Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Labeaume veut accélerer la transition du transport en commun vers les « hybrides »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 octobre 2009 11 commentaires

Source : Jean-François Néron, Le Soleil, le 7 octobre 2009

(Québec) Après avoir écarté l’implantation d’un tramway et jonglé avec l’idée d’un trolleybus, voilà que le maire de Québec est séduit par l’autobus bi-articulé hybride.

Régis Labeaume a confirmé, mardi, avoir rencontré la semaine dernière le président de Novabus, Gilles Dion, dont l’entreprise travaille au développement de deux nouveaux prototypes?: un autobus électrique semblable à l’écolobus et un autobus bi-articulé hybride. «Je leur ai offert que Québec soit le banc d’essai pour ces deux sortes de véhicules. On s’est entendu verbalement là-dessus», explique le maire.

«Les autobus électriques, on les a pris en Italie. Je leur ai dit?: « Grouillez-vous un peu. Ça n’a pas de bon sens »», indique-t-il, laissant savoir qu’il préférerait acheter ici plutôt qu’à l’étranger les prochains autobus électriques dont la Ville a besoin

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À consulter aussi cet article de Québec Urbain, ici.

Voir aussi : Environnement, Transport en commun.


11 commentaires

  1. David Utilisateur de Québec Urbain

    8 octobre 2009 à 12 h 51

    C’est beau les autobus hybrides. J’y adhère à 100%. Malheureusement, le maire oubli qu’une solution de transport pour désengorger le système passe par une plan de développement global du transport en commun qui doit voir plus loin que la simple résolution du nombre de places qui est insuffisant. À quand un moyen de transport plus humain à Québec ? C’est beau les promesses d’éco-quartiers… mais nous avons besoin d’une vision cohérente à la mairie de Québec. Y aura-t-il un jour quelqu’un pour lui dire ?

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  2. Yvan Dutil Utilisateur de Québec Urbain

    8 octobre 2009 à 12 h 55

    Le maire a en tête un tramway sur roues. Cela a l’air beau sur papier mais dans la pratique l’avantage n’est pas énorme pas rapport à un tramway classique. En France, il y a eu beaucoup de problème avec ce type de système. D’autre part, contrairement au tramway classique, il n’y a pas de compatibilité entre les systèmes des différentes compagnies, ce qui complique la situation lors du développement du réseau.

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  3. Erick

    8 octobre 2009 à 14 h 05

    @David

    Dans un autre article sur le même sujet, il disait attendre les recommandations de son comité dont le rapport est prévu pour le printemps 2010.

    Québec avec sont climat extrème et ses pentes difficile est la ville idéale comme banc d’essai pour un constructeur Québécois. Québec peut servir de banc d’essai sans nécessairement avoir l’intention d’en acheter.

    @Yvan Dutil

    Les seuls avantages de ces bus sur le tramway sont le coût de construction, flexibilité et la possibilité d’implantation graduelle. Ce sont toutefois des avantages important. Quand on parle de flexibilité l’avantage est pas juste de contourner un accident ou des travaux mais aussi de pouvoir sortir du réseau et se ramifier de façon à desservir plusieurs quartiers en amont. Par contre le tramway est 100% électrique alors que ce type de véhicule « hybride » dépend encore du pétrole. D’un autre coté ca lui permet de rouler partout. Tant qu’à moi je préférerais une technologie bi-mode (trolleybus + hybride/batterie) où les troncons principaux seraient électrifiés par fils aériens, et le courant capté sur ces fils servirait à recharger les batteries, ce qui serait pratique pour transiter sur les autoroutes (où l’installation de fils aériens serait difficile) ou dans les banlieues (où l’installation de fils ne serait pas rentable).

    Au niveau de la capacité et la vitesse de service, bus multi-articulé ou tramway, ca revient au même, les deux roulent en surface et sont limité à la capacité de leur voie réservée/site propre. Toutes les technologies permettant d’accélérer un transport de surface (priorité aux feux de circulation, pré-paiement, etc) sont accessibles aux deux technologies.

    Mon interrogation c’est plutôt leur comportement dans la neige. Semble t’il toutefois que les pays scandinaves en utilisent, ce qui m’enlève de l’inquiétude.

    Au fond le seul gros défaut de ce véhicule c’est qu’il incite à faire les choses à moitié…. ou plutôt ne rien faire d’autre que remplacer 2 bus par un seul qui passe 2 fois moins souvent sans améliorer l’infrastructure elle-même. Car soyons clair, à Québec, le problème c’est l’infrastructure, pas les véhicules eux-mêmes.

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  4. Erick

    8 octobre 2009 à 14 h 12

    Mais Labeaume a au moins mis le doigt sur le fait qu’on est en retard à Québec sur l’usage d’énergies alternatives pour les bus. Des hybrides sont de belle lurette en circulation dans plusieurs villes canadiennes dont Montréal, mais ici, nada. Ouais ouais on va me parler des écolobus…. sans commentaires!

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  5. Accès transports viables

    8 octobre 2009 à 20 h 04

    « Au fond le seul gros défaut de ce véhicule c’est qu’il incite à faire les choses à moitié…. ou plutôt ne rien faire d’autre que remplacer 2 bus par un seul qui passe 2 fois moins souvent sans améliorer l’infrastructure elle-même. Car soyons clair, à Québec, le problème c’est l’infrastructure, pas les véhicules eux-mêmes. »

    Très pertinent. Effectivement, l’infrastructure est probablement plus importante que le véhicule, mais l’expérience semble démontrer que le rail est plus adapté aux infrastructures de qualité.

    Même si le bus peut atteindre des capacités de transport intéressantes (pas aussi grande que le Tramway toutefois), il n’est pas aussi attractif sur la clientèle (clientèle non-captive et touristes par exemple), il est beaucoup plus « nuisant » pour les riverains (bruit, vibrations, etc) et, surtout, il ne structure pas l’espace urbain de la même manière (densification, localisation des bureaux et des grands générateurs de déplacement, etc).

    Mais bon, on parle beaucoup de transport collectif, c’est une bonne chose. Il faut maintenant que le tout se transforme rapidement en action.

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  6. Pier Luc

    10 octobre 2009 à 17 h 09

    Ça c’est ce qui m’inquiète. Est-ce qu’ils vont réduire la fréquence parce qu’il monte plus de monde dans un Métrobus? Un bus à deux bouts c’est nécessaire compte tenu de la très grande quantité de personnes qui prennent ce service. On n’a qu’à le prendre un fois pour constater que c’est dispensable pour offrir un service le moindrement décent. Mais un bus à trois bouts, je ne vois pas l’intérêt. À moins de chercher à ce que tout le monde soit assis mais si non, c’est une dépense extravagante et l’argent devrait servir à la constructions de nouvelles stations chauffées et à l’achat de bus ordinaires pour offrir une meilleur desserte dans les secteurs périphériques.

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  7. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    13 octobre 2009 à 17 h 48

    En Europe Ce sont les nouveaux bus entre l’aéroport Charles de Gaulle et Paris.

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  8. Ann Sophie

    11 novembre 2009 à 08 h 45

    Quelles sont vos opinions sur ces 2 questions…? Vous m’aideriez grandement pour un projet d’école :)

    – Selon vous, les techniques de promotion du transport en commun et son développement sont-ils efficaces?

    – Quelles sont les principales forces et lacunes du système de transport collectif au Québec?

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