Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un IGA plus grand sur le Chemin Sainte-Foy: consultation publique et retour à la planche à dessin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2014 16 commentaires

IGA.Peirolo IGA.Peirolo

Consultation

Ce soir avait lieu la consultation publique quant à ce projet dont tous les détails apparaissent dans ce billet précédent.

En résumé, ce marché d’alimentation veut donner le grand coup afin d’augmenter sa surface de façon très appréciable, tout en ajoutant de l’habitation (maisons de ville, lofts, logements 3½ et 4½), ce qui est innovant. Du côté de l’avenue Bourlamaque, l’édifice aurait 5 étage alors que l’avenue des Érables verrait 3 étages dont celui consacré au marché d’alimentation.

C’est l’architecte Carlo Peirolo, de la firme Atelier 21 qui a présenté le projet au conseil de quartier et à une assemblée d’environ 50 personnes. 5 ans ont été consacrés à l’élaboration de ce dossier, le tout avec la Commission d’urbanisme de Québec. Un détail en passant: le stationnement actuel n’est pas la propriété du IGA mais appartient plutôt à la Fabrique St-Jean-Baptiste. La Ville ne peut donc tenir compte de cet espace ce qui crée un manque « technique » de 16 cases sur le nombre exigé de 72, et qui oblige le promoteur à verser une somme de 30,000 $ au fonds de stationnement de la Ville de Québec. On comprend toutefois que la promoteur n’a pas réussi à s’entendre avec la Fabrique pour l’achat du terrain.

Plusieurs personnes se sont exprimées tout en revenant souvent avec le même thème, soit un manque de « verdissement ». Or, même si toute la toiture était « verte », il demeure que ce serait pour les yeux des gens travaillant dans les étages supérieurs de l’immeuble en face du IGA. Et si le promoteur veut mettre du vert au sol, ce sont les cases de stationnement qui doivent voir leur nombre diminuer, d’où le dilemme.

La hauteur de l’édifice n’a pas posé problème et le conseil de quartier a renvoyé l’architecte à sa table à dessin afin d’avoir plus de « verdissement visible ».

Avec les délais inhérents à ce genre de démarches additionnelles, on s’en reparlera dans un an ou deux.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.


16 commentaires

  1. Janie

    4 décembre 2014 à 22 h 08

    Donc si je comprends bien, ce sont des ostis de pousseux de crayons qui ont chialé !? Sacramant ! Ils ne sont pas capables de tenir compte des habitant(e)s de haute-ville qui aimeraient avoir des épiceries qui ont de l’allure !? Je même prête à gager que ces chigneux là vivent en banlieue !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Jean François Côté

    5 décembre 2014 à 10 h 47

    Manque de verdure !!! Mais il me semble qu’il n’y a aucune verdure présentement entre Bourlamarque et des Érables côté nord…

    De plus c’est un coin de rue des plus déprimants constitué de deux terrains vacants.

    Ça doit être plus la peur du nouveau , des condos et des nouveaux voisins que le manque de quelques arbres ou arbustes…

    Est ce l’éclosion d’une nouvelle saga ?

    Pour son appellation je suggère celui de l’ilôt Bourlamarque-ch Ste Foy.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      5 décembre 2014 à 10 h 54

      La Ville exige 10% de verdissement alors que le projet en serait à 4%. Quoiqu’il en soit, lors de telles soirées, il est remarquable de voir les gens se transformer en aménagistes, en architectes, en constructeurs, en promoteurs, tout en faisant fi des 5 années consacrées à l’élaboration de tout l’édifice avec la Commission d’urbanisme de Québec. A noter que, sauf erreur, il n’a jamais été fait mention du coût total du projet. L’intervention la plus juste, à mon avis, est venue d’une ex-présidente du conseil de quartier. Elle a fort justement fait remarquer que les gens du secteur vont faire leur épicerie dans de grandes surfaces (Costco et cie) pour ne prendre l’option du IGA qu’en deuxième choix et qu’il est temps de renverser le mouvement.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

        5 décembre 2014 à 17 h 55

        Tout à fait; ce IGA n’est plus qu’un gros dépanneur pour une bonne partie de la clientèle qui, comme moi, l’avons fréquenté de façon assidue dans les années 90 et l’avons maintenant déserté au profit de supermarchés (et je ne parle même pas de Costco) mieux adaptés aux années 2010…

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Cl Qc

        5 décembre 2014 à 21 h 13

        Pour avoir assister à la consultation, je constate qu’il semble pratiquement impossible pour un intervenant de ne pas proposer une modification, malgré un projet qui semble apprécié et mûri.

        Deux intervenantes ont même mentionné qu’aucune dérogation ne devrait être effectué puisqu’il y a un règlement en place.

        J’ose pas imaginer un promoteur qui arriverait avec un autre projet intéressant dans le secteur et qui demande des changements au zonage: aucune chance que cela soit accepté tel quel par le conseil!

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        5 décembre 2014 à 23 h 17

        Je pense que vous avez un début de réponse avec le terrain voisin (l’ex-Garage Bérubé), propriété du Groupe Casot, et qui demeure entouré d’une clôture Frost …

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  3. Jean François Côté

    5 décembre 2014 à 11 h 26

    Une vraie bande de chialeur ,ça doit être les mêmes qui proposaient que l’agrandissement du musée se fasse par la cour arrière.

    Faut vraiment être moron pour chercher des poux alors qu’un promoteur est prêt à investir des millions pour agrandir et donner une épicerie moderne à un quartier . Surtout le concept IGA qui surpasse à mon avis Métro.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Jean François Côté

    5 décembre 2014 à 11 h 35

    Si le stationnement appartient à la fabrique St Jean Baptiste .Ça voudrait dire que ce secteur fait partie de St Jean Baptiste ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Gary Whipp

    5 décembre 2014 à 12 h 41

    Malheureusement je n’ai pas pu assisté à la consultation publique mais voici tout de même certains questionnements.

    – une fraction importante de la population se rend au IGA à pied, hors je n’ai vu aucun aménagement pour les piétons?

    – La piste cyclable utilitaire passe sur Père Marquette, encore une fois aucun aménagement à cet effet?

    – L’aménagement arrière forme une cuve, hors il y a de fort vent à cet endroit, je n’ai vu aucune étude de simulation de vent?

    – Cette même cuve forme un îlot de chaleur, je m’explique mal les murs peints en noir. Un mur vert tout simple (vigne) aurait un effet bénéfique à peu de frais et changerait la fraction verte qui est en dérogation.

    – Les toitures des maisons de ville et des condo pourrait être soit des toitures vertes ou des terrasses qui comporte de la verdure. Encore une façon de bonifier le projet, améliorer la rentabilité (meilleur prix de vente) et éviter la dérogation espace vert.

    – Il n’y a aucune indication des mouvements dans la zone de débarquement, les piétons devront-ils faire le tour par Sainte-Foy? D’autant que le terrain jouxtant le débarcadère n’appartient pas au IGA

    Bref, ce projet est très intéressant et même souhaiter. Par contre la proposition de l’architecte semble complètement déconnectée d’une intégration en milieu urbain. Elle s’approche beaucoup plus d’une implantation de banlieue.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Guillaume

    30 décembre 2014 à 23 h 06

    Ce qui est bizarre dans se projet est que le IGA appartient à Mme Deschênes et que lorsque je fais une recherche sur le net, la bâtisse et fond de terrain, ce qui veut dire les taxes sont facturer à une compagnie en commandite dont l’adresse se situe dans les locaux administratifs des quincailleries CANAC (boul Wilfrid-Hamel à Ancienne-Lorette)…
    Et pour éclairer certaines personnes ! Le stationnement qui appartient à la Fabrique et qui est loué par le IGA a été donné par l’ancien propriétaire du Garage Bérubé parce qu’il n’avait pas été possible d’avoir un permis de la ville… Il s,agit de M Émile Lapointe et c’est dans les années 1950 à 60….

    Signaler ce commentaire

     ou annuler