Maintenant, je comprends pourquoi ces deux agglomérations sont de fabuleuses destinations voyages: que d’attraits, et surtout, que de monde! Cinq jours en ces lieux, c’est épuisant, en haute saison touristique: impossible de tout voir, surtout quand on est un peu maniaque de photos… et qu’on cherche en même temps à se détendre tout en vivant des expériences hors du commun! ;-)

Toronto, à comparer avec Québec, c’est le choc de la diversité culturelle, un tramway pittoresque, et surtout, les nombreux immeubles en construction et à l’architecture audacieuse dont plusieurs rivaliseront bientôt en hauteur avec les plus élevés du centre des affaires et de la bordure du lac.

Niagara Falls, c’est en fait deux villes: l’une du côté américain caractérisée par des parcs magnifiques et paisibles, l’autre, canadienne (photo ci-bas), avec un secteur commercial « kitch » (on aime ou non!) très familial et un coin où s’élève de grands hôtels et un important casino. Mais à mes yeux, les célèbres chutes, c’est forcément l' »incontournable », à voir de loin ET de près!

D’ici une couple de semaines, je vous présenterai donc trois ou quatre petits reportages « urbains » sur notre magnifique voyage en m’attardant sur la métropole canadienne.

À consulter aussi, cet autre reportage portant précédemment sur Trois-Rivières.

« Un concours n’est pas la solution », affirme Taillibert
Canoë – Dominique Lavoie
25/07/2007

Québec – Le Musée national des Beaux Arts du Québec (MNBAQ), qui est actuellement limité à n’exposer que 2% de sa collection, projette un agrandissement de 8 000 mètres carrés grâce à un projet de 90,3 millions de $. Québec s’engage à une participation financière de 33,7 millions $ conditionnelle à la contribution équivalente du fédéral. Le reste, soit environ 22 millions $, proviendra du privé.

La suite

Un peu en lien avec d’autres bâtiments « en courbes » cités en exemples dans cet autre « coup de coeur », voici deux immeubles à condos qui se distinguent des autres érigés ces dernières années à Québec: Le Cinquième Bourgeois (ci-haut), à la Pointe-de-Sainte-Foy [reportage], et Le Saint-Vincent près du chemin Sainte-Foy.

Il s’agit de constructions de l’entreprise Ogesco.

À consulter aussi, ce billet.

Voilà quelques années que je n’avais pas pris la peine de flâner au coeur de la capitale de la Mauricie, et quelle agréable surprise! Vraiment, Trois-Rivières peut dorénavant se vanter d’avoir un centre-ville qu’on pourrait qualifier de classe internationale! Parmi ses principaux attraits, des incontournables tels une rue principale (des Forges) qui n’a rien à envier à la rue Saint-Jean (ci-haut, et photos 2 et 3), un parc portuaire fraîchement aménagé pour les piétons (photo 4) et un complexe municipal récemment mis en valeur, d’allure toujours contemporaine même après quarante années d’existence (photo 5, avec l’édifice Place Royale en arrière-plan).

Une critique constructive, cependant, ou plutôt un souhait bien personnel: existe-t-il une « famille Germain locale » qui pourrait investir dans le vieil édifice Arneau (photo 5), pour en faire par exemple un établissement à l’image de l’hôtel Dominion [billet]?

Sur ce, longue vie au site Trois-Rivières Urbain que je consulte, bien sûr, régulièrement! ;-)

À consulter aussi, ce billet (Rimouski).

L’édifice de cette compagnie d’assurance a fait l’objet il ya quelques années d’un agrandissement qui s’intègre subtilement au bâtiment principal, érigé en 1950, oeuvre des architectes Arthur O. Angilly, Pierre Rinfret et Maurice Bouchard.

« En établissant son siège social sur une artère résidentielle, à l’emplacement de la villa Thornhill [1080, chemin Saint-Louis], l’Industrielle-Alliance a demandé aux architectes d’harmoniser leur construction avec celles des environs. Le résultat est surprenant car on croit découvrir une villa des temps modernes au haut d’un vaste parterre gazonné. (…) » (Source: Luc Noppen, Hélène Jobidon et Paul Trépanier. Québec monumental 1890-1990. Sillery, Les Éditions du Septentrion, 1990, 191 p.)

À consulter aussi, ce billet.

Jaco en a fait référence en commentant ce récent billet: voici un « vieil » immeuble (1963) tout en courbes, sis au 900, avenue des Érables, depuis longtemps controversé! Moi, j’adore, et ça fait changement de certains bâtiments revêtus de briques beiges ou brunes construits ces dernières années au centre-ville…

« Cet édifice sculptural [oeuvre de Jacques Racicot, architecte], qui prend possession de tout l’espace au coin de deux rues, traduit, par son intention et sa structure, l’influence de certains édifices qui ont marqué les débuts du style international dans les années trente. Il rappelle aussi, par son volume extérieur, le musée Guggenheim (1956) de Frank Lloyd Wright. (…) » (Source: Luc Noppen, Hélène Jobidon et Paul Trépanier. Québec monumental 1890-1990. Sillery, Les Éditions du Septentrion, 1990, 191 p.)

À consulter aussi, ce billet.

J’en conviens, tout est une question de goût! Histoire aussi d’animer Québec Urbain, voici le premier d’une série de billets bien personnels illustrant des bâtiments d’allure contemporaine qui détonnent dans leur environnement.

Conspués ou cités en exemple, ces immeubles ont selon moi du caractère et témoignent de beaucoup d’audace de la part de leurs concepteurs…

Oeuvre de Larochelle, Peirolo Architecture, cette maison sise sur l’avenue Wilfrid-Laurier est construite en 1995. « Il s’agissait ici d’intégrer de façon harmonieuse une grande résidence à l’environnement bâti du secteur composé de belles maisons du début du XXe siècle et situé en face du jardin Jeanne-d’Arc. (…) » (Source: École d’architecture de l’Université Laval. Architecture contemporaine à Québec, 112 repères urbains. Québec, Les publications du Québec, 2002, 172 p.)

À la veille du grand congé de la construction, voici donc mon plus récent inventaire des projets d’édifices commerciaux de plus de 4 étages sur le territoire de la ville. Ici, la 3e mise à jour.

Il y a plusieurs appelés, certes, mais combien d’élus? Et si j’oublie des projets, n’hésitez pas à me les rappeler!

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MISE À JOUR AU 12 JUILLET 2007:
12 PROJETS

1) Projet de tour sur le site de Place Québec. (Début de construction indéterminé.) – 10 étages [billet du 21 juin 2007].

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2) Agrandissement Le Delta sur Laurier (« Occupation 2008 ». Apparemment, construction sous peu.) – 11 étages [billet du 31 mai 2007]:

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3) Complexe Plaza Québec sur Laurier (« Disponible dès décembre 2008 ». Projet abandonné?) – 10 étages [billet du 26 avril 2006]:

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4) Le 2796 Laurier – 10 étages (« Disponible dès décembre 2007 ». Toujours rien sur le site.) [billet du 18 octobre 2006]:

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5) Ajout à la bibliothèque Gabrielle-Roy sur de la Couronne (« Projet conditionnel à l’approbation de la Ville. ») – 9 étages [billet du 5 janvier 2007].

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6) Immeuble de GM Développement sur Charest (Construction initialement prévue à l’automne 2006. Toujours rien sur le site.) – 9 étages [billet du 17 mai 2006]:

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7) Îlot d’Aiguillon, sur le site du même nom (Début de construction indéterminé.) – 7 étages [billet du 30 mai 2007]:

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8) Complexe de la Capitale phase V sur le boulevard des Galeries (« Occupation 2007-2008 ». Toujours rien sur le site.) – 6 étages [billet du 21 novembre 2006]:

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9) Édifice Lebourgneuf sur le boulevard du même nom (Date de mise en chantier indéterminée.) – 6 étages [billet du 19 janvier 2007]:

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10) Édifice Mica (phase I), sur le boulevard Lebourgneuf (En fin de construction.) – 5 étages [billet du 21 juin 2007]:

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11) Complexe Affaires de la Capitale, sur le boulevard Lebourgneuf (Début de construction indéterminé.) – 5 étages [billet du 21 juin 2007]:

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12) Agrandissement Édifice La Capitale sur Saint-Amable (« … au cours des prochains mois… ») – Nombre d’étages inconnu [billet du 31 mai 2006].

À consulter aussi, ce billet.

Que de souvenirs me rappelle cet article! Il me semble entre autres avoir vécu un party d’initiation sous l’un de ces « igloos » dans les années 80 quand j’étudiais en géographie… Aussi, ces structures, à ma connaissance, servaient occasionnellement de lieu d’exposition pour les étudiants en architecture: le directeur à l’époque, je crois, était un certain Joseph Baker.

Source: Jean Hammann, Au fil des événements, 21 juin 2007.

(…) Enfin, l’un des éléments les plus étranges du campus n’est malheureusement pas visible du sol. Il s’agit de trois structures hémisphériques grisâtres, semblables à des igloos, situées sur le pavillon Bonenfant. Leur origine, inconnue par les membres de la communauté universitaire contactés par le Fil, fait l’objet de nombreuses spéculations. «Au moment de son intégration à l’Université en 1964, l’École d’architecture était logée au pavillon Pouliot, mais comme nous manquions d’espace, le directeur de l’époque a eu l’idée de faire construire ces structures polyédriques au sol dans le grand axe, se souvient le professeur retraité, Raymond Lévesque. Lorsque l’École a emménagé aux quatrième et cinquième étages du Bonenfant, ces structures ont été hissées sur le toit à l’aide d’une grue mécanique.» En raison de leur forme, ces locaux avaient une acoustique épouvantable les rendant peu propices aux cours magistraux. Ils ont surtout servi aux cours d’ateliers et aux expositions. Les trois «igloos» sont maintenant utilisés par trois chaires de recherche du Canada, la première en interaction société-environnement dans l’Empire romain, la seconde en patrimoine ethnologique et la dernière – au nom ô combien approprié pour ce lieu au passé déjà nébuleux! – en histoire comparée de la mémoire.

La suite.