Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

L’église du Très-Saint-Sacrement est à vendre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 novembre 2018 Commentaires fermés sur L’église du Très-Saint-Sacrement est à vendre

Radio-Canada

L’église du Très-Saint-Sacrement est officiellement à vendre. L’annonce a été faite dimanche lors de la messe, mais la décision a été prise le 1er octobre par le diocèse à la recommandation de l’assemblée de fabrique.

Après des mois de réflexion, la fabrique de la paroisse du Très-Saint-Sacrement en est venue à la conclusion qu’elle n’avait pas les moyens financiers d’entretenir le bâtiment datant de 1924 et qu’il valait mieux le mettre en vente, confirme le père Gérard Busque qui est président de la fabrique.

Pour que la vente soit autorisée, certaines conditions devront toutefois être respectées. Le père Busque explique que s’ils veulent que leur offre soit acceptée, les éventuels acheteurs du bâtiment devront aménager un « service de pastorale dans la communauté de Saint-Sacrement ».

Dans les dernières années, le bâtiment a montré des signes de vieillesse. Une partie de la façade ouest s’est effondrée à deux reprises et le détachement de plusieurs blocs de pierre a mené à la découverte d’une faiblesse dans l’un des deux clochers de l’église.

« Nous on la met en vente alors un acheteur peut envisager de la démolir ou de la transformer, ça ça ne relève pas de nous », souligne le curé.

L’assemblée de fabrique souhaite maintenant engager un courtier immobilier qui s’occupera de la vente. Le prix du bâtiment n’est pas encore fixé.

Déjà plusieurs promoteurs se sont montrés intéressés, affirme le président de la fabrique. « Depuis qu’on en parle dans les journaux, il y a des acheteurs, mais on les a mis de côté pour le moment. »

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

De la Grande Place au Phare, même combat

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2018 5 commentaires

Crédit: Archives Le Soleil

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / C’était un autre projet, un autre lieu et une autre époque, mais les similitudes sont troublantes entre la Grande Place et Le Phare.

À la fin des années 80, le maire Jean Pelletier, que Régis Labeaume considère comme son «mentor», avait forcé le projet de la Grande Place dans Saint-Roch, malgré une forte opposition.

Comme aujourd’hui pour Le Phare.

On prévoyait à l’époque deux tours à bureaux de 25 à 30 étages, un centre commercial, deux hôtels, 350 condos de luxe, un grand stationnement souterrain, etc. Le promoteur exigeait pour son projet une ligne de tramway-métro de 10 km vers Charlesbourg, une autoroute souterraine entre Dufferin et le boulevard Langelier et d’autres investissements publics.

Comme pour Le Phare, le terrain était plutôt inhospitalier. La différence est que celui de la Grande Place menaçait un voisinage patrimonial, ce qui n’est pas le cas du Phare.

Le projet de la Grande Place avait été soumis à la consultation publique, comme vient de l’être Le Phare.

Des citoyens et groupes en avaient dénoncé le gigantisme, la rupture avec les gabarits du voisinage et les enjeux de circulation.

«Trop gros, trop inhumain», avait alors titré Le Soleil au lendemain d’une journée d’audiences.

Le service d’urbanisme de la Ville de Québec avait résumé ainsi la vingtaine de mémoires reçus en 1989 :

«De manière générale, il y a eu unanimité quant à la nécessité de réduire l’ampleur du projet, et cela, même de la part des groupes d’affaires.

«On souhaiterait un projet qui s’intègre plus harmonieusement à son environnement, qu’il soit moins “intériorisé” et s’ouvre davantage sur la trame urbaine. On déplore en général le style monolithique et son caractère étranger par rapport à Québec.»

Ce passage décrit presque mot pour mot ce qu’on a entendu aux consultations de cet automne sur Le Phare.

Au lendemain des audiences, l’administration Pelletier avait demandé au promoteur Laurent Gagnon de revoir son projet en tenant compte des critiques.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Le clocher de l’église Saint-Sauveur voué à la démolition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2018 4 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Toujours laissées en pâture aux éléments sur le parvis de l’église Saint-Sauveur, les trois sections de l’imposant clocher qui surmontait le lieu de culte depuis 1892 passeront un deuxième hiver sous la neige. Et tout indique qu’elles ne seront jamais remises en place, qu’elles seront tout simplement détruites.

À moins d’un miracle, à moins qu’un mécène millionnaire sorte subitement de l’ombre, le sort de la flèche qui s’élevait à près de 200 pieds [61 mètres] vers le ciel est scellé. «Probablement qu’on ne le remontera pas le clocher», révèle le président de la fabrique, Jacques Gauvin, questionné par Le Soleil.

«Le diocèse est d’accord avec ça. Puis le patrimoine [à la mairie] est d’accord. Eux nous suggèrent de faire faire une œuvre d’art en incluant la croix du clocher pour remplacer le clocher qui est descendu… On s’enligne vers ça.»

(…)

La Ville et le ministère de la Culture n’ont-ils pas annoncé la création d’un fonds de 30 millions $ sur 10 ans pour sauver huit églises patrimoniales de Québec, dont l’église Saint-Sauveur? C’est vrai, convient M. Gauvin. Mais les besoins de ces bâtiments religieux sont tels que la somme apparaît minime.

D’ailleurs, dans une décision du comité exécutif de la Ville publiée jeudi, nous constatons que la quasi-totalité des 3 millions $ de l’année 2018 est déjà octroyée pour des travaux urgents : fenestration, maçonnerie, toiture… Dans la liste, nous constatons que l’église Saint-Sauveur a déjà touché 660 000 $ pour payer une partie de la facture de 825 000 $ produite par les ouvriers ayant démonté le clocher.

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Le Diamant: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2018 Commentaires fermés sur Le Diamant: état des travaux

Crédit photo et illustration: Le Diamant

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La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 novembre 2018 Commentaires fermés sur La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Jean-Marie Lebel (historien)
Revue Prestige

C’est souvent par hasard, en se baladant dans les rues du Vieux-Québec, que les citoyens ou les touristes font la dé couverte de la rue Sous-le-Cap. Et cette rue ne manque pas de les surprendre ou de les étonner. La Nouvelle-France semble ne pas avoir pu s’échapper de cette étroite rue que surplombent des passerelles. Il n’y a pas d’autres rues comme celle-là à Québec.

AU PIED DU CAP DU SAULT-AU-MATELOT

De sombres passages permettent d’atteindre la rue Sous-le-Cap. Entre deux vieilles maisons de la rue Saint-Paul, on peut emprunter le passage de la Demi-Lune. Entre deux édifices de la rue du Sault-au-Matelot, l’escalier du passage du Chien mène à la rue Sous-le-Cap.

Tout en faisant une courbe, la rue Sous-le-Cap longe le pied de l’impressionnante falaise que les gens de la Nouvelle-France avaient pris coutume d’appeler le « cap du Sault-au-Matelot ». Les remparts de la rue des Remparts, édifiés au début du XlXe siècle par les autorités militaires britanniques, dominent la falaise. Il y avait au XVlle siècle une petite chute d’eau dans la falaise, ce que l’on appelait un « sault ». La légende veut qu’un jour, un matelot, ou un chien appelé Matelot, tomba au bas de la falaise, ce qui serait à l’origine du nom du Sault-au-Matelot. L’érudit toponymiste Jean Poirier se demandait en 2000 si le fameux matelot n’était pas Guillaume Couillard (1591-1663) qui vécut au haut de la falaise. Dans l’un de ses écrits, Champlain évoqua le fait que Couillard avait déjà été matelot.

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Hydro-Québec: Jean Rousseau veut l’enfouissement des fils électriques dans le Faubourg

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 novembre 2018 2 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Le conseiller du Vieux-Québec veut que la Ville se donne le pouvoir de forcer Hydro-Québec à enfouir ses fils électriques dans le quartier Saint-Jean-Baptiste.

Jean Rousseau a déposé un avis de proposition qui sera discuté à la prochaine séance du conseil municipal. Il demande que la Ville se dote d’une Commission des services électriques. Cette commission serait chargée de la promotion de l’enfouissement des fils sur son territoire. Elle aurait le pouvoir d’exiger qu’Hydro enfouisse ses réseaux et retire ses poteaux, ainsi que de demander le partage des frais entre les divers utilisateurs d’infrastructures publiques souterraines comme la Ville, Hydro ou les compagnies de téléphone.

M. Rousseau souhaite qu’elle concentre d’abord ses efforts sur les quartiers centraux, en particulier le Faubourg, où l’enchevêtrement de fils et les poteaux plantés au milieu des trottoirs causent plusieurs problèmes. Il y a dans Saint-Jean-Baptiste 10 km de fils à enfouir.

«On a retardé des travaux d’aménagement des rues parce qu’on ne savait pas trop si on allait enfouir ou non. On a un problème de ce côté. On est conscients que ce sont des coûts importants, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain.» M. Rousseau estime que le travail peut être fait d’ici 15 à 20 ans.

Le conseiller s’est allié avec l’avocat François Marchand, qui a par ailleurs été son adversaire politique lors de la campagne électorale, mais qui a choisi de l’aider dans sa démarche, qu’il qualifie d’«idée extraordinaire».

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Nouvelle politique de participation à Québec. Point de vue d’une citoyenne impliquée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 novembre 2018 4 commentaires

Anne-Sophie Desprez, administratrice élue et secrétaire du conseil de quartier de Montcalm à Québec. Elle est également responsable des communications pour l’organisme Action patrimoine.

Magazine Continuité

Les conseils de quartier jouent un rôle important au cœur de la vie démocratique de Québec et dans les décisions qui concernent l’aménagement de l’espace urbain. Dans le contexte de la refonte de la politique de participation citoyenne de la Ville, Anne-Sophie Desprez, administratrice élue du conseil de quartier de Montcalm, se demande quelle place sera réservée à ces instances dans l’avenir.

Pour la Ville de Québec, comme pour bien d’autres municipalités, la participation publique est à un carrefour. Par l’adoption, en juillet 2018, du Règlement sur la participation publique en matière d’aménagement et d’urbanisme, le gouvernement a autorisé les municipalités du Québec à abolir les référendums citoyens à condition qu’elles se dotent d’une politique de participation publique. Si un référendum représente un pouvoir de pression sans égal pour les citoyens, une politique de participation, pourvu qu’elle ne soit pas juste une occasion de transmettre de l’information, leur permet de se prononcer régulièrement sur les questions qui touchent leur ville. Dans bien des municipalités à travers le monde, les politiques de consultation et de participation fleurissent. Elles permettent aux citoyens de donner leur avis au moyen de plateformes diverses telles que des sondages en ligne, des ateliers de conception de projets, des séances de consultation ou encore des cafés de conversation.

Sous la forme qu’ils prennent à Québec, les conseils de quartier sont des instances qui n’existent pas ailleurs dans la province, même pas à Montréal. Composés de membres élus et fonctionnant à la manière d’un conseil d’administration, ils offrent un lieu d’échange et de collaboration pour les résidents, les commerçants et les travailleurs. Ils ont aussi pour rôle de représenter ces personnes auprès des élus municipaux. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle conseils ces groupes reconnus par la Ville. Lorsqu’il les a créés avec son équipe en 1989, Jean-Paul L’Allier, ancien ministre et maire de Québec de l’époque, voulait qu’ils soient des instances politiques. Ainsi, dans une conférence, en 2014, il avait affirmé à propos de cette démarche : « On s’est dit : on va faire des conseils de quartier à Québec, mais on va les faire sans responsabilités administratives et avec des responsabilités politiques. Les gens qui s’impliquaient voulaient s’occuper de leur espace urbain […]. » Dans le contexte du réaménagement et de la revitalisation de Saint-Roch et face à la spéculation immobilière qui visait le quartier, l’objectif était d’aller chercher l’appui et les idées de la population pour faire émerger d’autres projets.

Selon les données de la Ville de Québec, il y avait deux conseils de quartier en 1993, soit avant la fusion de Québec avec les municipalités environnantes ; on en compte aujourd’hui 27 (sur 35 quartiers), qui donnent une voix à ceux qui n’en ont pas toujours. Cette organisation crée sans conteste un lien privilégié entre la population, les membres du conseil municipal et les fonctionnaires. En assemblée, bon nombre de sujets passent sur la table : les grandes orientations et politiques de la Ville, la qualité et l’accessibilité des services municipaux, les initiatives citoyennes, la mobilité, la gestion des déchets, mais surtout l’aménagement du territoire. Qu’il s’agisse des routes, des trottoirs, des projets immobiliers, de la sauvegarde des édifices ou de la mise en valeur du patrimoine, toutes ces questions sont de l’ordre de l’aménagement et font appel à la vision qu’ont les citoyens de leur quartier. Les avis énoncés par les conseils de quartier peuvent concerner les changements de zonage, notamment pour les projets immobiliers. Ils peuvent aussi porter sur des modifications aux règlements d’urbanisme pour l’adoption, par exemple, d’un programme particulier d’urbanisme (PPU) ou d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) dans une zone déterminée.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Initiatives citoyennes, Nouvel urbanisme.

Place Fleur de Lys: des consultations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2018 11 commentaires

Ce matin, à l’émission Bouchard en parle au FM93, il y a eu une entrevue avec les nouveaux propriétaires québécois de ce centre d’achats. L’histoire est fascinante.

Voici l’intégralité de cette rencontre qui nous révèle aussi les intentions de ces hommes d’affaires.

Des consultations sur l’avenir de Fleur de Lys Pierre-Paul Biron (Journal de Québec)

Trudel Alliance lance la démarche Réinventons Fleur de Lys

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2018 Commentaires fermés sur Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état

Jean Laroche
Journal de Québec

Les deuxièmes fortifications de Québec, datant de 1693, ont été retrouvées dans un état de conservation remarquable, ce qui constitue une découverte archéologique majeure qui sera annoncée en grande pompe, mardi matin.

C’est la construction de condos derrière la chapelle de la rue Sainte-Ursule qui a mené à cette trouvaille qui a replongé les archéologues aux premières années de la ville.

Cette fortification, appelée l’enceinte de Boisberthelot de Beaucours, était en fait le 2e ouvrage défensif construit dans la Vieille Capitale.

Le premier avait été aménagé trois ans plus tôt, en 1690, pour défendre la cité contre les Anglais.

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Un billet avec photos sur le projet de construction de condos à cet endroit

Le communiqué officiel du gouvernement du Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.