
Bon, ce n’était peut-être pas aussi mémorable que la Superfrancofête, dix ans plus tôt [billet]…
N’empêche: je tiens à défendre « Québec 84 », malgré toutes les références négatives que l’on fait en ce moment, semble-t-il, sur le « supposé » échec de cette fête!
Alors étudiant, j’ai profité pleinement de cet été qui a notamment servi d’amorce à toute la revitalisation urbaine du secteur du Vieux-Port: j’ai bien connu une époque où les rats, incommensurablement plus nombreux que les pêcheurs à la ligne, se faufilaient sans gêne au regard de tous à travers les grosses roches en face de l’actuel Musée de la Civilisation!
Bref, comme témoin privilégié de « Québec 84 », à tort ou à raison, je garde d’excellents souvenirs de l’événement, notamment lors du « Défilé des grands voiliers » (ce reportage archivé, d’où est tirée la photo ci-haut. À lire en particulier, la section « Le saviez-vous? »).
Et vous, objectivement, quels souvenirs conservez-vous de l' »Été mer et monde »?
Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil (Commentaire).
Quoi qu’il arrive au cours du 400e anniversaire de Québec, il faut promettre une chose. Ne jamais établir de parallèle avec Québec 84. Ne jamais reparler du délire collectif de l’été Mer et monde. Assez de radotage. La fête étirée sur 60 jours, le passeport bidon pour accéder à un Vieux-Port transformé en village de roulottes à patates frites, la peur de manquer de vivres à cause du trop grand nombre de touristes, ça fait plus de 23 ans.
Vingt-trois ans! Faudrait finir par tourner la page. En 84, 30 % de la population actuelle de Québec n’était pas encore née. René Lévesque était premier ministre. Et Céline Dion chantait pour le pape sa chanson sirupeuse, Une colombe… (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Ville de Québec: Les investissements fédéraux se font rares.