Isabelle Porter
Le Devoir

L’engouement des dernières années pour le quartier Limoilou, à Québec, n’a pas été sans conséquences pour les résidants moins fortunés qui y vivaient déjà, révèle une étude. Toutefois, les tensions entre les deux groupes seraient limitées par la présence de nombreux logements sociaux.

Intitulée Limoilou: un territoire aux visages multiples, l’étude a été produite par l’Approche territoriale intégrée (ATI) de Limoilou, un organisme local de lutte à la pauvreté. Elle résulte d’une consultation menée auprès de 140 personnes, dont 38 % se disent pauvres.

Ces personnes ont été rejointes par les organismes communautaires du secteur. La majorité des répondants sont âgés entre 51 et 65 ans et vivent seuls.

«On a de plus en plus de condos et de moins en moins de logements locatifs», a déploré l’une des personnes consultées. «La crainte, c’est que les nouveaux services créés soient pour une clientèle aisée.»

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Bonjour Monsieur Gobeil,

Un gros choc aujourd’hui pour ma compagne et moi lors d’une de nos promenades quotidiennes dans notre quartier. Il ne reste rien des deux arbres majestueux et imposants du 855 avenue de Bienville!

J’ai cherché de l’information sur le web, les journaux, le site Mon Montcalm.com, etc, nada…Cela me semble récent. Auriez-vous vent des raisons qui ont amené ce triste abattage?
Merci,

Y. Audibert
Quartier Montcalm.

Pierre Couture
Journal de Québec

Un nouvel immeuble de quatre étages verra bientôt le jour à deux pas de l’avenue Cartier, sur le boulevard René-Lévesque. Les investissements totaliseront 3 millions $. Le nouveau bâtiment prendra forme sur l’ancien terrain occupé il y a quelques années par le restaurant Jaune Tomate, adjacent à la pharmacie Jean Coutu.

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Source : Jean Cazes, monLimoilou.com (28 mai 2015)

Une nouvelle place publique prendra forme dans les prochains jours à l’angle de la 3^e Avenue, de la 6^e Rue et du chemin de la Canardière pour une ouverture anticipée le 12 juin.

Le design et d’autres éléments du mobilier, réalisés en collaboration avec le Groupe A / Annexe U (Jean-François Laroche et Simon Parent, stagiaires en architecture sous la supervision d’Érick Rivard) et Robin Dupuis (ébéniste et futur architecte) seront mis en valeur dans leur environnement par deux artistes professionnels.

Le concept comprend par ailleurs des bordures cimentées séparant la rue de la place, qui seront enjolivées comme le sera le conteneur pour le rangement, le soir. Bacs de plantations, parasols, mats, guirlandes de lumières ajouteront aussi à l’ambiance conviviale du site.

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À lire aussi : Bientôt la Plaza Limoilou

Source : Pierre Pelchat, Le Soleil, le 21 mai 2015

(Québec) Le nouvel hôpital de 2,1 milliards $ à l’Enfant-Jésus pourrait s’élever sur 16 étages sans nuire à l’ensoleillement des résidents de la rue de Vitré, s’il est construit le long du boulevard Henri-Bourassa à Québec.

«Il n’est pas dit que ça va monter jusqu’à 16 étages. C’est une possibilité. Nos études montrent qu’on peut construire sur 16 étages sans réduire l’ensoleillement. Par contre, plus on se rapproche de la rue de Vitré, il faut que l’immeuble soit moins haut pour ne pas couper l’ensoleillement», a indiqué, mercredi au Soleil, la porte-parole du CHU de Québec, Geneviève Dupuis.

Ce sujet et d’autres en lien avec le projet de mégahôpital universitaire seront abordés lors d’une rencontre de consultation des citoyens du quartier Maizerets qui aura lieu mercredi prochain, le 27 mai, à compter de 19h, au Centre Mgr-Marcoux, sur le chemin de la Canardière.

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Bâtiment en hauteur projeté pour le nouvel hôpital à l’Enfant-Jésus.

Source : Taieb Moalla, Le Journal de Québec, le 14 mai 2015

La Ville de Québec vient d’accorder un contrat de 2,6 millions de dollars pour l’aménagement de deux stationnements et de voies de circulation sur le site d’ExpoCité.

Une compagnie de Québec, Les Entreprises P.E.B. ltée, a remporté ce marché. Il s’agit de «l’aménagement des stationnements 4 et 16 du site ExpoCité et de voies de circulation sur le site, incluant la construction des stationnements et de la voie d’accès entre la rue Soumande et le stationnement 16, de la voie d’accès au sud du Colisée ainsi que d’une partie de la rampe d’accès de l’amphithéâtre multifonctionnel à partir de la rue Soumande», lit-on dans un sommaire décisionnel de la Ville de Québec.

Les travaux doivent se terminer d’ici la fin de l’été, juste à temps pour l’inauguration du Centre Vidéotron, en septembre.

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La rue Soumande sera élargie.

Début des travaux pour le stationnement à Expo-Cité.

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 7 mai 2015

(Québec) Au tour de la rue Soumande de se refaire une beauté en vue de l’ouverture de l’amphithéâtre. Ces deux derniers étés, le ministère des Transports du Québec a élargi le viaduc Soumande au-dessus de l’autoroute Laurentienne.

Cette année, la Ville de Québec fera de même avec la rue du même nom, qui passera à quatre voies tout le long du site d’ExpoCité. Ce sera l’occasion de refaire les trottoirs et les bordures, les conduites pluviales ainsi que le pavage.

Les travaux, qui seront réalisés par l’entrepreneur P.E. Pageau, coûteront 1,1 million $ et ne sont pas comptés dans l’enveloppe de 400 millions $ pour la construction de l’amphithéâtre. Un accès piétonnier au site d’ExpoCité est inclus.

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La rue Soumande.

* Et il y en a d’autres. Celui rappelant les vagues a mon vote …

Jonathan Lavoie
Radio-Canada
Québec

Y a-t-il une façon de construire un stationnement à étages sur la rue Dalhousie dans le Vieux-Port de Québec qui serait plus qu’un endroit où garer la voiture ? C’est ce qu’ont tenté d’imaginer 14 étudiants en architecture de l’Université Laval dans le cadre de l’exposition Parking-sculpture ou sculpture-parking ? L’exposition originale est présentée du 5 au 10 mai au Musée de la civilisation de Québec. C’est l’architecte et professeur à l’Université Laval Jacques Plante qui a lancé le défi à ses étudiants.

« On ne peut plus se permettre de construire des stationnements multi-étagés comme ceux qu’on pouvait voir derrière les centres commerciaux », lance d’entrée de jeu Jacques Plante.

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Exposition étudiante: des projets surprenants pour le stationnement Dalhousie Alexandra Perron (Le Soleil)

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Jean Provencher
Les Quatre Saisons

La ville de Québec a connu un grand nombre d’incendies dans son histoire. Celui du 14 octobre 1866 fut une véritable catastrophe. Le journal Le Canadien écrit le lendemain :

Tout Boisseauville [ce qui est aujourd’hui une partie du quartier Saint-Sauveur] et une grande partie des faubourgs St-Roch et St-Vallier ne sont en ce moment qu’un vaste champ de ruines et de décombres. Près de 3,000 maisons ont été détruites, et ces vastes faubourgs, où il y a vingt-quatre heures seulement, l’on voyait régner la prospérité et le contentement, ne ressemblent plus maintenant qu’à un vaste cimetière d’où s’élèvent des milliers de cheminées qui nous semblent autant de monuments funèbres qui nous disent que la main de Dieu a passé par là pour nous punir ou nous avertir. […]

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Incendies et pompiers à Québec, 1640-2001 (Par Alain Grenier) est aussi un ouvrage remarquable, avec illustrations.

Jean-Philippe Léveillé
Monsaintsauveur.com

Monsaintsauveur.com présente dans cette série des édifices dont le caractère architectural ou la vocation est intimement lié à l’évolution du quartier. Aujourd’hui, l’ancien Hôtel-Dieu du Sacré-Cœur de Jésus, un édifice remarquable présent depuis presque 150 ans dans le quartier, mais qui reste cependant méconnu.

Historique

C’est en 1861 que le notaire Louis Falardeau offre un terrain pour la construction de l’hôpital Saint-Sauveur qui est achevé en 1873. Faisant rapidement face à des difficultés financières, l’hôpital sera réincorporé sous le nom d’Hôtel-Dieu du Sacré-Coeur de Jésus quelques années plus tard.

Placé sous la gouverne des Sœurs Augustines, l’hôpital est d’abord chargé de recueillir les enfants abandonnés et les épileptiques. Jusqu’au 20e siècle, ce sera d’ailleurs le seul lieu du territoire de la Ville de Québec qui s’occupera des enfants abandonnés ou nés hors-mariage. Durant ses vingt-huit premières années d’activités, pas moins de 5113 bébés seront confiés aux Sœurs. Le taux de survie de moins de 15% de ceux-ci atteste des conditions de vie difficiles de l’époque

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