Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Phare: un architecte se prononce

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2016 18 commentaires

Le Phare

Le projet « Le Phare » provoque de nombreuses réactions. Voici un texte qui m’a été remis par un architecte qui est aussi un ami.

Il a oeuvré à Québec avec le renommé Pierre Thibault et est actuellement à l’emploi d’une firme internationale d’architectes à Montréal.

En 2013, Québec Urbain avait publié sa vision de l’autoroute laurentienne dans ce billet sans oublier cet autre portant sur la tête des ponts.

Nicolas Labrie est également fondateur du Collectif du design au Québec

Bonne lecture et vos commentaires seront très appréciés.

Des extraits du texte:

Il faut dire qu’un effort substantiel a été fait de la part du promoteur depuis la dernière mouture kitch du Phare de Québec, esthétiquement du moins (…) Mais voici où le bât blesse, malgré les améliorations, le choix du site demeure non pertinent et hautement critiquable (…) Le projet demeure hors d’échelle, mais au-delà de cela, surtout d’une échelle inutile et évitable dans le développement d’une vie agréable et à échelle humaine (…) Le Phare, localisé près du centre-ville, aurait déjà gagné naturellement en bienfaits et retombées positives. Un phare, par exemple, est souvent situé près d’un port de mer dans plusieurs cas de figure… Le Vieux-Port de Québec près du bassin Louise aurait d’ailleurs bien besoin d’un peu de vitalité pour redynamiser le coin et faire transiter son passé industriel et son marché public en perte de vitesse vers le redéveloppement des potentiels extraordinaires que ces lieux détiennent. Les alentours et le fond de la cuve du bassin Louise offrent un potentiel de visibilité très intéressant, tout en étant à proximité de la gare Centrale et des transports collectifs et actifs

Critique du projet « Le Phare »

* Ce texte ne représente que l’opinion personnelle de l’auteur et non celle de son employeur

Voir aussi : Architecture urbaine, Projet - Le Phare de Québec.


18 commentaires

  1. Jean Cazes

    23 novembre 2016 à 14 h 59

    Magnifique texte des plus crédibles qui met de nouveau en valeur la place de l’humain, du résident du coin de longue date, dans la planification de tels projets! Pensons INTÉGRATION…

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  2. Julie Roy

    23 novembre 2016 à 15 h 06

    Merci merci merci pour votre texte! Vous exprimez en termes très clair ce qui pour tous devrait tomber naturellement sous le sens!

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  3. Nathan

    23 novembre 2016 à 15 h 36

    Très bon texte en effet, le problème, où est le centre-ville? Pour certain c’est Saint-roch, Beauport, Duplessie ou le Odéon et etc. J’ai une idée qui devrait plaire à tous! Quand on dépasse Saint-Augustin-de-Desmaures, il y a un grand champs vide à vendre, on devrait bâtir là notre centre-ville moderne.

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    • Jean Cazes

      23 novembre 2016 à 16 h 33

      J’oserais dire en ce moment l’intersection de la 3e Avenue et de la Canardière, mais je me garde une p’tite gêne! ;-)

      Au risque de me faire tirer des tomates, ça reste clairement pour moi le coeur de Saint-Roch et ce, depuis le début du siècle dernier (après la rue Saint-Pierre). Ça l’est encore tout à fait au plan géographique (centre de l’agglomération) et quand on additionne l’ensemble des fonctions qu’on doit retrouver concentrées dans une ville et qui en font son attrait : parcs, commerces, bureaux, carrefour de transport en commun, culture, restos, diversité de citoyens de tout origine et de toutes conditions sociale et économique, etc.

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  4. SL7215 Utilisateur de Québec Urbain

    23 novembre 2016 à 17 h 14

    Texte très intéressant de la part de cet architecte.

    Pour ma part, j’aime bien l’idée du pôle d’échange RTC et SRB souterrain. Selon moi, le projet ne peut pas avoir lieu sans une intégration impeccable des transports en commun à l’infrastructure principale. Je pense que des réflexions doivent avoir lieu sur comment l’aménager pour que l’expérience de transport en commun soit positive et facile d’accès pour l’utilisateur.

    Pour ce qui est du SRB: Je verrais le SRB sortir du pont de Québec (direction Ste-Foy) avec un premier arrêt sur Chemin St-Louis (transfert avec le trajet 25), puis plonger souterrain pour ensuite avoir un premier arrêt souterrain sur l’axe Laurier en face du Phare.

    Du côté sud de l’arrêt, un tunnel relierait le SRB jusqu’à une sortie donnant à un escalier sur le côté sud du boulevard Laurier. Évidemment, un travail majeur est à prévoir pour améliorer l’accès piéton, les trottoirs étant insuffisants sur l’avenue des Hôtels.

    Du côté nord de l’arrêt, le tunnel relierait l’arrêt du SRB au 1er niveau de sous-sol du Phare, où se trouverait une station pour les autobus. Le tout serait agrémenté de commerces type dépanneur pour les utilisateurs.

    Pour ce qui est des autobus: je verrais bien plusieurs trajets Express venant du nord-ouest de la ville (Saint-Augustin, Ancienne-Lorette) arrêter leur trajet et débarquer les utilisateurs dans le sous-sol du Phare pour un transfert au SRB à partir de ce point. Pour que ce soit réalisable et surtout convivial, il faudrait 1 bretelle de voies réservées aux autobus plongeant directement dans le sous-sol du Phare et permettant l’accès au Phare sans attente.

    Je ferais ensuite sortir graduellement le SRB de terre après l’intersection de l’Avenue Lavigerie, évitant que le SRB attende cette lumière rouge.

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  5. Jeff M

    23 novembre 2016 à 18 h 03

     » la ville a quant à elle manqué à son devoir; devoir de vision, de cohérence et de pure logique urbanistique »

    Il y a deux forces qui déterminent le développement d’une ville:
    1- La planification
    2- La sélection naturelle (darwinisme)

    Monsieur Nicolas Labrie, auteur de ce texte, a une vision du développement qui se trouve exclusivement dans le no 1. Il semble espérer voir se consolider et se perpétuer un seul centre-ville, celui délimité dans l’ancienne ville de Québec d’avant les fusions. Or, les notions invoquées par l’auteur ne prennent pas en compte la demande évolutive, l’analyse de risque financier du promoteur, bref, tout ce qui rejoint l’aspect « pâte à modelé » de la matrice urbaine. Je ne crois plus que Ste-Foy soit une simple banlieue. La demande en immobilier y a été plus forte que dans tout autre secteur de la ville dans les dernières décennies. C’est devenu un noeud important de transport en commun, qui est en voie de se renforcer avec le SRB.
    Près des ponts, près d’une gare de train, près de l’aéroport. Cet endroit a des avantages comparatifs indéniables.

    La planification est bonne, en autant qu’elle n’étouffe pas l’évolution. C’est un grand jeu d’équilibre.

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    • Louis M.

      23 novembre 2016 à 21 h 00

      «La planification est bonne, en autant qu’elle n’étouffe pas l’évolution. C’est un grand jeu d’équilibre.»
      C’est précisément ce que fait le PPU que la Ville est sur le point de jeter au poubelle pour aller «all-in» avec le premier projet venu!

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    • Likeaboss

      23 novembre 2016 à 21 h 46

      Vous avez une bien drôle vision de ce qu’est la « planification ». La planification urbaine n’est pas de tout dicter et de décider précisément de chaque projet, c’est plutôt d’offrir une vision cohérente et ainsi une direction au développement urbain.

      Une ville est un système où s’entrechoquent acteurs politiques, économiques, et citoyens, et où tous tirent la couverte en leur sens. Tout comme un capitaine de navire en pleine tempête qui tente désespérément de faire garder le cap à son embarcation en sachant très bien que ce n’est pas lui qui a véritablement le contrôle, le rôle de planification de la ville et de ses urbanistes est de tenir le cap de son développement par deux façons :
      1) Identifier une vision et l’expliquer à ses citoyens et promoteurs pour qu’ils travaillent dans le même sens
      2) Refuser les projets qui ne correspondent pas à cette vision

      Bref, je ne vois pas dans quel contexte la planification peut freiner l’évolution libre de la ville. Au contraire, elle permet à celle-ci de fleurir, et à s’assurer qu’elle ne pas répète pas les mêmes erreurs du passés.

      Désolé pour ce petit monologue hors sujet, mais j’ai « accroché » quelque peu sur cette opposition que vous venez de faire entre planification et développement privée. C’est deux là ne sont pas en opposition, ils dansent en tandem.

      Et pour en revenir au Phare, au contraire, je trouve que si il y a un bris d’équilibre, c’est bien en faveur du privée, à l’encontre de la planification définis par la ville elle-même.

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      • Jeff M

        24 novembre 2016 à 02 h 21

        Vous avez une vision rigide de la planification. Ce n’est pas vrai que l’on prévois tout. Il y a une dose de laissez-faire qui est bonne à long terme et qui peut se traduire concrètement par des demandes de dérogation au « plan ». Je ne crois pas que le vrai développement peut toujours être une harmonie parfaite.

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    • Nicolas Labrie

      27 novembre 2016 à 21 h 16

      Bonjour Jeff M, je ne vois pas trop ce que la sélection naturelle et la darwinisme viennent faire là-dedans, surtout que le point n’est pas développé par la suite, donc je ne comprends pas trop. Par contre si vous vous intéressez aux liens entre la biologie, l’éthologie, les comportements et la ville, un excellent livre sur le sujet est L’Homme et la Ville de Henri Laborit. Du reste, je comprend parfaitement la notion de polycentrisme. Elle est sous-jacente d’ailleurs en grande partie dans la deuxième partie de mon argumentaire. Par contre, je crois aussi qu’il est plus favorable de créer une densité telle « Le Phare » dans des endroits déjà denses. Bien que Sainte-Foy ne constitue pas la banlieue d’autrefois… nous ne pouvons dire qu’elle est relativement dense… ce sera très erroné en fait.

      Par contre, pour ce qui est de l’évolution fluide des villes, ce serait un long débat passant à travers divers autres filtres, tels que l’anarchie, le favelas/bidonvilles, les acteurs de pouvoir dans les changements d’une ville… etc… débat intéressant, mais qu’il serait difficile d’avoir ici.

      Ensuite, il y a la notion d’écologie qui est aussi sous-jacente à mon argumentaire. Tous conviendront que même dans une ville polycentrique, il est toujours plus efficient de consolider des pôles existant que d’étendre le réseau de pôle vers de nouveaux horizons à grands frais écologiques et économiques.

      Merci pour votre intérêt.

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  6. Marc

    23 novembre 2016 à 19 h 15

    Ce sont justement les arguments qui auraient dû être soulevé contre un tel projet par la commission d,urbanisme pour refuser en bloc ce projet ridicule. La ville manque à son devoir de développer la ville intelligemment et non selon les résultats des sondages de journaux. Tous les architectes et urbanistes s’opposent à ce projet ridicule et totalement destructeur pour les efforts de revitalisation de la ville de Québec. Mais bon vas y mon Régis… Un jour un autre maire aura la lourde resopnsabilité de corriger tes erreurs… d’avoir implanté un Colisée dans un coin vide et sans âme, d’avoir multiplié les projets en périphérie de la ville sans la densifier intelligemment, d’avoir élargie des autoroutes pour gagner des votes donnés par la radio. Un jour un maire comme JP L’Allier aura cette resonsabilité, malheureusement les citoyens paieront pour cela…

    bravo pour le texte, c’est une excellente critique, juste et pertinente.

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  7. Michel Haineault

    23 novembre 2016 à 19 h 42

    L’administration portuaire de Québec a déjà un projet dans ses cartons pour le Bassin Louise.
    Contrairement à la tête des ponts, ériger une tour de 65 étages à cet endroit serait désastreux à mon avis. Cela aurait pour effet de bloquer en partie la vue sur la haute-ville, et de détruire le fragile équilibre spatial que l’on a présentement entre la haute et la basse au niveau des constructions.
    Une telle masse au Bassin contrasterait aussi – et ce violemment !! – avec le plan d’eau dans la mesure où elle nous donnerait à tous l’impression que celui-ci est plus petit qu’il ne l’est réellement. Elle lui enlèverait aussi son cachet nature et détente. Oui, il faut y construire ; mais de grâce pas des trucs aussi hauts…
    Ah oui !… il y aurait aussi l’encombrement monstre sur les artères de circulation des alentours qu’on ne pourrait pas régler en y construisant, par exemple, un autre pont…
    Si Québec est pour se donner des tours de 65 et 45 étages, qu’on érige celles-ci le plus loin possible des fortifications et du Vieux-Port. Me semble que ce n’est pas l’image qu’on aime à donner de notre ville aux touristes étrangers. Québec est unique en Amérique du Nord, et elle doit le demeurer.
    En passant, à Montréal, ils ont commit ce genre d’erreur par le passé. Deux exemples : La tour de la Banque Nationale à deux pas de la Basilique Notre-Dame et le nouveau Palais de Justice tout près de l’hôtel de ville. Horrible ! Horrible ! Quiconque s’assois sur un banc au port et regarde de là le Vieux-Montréal le constate. Ces deux tours ne sont vraiment pas à la bonne place…
    Sainte-Foy quant à elle est bel et bien l’endroit le plus approprié. La dessus, je donne raison au groupe Dallaire. L’agglomération est jeune en construction, surtout sur Laurier et de l’Église. Et il y a de nombreux hôtels tout près, d’immenses centres commerciaux et plusieurs travailleurs du coin et de la rive sud. Autrement dit, plein de gens pour rendre l’endroit vivant à longueur d’année. Il y aura aussi un pôle d’échange pour le SRB qu’on peut déjà envisager comme étant très achalandé.
    SVP, NE FAITES PAS LA MÊME ERREUR QUE D’AUTRES VILLES ONT FAIT PAR LE PASSÉ. LE VIEUX-QUÉBEC EST UNE PERLE RARE !!!!!
    Merci.

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    • Likeaboss

      23 novembre 2016 à 22 h 05

      Je suis d’accord sur le fait qu’il ne faut pas construire de tours trop près du centre-ville historique.

      Le truc, c’est que Ste-Foy reviens de très loin pour devenir un centre-ville… Il y a énormément de travail à faire.

      – Le Boulevard Laurier est une des artères la plus « weird » au Canada (Elle fait près de 60 mètres de large !!! Pensez-y ! Une route à échelle humaine devrait tourner autour de 20 mètre maximum pour favoriser la marchabilité).
      – Le campus de l’UL et le centre institutionnel entre Hochelaga et Quatre-Bourgeois bloquent complètement la perméabilité entre le futur centre des affaires et les quartiers résidentiels les plus proches, qui doivent absolument être densifié si on veut un centre-ville vivant.
      – Le « street grid » des banlieues est totalement contre-productif pour un centre-ville, quand tu dois faire 3 détours de 5 minutes pour te rendre à 300 m en vol d’oiseau, c’est pas très efficace économiquement. Il va falloir arranger ça, par contre la seule solution à ma connaissance ne plaira pas à beaucoup de gens.
      – L’excentricité du lieu va avoir un impact énorme sur l’étalement urbain. St-Augustin et Lévis doivent déjà se lécher les babines.

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      • Michel Haineault

        24 novembre 2016 à 13 h 51

        Tout ce que vous dites est vrai.
        Mais n’oublions pas qu’il y a déjà du positif dans l’air. Des exemples : La route de l’Église qui se fera une beauté. Les centaines de condos qui vont sortir de terre sur le site de l’ancien marché public. La tête des ponts qui va être reconfigurée. Il y a la nouvelle bibliothèque. Les stationnements étagés de Place Sainte-Foy. Le nouveau manège militaire sur Hochelaga. Les pôles d’échange du futur SRB à l’université et au Phare.
        Oui, il y en a encore beaucoup à faire, surtout comme vous le dites pour ce qui est de la circulation. Mais l’élan est déjà lancé ; et je suis certain qu’avec un projet aussi majeur que celui du groupe Dallaire, celui-ci va se poursuivre pendant un certain temps, et même s’accélérer.
        D’ailleurs, n’y a-t-il pas aussi un projet visant à « humaniser » le boulevard Laurier ? Et un autre sur Quatre-Bourgeois visant entre autres à décloisonner le campus près du nouveau PEPS ?
        Si on s’entend pour dire que le Phare doit être construit loin du centre historique, où pourrait-on trouver un meilleur endroit que Sainte-Foy ? Sur Lebourgneuf… Pierre-Bertrand… Hamel ? J’en doute.
        En érigeant le Phare à la tête des ponts, on va forcer les divers paliers de gouvernement à revoir – et ce, rapidement !! – la configuration routière de Sainte-Foy dans son ensemble.
        Enfin, si Lévis est pour profiter de la présence du Phare tout près, tant mieux pour elle ! Quant à Saint-Augustin, on ira au front si jamais des têtes innocentes s’aventuraient à vouloir tout saccager le patrimoine agricole de l’endroit…

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      • Insider

        26 novembre 2016 à 08 h 28

        Entre trop proche et loin il n’y aurait pas de compromis?

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    • Nicolas Labrie

      27 novembre 2016 à 21 h 26

      Bonjour Michel, je serais bien prêt à prendre le pari de vous prouver l’intérêt de ces options près de la vieille ville. Je crois qu’ici vos critiques ne sont en rien insurmontables, quelques architectes avec du talent et je vous garantis que vous changerez d’avis!

      Je ne suis pas du reste ni pour l’artéfaction des villes pas plus que leur disneyfication, je crois en la culture vivante, mais toujours dans le respect de l’esprit des lieux. J’ai été résident du Vieux-Port de Québec fort longtemps et je vous garantis qu’un projet du genre aurait un grand intérêt pour ramener des habitants et des services dans ces lieux de carte postale vidés de sa vie de quartier et de ses accommodements du quotidien.

      D’ailleurs votre opinion sur les tours Montréalaises mentionnées n’est pas entièrement partagée de ma part, ni de plusieurs architectes.

      Finalement, j’écris un argumentaire de 4 pages bien détaillé sur les effets écologiques et urbains d’une telle tour à Sainte-Foy et vous répondez globalement par :

       »Les tours sont très bien à Sainte-Foy car elle gâcheraient ma belle carte postale »…

      C’est un brin difficile de prendre cet argument avec sérieux, sans vouloir manquer de respect. Une ville c’est pas un musée, c’est fait pour les gens et non pour être mis sous cloche, entre respect et statu quo il y a moyen de faire dans la nuance.

      Cordialement.

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  8. matt Utilisateur de Québec Urbain

    25 novembre 2016 à 08 h 52

    Un endroit pour ce projet dans le quartier portuaire: Il y en avait un mais il aurait fallu délocaliser l’usine White Birch au moment de la fermeture de ses installations il y a quelques années. Et là le site était tout trouvé. À côté du port, du fleuve, de la haute et de la basse ville, du vieux quebec, de Limoilou etc. Bon, beaucoup de facteurs étaient à prendre en compte mais l’emplacement pouvait être crédible. Après oui, question paysage culturel ça pouvait être néfaste pour l’identité du vieux-québec

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