Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


De plus en plus difficile d’acquérir une propriété à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 janvier 2021 4 commentaires

Jérémy Bernier
Journal de Québec

De potentiels acheteurs de Québec ont de plus en plus de difficulté à acquérir une propriété et dénoncent une pression grandissante à leur endroit, alors que les ventes de maisons explosent et que l’inventaire se vide à vue d’œil dans la région.

«C’est fou comment on nous met la pression en ce moment, c’est une guerre stratégique quasiment sauvage avec les autres acheteurs potentiels», laisse entendre Paschall Hardy, qui cherche une maison pour loger sa petite famille.

Temps de visite très limité, nombre d’acheteurs potentiels élevé, des offres qui doivent être faites dans les heures suivant la visite, le processus de recherche de propriété est loin d’être une partie de plaisir actuellement, affirme M. Hardy.

«Étant donné que les taux d’intérêt sont extrêmement bas, il y a énormément de personnes qui se garrochent pour acheter une maison en ce moment, croit l’homme. Il y a des [files d’attente] de fou et il y a des surenchères excessives sur les propriétés intéressantes.»

Des offres qui ont été surpassées

Obligé de quitter son appartement puisque la propriétaire en reprendra possession dans un peu plus de quatre mois, il s’est mis en quête de la maison de ses rêves depuis la mi-décembre. Jusqu’à présent, il en a visité une quinzaine et a déposé quatre offres. Elles ont toutes été surpassées.

Même lorsque sa femme et lui ont offert 31 000 $ de plus que le prix demandé, « pour être certains de l’avoir », leur offre s’est retrouvée en deuxième position sur un total de 18.

D’après le dirigeant d’agence et courtier chez RE/MAX, Nicolas Geoffroy-Brûlé, cette situation, de plus en plus fréquente, est due à une baisse notable de l’inventaire de l’immobilier résidentiel dans la région.

Aussitôt listée, aussitôt vendue

De leur côté, Karine Boivin et son conjoint ont constaté la même situation. Bien qu’ils aient eu plus de chance que M. Hardy, ils soulignent la rapidité avec laquelle les décisions doivent être prises dans le marché actuel.

«Notre maison a été listée le jeudi, mon conjoint est allé la visiter le samedi et on a dû faire une offre sans même que je l’aie vue de mes yeux, à cause de la pression du marché», explique-t-elle. Comme il y a eu trois autres offres, le couple a dû bonifier la leur dès le lendemain. Ils ont finalement « remporté l’enchère » en ajoutant 30 000 $ à leur première offre. En moins de cinq jours, la propriété était vendue.

La suite

Voir aussi : Résidentiel.


4 commentaires

  1. Insider

    30 janvier 2021 à 08 h 54

     » «C’est fou comment on nous met la pression en ce moment, c’est une guerre stratégique quasiment sauvage avec les autres acheteurs potentiels», laisse entendre Paschall Hardy, qui cherche une maison pour loger sa petite famille.  »

    N’est-ce pas la clientèle que vise la CAQ? Que fera notre PM pour les aider? ;-)

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    • nietnietniet

      30 janvier 2021 à 14 h 29

      Pas sûr d’avoir compris votre propos. La clientèle de la CAQ, c’est les gens qui veulent avoir une maison pour loger leur petite famille !?

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    • Dédé

      30 janvier 2021 à 14 h 55

      ?????????????????????????????????????????????????????????
      ? Clin d’oeil pour signifier une blague j’espère ?
      ?????????????????????????????????????????????????????????

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  2. Insider

    30 janvier 2021 à 09 h 45

    Merci au bogue du captchat! C’est une vraie plaie… Je dois me résigner à publier ce commentaire ici:

    À Montréal Marc-André Carignan commence à obtenir un peu de visibilité concernant des améliorations qu’il faudrait faire à la phase 2 du REM. On peut parier que notre PM ne laissera pas la CDPQ se buter
    à des retards causés par la levée de bouclier. ;-)

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