Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un projet se présente pour les terres des Sœurs de la Charité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 août 2023 Commentaires fermés sur Un projet se présente pour les terres des Sœurs de la Charité

Estelle Lévêque
Le Carrefour de Québec

Un collectif d’organismes présente le projet FUSÉ, Ferme Urbaine Sociocommunautaire et Écologique, pensé pour s’implanter sur une partie des terres des Sœurs de la Charité.

D’une superficie de 203 hectares, les terres des Sœurs de la Charité sont l’un des plus grands espaces verts sur le territoire de la ville de Québec. L’année dernière, le gouvernement Legault en faisait l’acquisition et faisait part à la population de son projet d’Agroparc sur celles-ci.

De son côté, un collectif d’organismes et institutions travaille depuis deux ans sur un projet de Ferme Urbaine Sociocommunautaire et Écologique. Afin de préserver la vocation agricole de ces terres, dont la qualité est jugée exceptionnelle, ainsi que la mission sociale des Sœurs de la Charité, l’OBNL fait une proposition à la croisée de ces objectifs.

En entrevue, Jean Blanchet, chargé du projet FUSÉ, nous en dévoile les tenants et aboutissants.

Sécurité alimentaire et écologie

En 2021, la CDC Beauport, le CJE Montmorency et l’organisme Le Pivot s’attèlent à développer une entreprise d’économie sociale destinée à soutenir les moins favorisés du territoire. Pour ce faire, ils construisent le projet autour de six objectifs destinés à répondre à des problématiques sociales et écologiques.

Pour commencer, sur les 33 hectares visés par le projet FUSÉ, l’OBNL souhaiterait dédier 15 à 18 hectares, soit la moitié, à des espaces de production agricole. « Au cours des réflexions menées au sujet des besoins de la collectivité, la sécurité alimentaire est arrivée dans les principaux enjeux », souligne M. Blanchet.

Ainsi, les récoltes issues des terres seraient distribuées à la clientèle d’aide alimentaire. « On veut compléter l’offre déjà présente et cohabiter avec les entreprises du territoire », poursuit-il, en citant notamment l’organisme Moisson Québec et les producteurs environnants. « Notre projet n’est pas de vendre, mais d’offrir. Aussi, si [Moissonneurs Solidaires] produit des carottes, on va produire du céleri. »

Porté par une démarche respectueuse de l’environnement, le projet accorde une place primordiale à l’écologie.

« L’utilisation de pesticides serait prohibée sur l’entièreté du site. La participation de Craque-Bitume inclurait des sites de compostage sur l’espace. Enfin, nos réflexions portent sur une culture en rotation, pour aller chercher le maximum de la qualité de la terre, tout en la conservant. » Jean Blanchet, chargé du projet FUSÉ.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport.

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