Dernièrement Francis avait publié un lien vers des photos extérieures prises par Stéphane Groleau du nouvel édifice GSK à Québec. Voici maintenant des photos intérieures époustouflantes!
Dernièrement Francis avait publié un lien vers des photos extérieures prises par Stéphane Groleau du nouvel édifice GSK à Québec. Voici maintenant des photos intérieures époustouflantes!
Voir aussi : Architecture urbaine, Reportages photo.
Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 6 décembre 2011
Les administrateurs de la Maison de Lauberivière ont trouvé des solutions et le bâtiment ne devra finalement pas être démoli, a révélé la conseillère Chantale Gilbert.
« À l’heure actuelle et d’après ce que j’ai su hier, elle (la Maison de Lauberivière) ne sera pas mise à terre et on a des suggestions pour la rénover », a indiqué Mme Gilbert en réponse aux questions d’un citoyens lors de la séance du conseil.
Comme le rapportait Le Journal de Québec, en novembre, le bâtiment abritant cet organisme offrant des services en itinérance aurait besoin de huit millions de dollars de travaux et il serait moins coûteux de démolir et reconstruire. Il ne respecte pas les normes antisismiques et risque de s’écrouler advenant un tremblement de terre, concluait un rapport d’experts. La direction avait toutefois commandé une nouvelle étude dont elle attendait les résultats sous peu.
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port.
Des architectes obligent la Régie du bâtiment à refaire ses devoirs
Dominique Froment
Les Affaires
L’avenir de la construction d’immeubles en bois se joue en ce moment même à Rouyn-Noranda.
En février 2011, la Régie du bâtiment du Québec avait refusé aux architectes Groupe conseil Artcad, de Rouyn-Noranda, la permission de construire un immeuble résidentiel de six étages en bois, un projet de 6 millions de dollars. Une décision désavouée le 3 octobre par la Commission des relations du travail, saisie par les architectes. La Régie décidera dans quelques semaines si elle change d’avis et accède à la demande d’Artcad.
Voir aussi : Architecture urbaine.
Merci à M. Jacques Martin pour la mise à jour des travaux de ce projet.
État des travaux: L’édifice Le d’Auteuil enfin en rénovation.
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Institutionnel.
Le 30 novembre 2011, 19 prix étaient décernés dans le cadre du concours Les Mérites d’architecture de la Ville de Québec. L’activité, qui visait à récompenser l’excellence dans la création architecturale à Québec, a connu un franc succès une fois de plus.
Les membres du jury ont eu la délicate tâche de déterminer, parmi les 81 projets présentés, un gagnant, et ce, dans 16 catégories incluant l’hommage. Dans l’une d’entre elles, le public était invité à voter pour l’édifice qui, à ses yeux, constituait la plus belle réussite.
Voir aussi : Architecture urbaine, Québec La cité.
Fortin, A., C. Després et G. Vachon (dir.) (2011). La banlieue s’étale, Éditions Nota bene, 412 pages.
Cet ouvrage est en quelque sorte la suite d’un précédent publié en2002 . Dirigé par les mêmes auteurs, La banlieue revisitée avait pour but de mieux comprendre les milieux que sont les banlieues dans la région de la Capitale nationale. La banlieue s’étale, nouvel ouvrage des chercheurs du GIRBa (Groupeinterdisciplinaire de recherches sur les banlieues)
Voir aussi : Architecture urbaine, Publications & ressources Internet.
Frédérique Doyon
Le Devoir
Pourquoi certaines zones de la banlieue sont-elles si laides? Y a-t-il une architecture propre au Québec? D’un côté, le modèle désolant du mégacentre importé des États-Unis ravage le paysage périurbain. De l’autre, des architectes québécois inspirés multiplient les petits projets ingénieux.
Quand la ville s’étend, l’architecture de qualité recule, bien souvent. (…)
«On s’est laissé envahir par un modèle d’architecture sans qualité qu’on a importé de nos voisins du sud, note l’architecte Pierre Thibault. Au-delà même de l’architecture, c’est l’utilisation de l’espace qui est complètement dépassée. On parle de développement durable depuis au moins une décennie et dans ces couronnes-là, on continue de construire de grandes surfaces qui ne sont pas accessibles en transport en commun. Tout à l’encontre de ce qui serait logique avec notre territoire.»
Voir aussi : Architecture urbaine.
Isabelle Porter
Le Devoir 26 novembre 2011
* L’article intégral n’étant disponible que pour les abonnés, nous le publions au complet
Québec — Pour freiner l’étalement urbain, la Ville de Québec ouvre aujourd’hui la porte à davantage de constructions en hauteur. Le paysage urbain de la ville carte postale serait-il en train de changer?
Quand on lui pose la question, le conseiller responsable de l’aménagement, François Picard, répond qu’on n’est quand même «pas à New York».
Il n’a pas tort. Réputée pour son cachet, la ville de Québec est plutôt modeste en matière de constructions en hauteur. Son immeuble le plus haut, l’édifice Marie-Guyard (surnommé le «complexe G»), fait à peine 31 étages et paraît bien seul au centre de la ville.Dans les quartiers du centre comme Montcalm, Limoilou ou Saint-Jean-Baptiste, les constructions à deux, trois étages dominent. La regrettée Jane Jacobs, qui a beaucoup inspiré les efforts de revitalisation des centres-villes en Amérique du Nord, ne trouverait pas grand-chose à redire sur ces quartiers animés et à échelle humaine.
«Il y a une douceur de vivre à Québec, un rythme, une qualité des lieux urbains qui en font une ville agréable, note Johanne Brochu, une spécialiste en design urbain de l’Université Laval. Moi je suis Montréalaise, mais je suis à Québec depuis sept ans et je ne suis pas à la veille de partir!»
Mais Québec est aussi réputée pour son ratio élevé de voitures par habitant et son étalement urbain. Et le trafic automobile commence à atténuer la «douceur» évoquée par Mme Brochu. «Si on veut qu’à Québec, on continue à être à proximité de tout, c’est certain que la construction en hauteur a son intérêt», lance-t-elle.
C’est dans ce contexte que l’administration de Régis Labeaume est partie à la chasse aux espaces vacants au centre et dans la première couronne pour y favoriser de nouveaux projets domiciliaires en hauteur.
Sur le boulevard Laurier dans l’ancienne ville de Sainte-Foy, on va même modifier le règlement de zonage pour faire passer à 27 le nombre d’étages autorisés.
Si le paysage de la ville va changer? Oh que oui, répond François Picard, mais pas partout. «Dans le centre-ville et sur la colline parlementaire, l’image que vous avez de Lévis, par exemple, ne sera pas changée.»
Quant au boulevard Laurier, la Ville n’a pas la prétention d’en faire un paysage digne de cartes postales. «Est-ce que la Défense à Paris en est un? Non. Mais oui, on va l’embellir. Comme dit souvent le maire, en arrivant à Québec, les gens vont passer d’une ville moderne à une ville patrimoniale.»
Saint-Jean-Baptiste
Le dossier est toutefois plus controversé lorsqu’on cherche à densifier entre ces deux extrêmes. Le quartier Saint-Jean-Baptiste dans l’ancienne ville de Québec, par exemple, ne fait pas partie de l’arrondissement historique, mais le secteur a son cachet et ses résidants sont prêts à se battre pour le défendre.
Ils viennent d’ailleurs d’obtenir la tenue en février d’un référendum à propos du projet d’immeuble résidentiel (l’îlot Irving) sur le site d’un stationnement extérieur inutilisé. Pour le rendre possible, la Ville souhaite modifier le règlement de zonage et faire passer le nombre d’étages permis de 6 à 9.
«Pas dans ma cour»
La Ville, soutient François Picard, a fait ses devoirs pour ne pas bouleverser le paysage. «Au centre-ville, on s’est assuré de ne pas dépasser les gabarits des bâtiments qui sont déjà autour des terrains vacants», dit-il, avant de rappeler que non loin de l’îlot Irving, la rue Saint-Jean est bordée par un immeuble de dix étages qui ne dérange personne.
Récemment, le maire s’en est pris aux opposants qu’il a décrits comme des «bourgeois» qui avaient peur de «perdre leur vue sur les Laurentides».
Johanne Brochu est moins cinglante, mais estime que trop de citoyens se mobilisent contre des projets de ce genre sans avoir une vue d’ensemble du secteur où ils vivent et une vision du «bien commun». Il ne faut pas oublier, dit-elle, que le paysage est un milieu de vie où «il y a du monde.» «L’enjeu, c’est de savoir si l’ajout s’intègre à ce qui existe, s’il en permet la réactualisation.»
Mais au-delà du syndrome du «pas dans ma cour» auquel on pourrait vouloir assimiler ce cas, qu’en est-il des paysages et percées visuelles que cet espace libre offre à tous à partir des rues environnantes, par exemple dans la Turnbull?
Cela n’appartient-il pas au «bien commun»? Interrogé sur l’existence de ce genre de critère dans la prise de décisions, François Picard répète que la ville a besoin «d’amener plus d’habitants dans le secteur».
Percées visuelles
Pour Johanne Brochu, le sacrifice de ce point de vue est justifié si d’autres côtes offrent des percées visuelles à proximité. Après tout, lance-t-elle, on n’est tout de même pas dans un quartier historique!
Toutefois, ce type de considération gagnerait à être prise en compte, à son avis. «Ça prend une vue d’ensemble qui permettrait d’établir collectivement où on veut garder des percées visuelles», dit-elle en déplorant que les plans d’urbanisme n’incluent pas de ce genre de questions. «Ce n’est pas une étude qui coûterait des millions à réaliser. On dirait: voici les types de vues qu’on a, on les catégoriserait et ensuite, on identifierait des possibilités d’ajouts de bâtiments.» Bref, en ces matières, on gagerait à avoir une vue d’ensemble au sens propre… comme au sens figuré.
Voir aussi : Architecture urbaine, Québec La cité.
À lire dans Le Devoir: Jean-Marie Roy (1925-2011): L’architecte de la modernisation tranquille.
On lui doit l’architecture de plusieurs édifices de notre ville.
Voir aussi : Architecture urbaine.
Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 7 novembre 2011
Le bâtiment abritant la Maison de Lauberivière, qui aurait besoin de 8 millions de dollars de travaux, ne respecte pas les normes antisismiques et risque de s’écrouler advenant un tremblement de terre.
Telle est l’une des conclusions d’un rapport d’experts effectué par la firme d’ingénieurs et experts-conseils CIME Consultants pour le compte d’Action Habitation, a appris Le Journal de Québec. Le tout a été remis cet été au service d’urbanisation de la ville de Québec et au ministère de la Culture.
L’édifice, situé rue Saint-Paul et qui abritait autrefois un hôtel, a été recyclé il y a 25 ans afin d’offrir des services en itinérance. On y accueille plus de 5 000 personnes par an.
Selon l’étude, qui est basée sur une expertise physique des lieux, l’endroit présente plusieurs anomalies et aurait besoin de plus de 8 millions de dollars de travaux afin d’être conforme aux normes du bâtiment.
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port.