la ministre Agnès Maltais ont de nouveau insisté sur l’importance que le maximum de terrains récupérés soient utilisés à des fins résidentielles dans le but de «ramener des résidants dans le Vieux-Québec».
Il y a près d’un an, le maire calculait que quelque 130 unités de logement pourraient être construites sur ce vaste lot.
Le Journal a appris que le CPSJB chapeaute depuis quelques mois le projet de la coopérative d’habitation La contreescarpe à l’îlot Saint-Louis-de-Gonzague. Pour l’instant, ce projet est porté par une douzaine de ménages dont une moitié habite déjà dans le Vieux-Québec.

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Ancien bâtiment du pensionnat St-Louis-de-Gonzagues : photos de l’intérieur

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Institutionnel, Logement locatif ou social, Patrimoine et lieux historiques.


2 commentaires

  1. davedeux

    25 février 2014 à 22 h 16

    J’espère que cette fois-ci, la ville ne bloqueras encore la densification
    du centre-ville.

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  2. Julie

    27 février 2014 à 09 h 31

    C’est une bonne idée. Ce coin du Vieux-Québec, étrangement, est délabré : fenêtres placardées, bâtiments pas entretenus en plus d’être vides. C’est juste hors des murs, mais ça fait partie de l’arrondissement historique quand même. Ça pourrait revitaliser ce coin, qui fait le lien avec le reste du centre-ville, en fait.

    Trop de choses sont à vendre dans le V-Q et ne se vendent pas – ça fait glauque, par moments –, c’est vrai que des condos seraient de trop. Le logement locatif permet aussi à un autre horizon socioéconomique d’intégrer le quartier ; y devenir propriétaire est impensable pour la majorité.

    Si des gens peuvent habiter le V-Q, et le rendre vivant, on ne peut pas demander mieux. S’ils n’ont pas trop d’argent, ils ne déserteront pas leur quartier l’été pour aller dans le silence de leur chalet. En plus, une coopérative d’habitation pourrait donner une cohésion sociale à ce quartier huppé qui abrite tout de même plusieurs organismes pour personnes défavorisées (l’Auberivière, l’Armée du Salut, la Maison Dauphine, la Soupe populaire, etc.)

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