Caroline Décoste
Le Devoir
On dit du Vieux-Québec qu’il est peuplé d’Américains qui ne sont jamais là, d’hôtels illégaux et de « trappes à touristes » de toutes sortes. Plusieurs habitants d’autres quartiers centraux de Québec haussent un sourcil quand on parle de la vie intra-muros. Pourtant, en ses murs habitent des résidants qui éprouvent pour leur quartier un vrai attachement. Oui, il y a une vie derrière les façades. (…)
D’après Evelyn Péladeau, agente immobilière dont le portefeuille se concentre dans le Vieux-Québec, la tendance à l’achat par un investisseur est à la hausse. En 2013, madame Péladeau a fait affaire avec bon nombre d’investisseurs étrangers, principalement des Européens et des Asiatiques, qui cherchaient soit des édifices commerciaux (comme des hôtels), soit des immeubles à fonction résidentielle (divisés en condominiums). Le phénomène de l’Américain à la recherche d’un pied-à-terre n’est pas un mythe : ils sont encore nombreux à acheter une propriété et à l’habiter de façon temporaire seulement. (…)ÉTAT DU MARCHÉ IMMOBILIER
En 2012-2013 pour toute la Haute-Ville (comprenant les quartiers du Vieux-Québec, Saint-Jean- Baptiste et Montcalm) :
275 000 $ prix médian des copropriétés, soit le prix le plus cher de la région métropolitaine de recensement de Québec ;
527 000 $ prix médian des propriétés unifamiliales soit le double du prix médian de tout le territoire (à l’exception de Sainte-Foy) ;
21 % des propriétaires n’habitent pas leur copropriété de façon permanente (moyenne de la région de 16 %).






