Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Immeuble Omer DeSerres: La disgrâce en attendant la vie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2018 4 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / J’entends que ni la Ville, ni le promoteur ne sont de mauvaise foi. Tous deux souhaitent faire aboutir dès que possible un projet d’habitation sur le site de l’ancien commerce Omer DeSerres et de l’Église de Scientologie, dans Saint-Roch.

Tant mieux, mais en attendant, le résultat est le même pour les voisins et pour quiconque circule dans ce quartier de plus en plus fréquenté pour ses restos et les sorties. Un quartier où on croise aussi des touristes.

Le spectacle de cet immeuble éventré et à l’abandon depuis cinq ans au coin des rues Sainte-Hélène et Caron est une disgrâce et un danger public.

Des squatters y ont accès, des voisins y entendent régulièrement des cris et du bruit, il y a un risque d’incendie, etc.

Ce laisser-aller est d’autant plus étonnant (et décevant) qu’on connaît la vision et la sensibilité du propriétaire, GM Développement, pour les enjeux urbains, particulièrement dans le quartier Saint-Roch.

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Un billet précédent * Immeuble Omer DeSerres : GM Développement attend le PPU de St-Roch

A noter les nouveaux pouvoirs de la Ville de Québec quant aux immeubles abandonnés

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

La Redoute Dauphine: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 avril 2018 Commentaires fermés sur La Redoute Dauphine: état des travaux

Les travaux de réfection de la maçonnerie de la Redoute Dauphine se poursuivent.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Maison Béthanie: le promoteur revoit ses ambitions à la baisse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 avril 2018 Commentaires fermés sur Maison Béthanie: le promoteur revoit ses ambitions à la baisse

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Un an après le rejet de son projet de convertir la Maison Béthanie – dans le Vieux-Québec – en 20 logements, le promoteur Gilbert Trudeau a revu ses ambitions à la baisse. Il vient de débuter la construction de 12 condos, comme la règlementation municipale le lui permet.

«Le condo-modèle sera prêt cet été ainsi qu’un autre condo. Ensuite, on verra selon la demande», a confirmé M. Trudeau, lundi après-midi, lors d’une entrevue avec Le Journal. Les prix des condos devraient osciller entre 299 000 et 599 000$, a-t-il ajouté.

Fataliste, Gilbert Trudeau n’a pas paru contrarié par le rejet, l’an dernier, de son projet initial. «J’aurais aimé que ça fonctionne, mais ça n’a pas marché. On va de l’avant», a-t-il laissé tomber.

En juillet dernier, les citoyens du Vieux-Québec avaient massivement rejeté (à 94%) le projet de convertir la Maison Béthanie en un immeuble locatif de 20 logements.

La Maison Béthanie est un immeuble patrimonial qui a déjà abrité les Sœurs du Bon-Pasteur, sur la rue Couillard.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

L’Espace 400e, un éléphant gris en plein cœur de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 avril 2018 4 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

Juin marquera le 10e anniversaire de l’inauguration du pavillon d’Espace 400e. Depuis son ouverture, le legs du gouvernement canadien aux fêtes du 400e de Québec a toujours peiné à attirer les expositions culturelles et thématiques qui lui étaient destinées. Toujours en vente plus d’un an après l’intention du fédéral de s’en départir, l’édifice construit pour plus de 9 millions $ est maintenant inoccupé.

Quelle vocation réserve l’avenir à Espace 400e situé dans le Vieux-Port de Québec? La question demeure entière après qu’un acheteur potentiel eut retiré son offre en mars 2017. Le nom de ce dernier n’a jamais été dévoilé. La porte-parole de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), Sonia Tengelson, a réaffirmé au Soleil la semaine dernière que le bâtiment était encore en vente, sans vouloir préciser si de nouveaux acquéreurs avaient montré de l’intérêt.

Le prix de vente du 100, quai Saint-André, est toujours fixé à 5,48 millions $, soit la moitié des 10,6 millions $ inscrits au rôle d’évaluation 2016-2018 de la Ville de Québec.

Avec la mise en vente, Parcs Canada, gestionnaire du bâtiment de cinq étages, a cessé de faire la location. «Depuis le départ de J-EM en 2017, il n’y a pas eu de location de ce bâtiment, puisqu’il est en processus de vente. Il n’est donc pas souhaitable d’en faire la location durant ce processus», confirme la porte-parole, Kimberly Labar.

(…)

Espace 400e semble être une suite ininterrompue de rendez-vous manqués. Le bâtiment a déjà été convoité par la Fédération québécoise des municipalités (FQM) pour y développer une Maison des régions. Le projet a finalement été abandonné. Montréal a maintenant la sienne.

Certains y voyaient l’emplacement idéal pour un futur centre des sciences comme en possèdent Montréal et Vancouver dans leur port respectif. Régis Labeaume en souhaite un dans sa ville depuis plusieurs années. Cependant, le maire voudrait le voir s’implanter ailleurs que dans le Vieux-Port si le projet devait se réaliser.

Parcs Canada évalue à 48 000 $ le coût d’entretien annuel du bâtiment.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Le respect des limites de vitesse: mythe ou réalité ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 avril 2018 3 commentaires

Lors du colloque sur la sécurité routière qui s’est tenu en fin de semaine, nous avons eu droit à plusieurs conférences, dont une qui portait le titre de ce billet. Elle nous était donnée par Madame Lynda Belllalite, professeure titulaire et directrice du Département de géomatique appliquée (Université de Sherbrooke). Dans l’hyperlien, on peut voir ses nombreuses publications.

En l’écoutant, je pensais à cette nouvelle récente, soit qu’un groupe de citoyens se bat pour le 30km/heure dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. D’ailleurs, lors de la période des questions, une citoyenne de l’endroit a plaidé sa cause.

Or, selon la chercheure, un changement de vitesse sur les panneaux ne donne rien et ne change pas le comportement des conducteurs. Il faut beaucoup plus, soit un réaménagement des lieux. Madame Bellalite a mené de nombreuses recherches, presque partout, et elle est d’avis que pour assurer le succès d’une baisse de vitesse à 30km/heure, le réaménagement des rues est nécessaire (plus étroites, absence de stationnement parallèle, etc).

Elle a conclu sa conférence (20 minutes) en réaffirmant que « le respect des limites de vitesse est … un mythe.

On peut aussi l’écouter ici à Radio-Canada

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements.

Terrains 41e Rue : le conseil de quartier imagine le futur de Lairet

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 avril 2018 Commentaires fermés sur Terrains 41e Rue : le conseil de quartier imagine le futur de Lairet

Viviane Asselin
Monlimoilou

Un parc ? Des infrastructures récréatives et sportives ? Des constructions immobilières ? Le récent démantèlement de la chaîne de pylônes sur la 41e Rue invite à s’interroger sur les vocations que pourraient prendre les terrains vagues situés, d’ouest en est, entre l’autoroute Laurentienne et le boulevard Henri-Bourassa. Quelque 120 000 mètres carrés auxquels le conseil de quartier de Lairet réfléchit depuis quelques années. (…)

L’absence d’un parc de proximité pour les résidents des rues de la Sapinière-Dorion et des Lilas figure ainsi en tête de liste des manques à combler. « Ce sont les seules rues [dans Limoilou] où les gens doivent marcher plus d’un demi-kilomètre pour se rendre à un parc », fait valoir Yan Turgeon. Déjà, on cible le secteur de la rue Duval comme un lieu propice à un tel espace vert, dont l’aménagement pourrait inclure des infrastructures de loisirs et de sports.

L’idée serait d’offrir un lieu de rassemblement afin d’accommoder aussi bien les gens qui habitent Lairet depuis des générations que les nouveaux arrivants, qui sont nombreux à s’installer dans le secteur… mais aussi à le quitter rapidement, s’aperçoit-on. Si une réflexion s’impose sur les raisons de cette difficile rétention, le président postule que l’ajout d’un parc sera peut-être un pas dans la bonne direction, d’autant plus s’il s’accompagne de terrains de soccer : « S’il y a un sport qui est universel, c’est certainement le soccer. »

Un autre type de parc fait également partie des discussions au CQ de Lairet : un parc à chiens. La ville n’en compte que deux, faisant pauvre figure aux côtés de municipalités plus petites comme Gatineau et Laval qui, selon leur site Internet, en possèdent chacune six. S’il admet volontiers qu’un parc canin peut être source de nuisances pour le voisinage, ne se trouverait-il pas un terrain parmi ceux de la 41e Rue où la distance avec les maisons serait suffisante ? se demande Yan Turgeon.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Ce que l’église Saint-Sacrement nous rappelle

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 avril 2018 Commentaires fermés sur Ce que l’église Saint-Sacrement nous rappelle

Jean-Marie Lebel, historien
Revue Prestige

Lorsqu’il y a 95 ans fut inaugurée l’église Saint-Sacrement, la côte Saint-Sacrement s’appelait encore la côte des Bell et la famille Ross habitait toujours le vieux domaine de Samuel Holland. Cependant, sur le chemin Sainte-Foy, aux abords de l’église, des marchands et des notables s’installaient. Une nouvelle paroisse et un nouveau quartier naissaient.

L’église Saint-Sacrement nous rappelle que nous sommes des bâtisseurs de cathédrales, que nous voyons grand et que nous défions le temps. On travaillait encore à la construction de la grande église Saint-Roch lorsqu’en 1920, les pères du Très-Saint-Sacrement se lancèrent dans la construction d’une église encore plus ambitieuse. Et, pourtant, cela ne faisait que sept ans que le chemin Sainte-Foy et ses abords, à l’ouest de l’avenue Salaberry, ainsi que tout le territoire de Ville-Montcalm avaient été fusionnés à la ville de Québec. Et lorsqu’en 1924, on érigera la paroisse du Très-Saint-Sacrement, détachée de la paroisse Notre-Dame-du-Chemin, il restera encore bien des champs et des grands domaines à lotir.

Le 16 septembre 1923, lors des journées de célébrations du grand Congrès eucharistique national de Québec, on avait vu une impressionnante délégation quitter le centre-ville et se rendre à la nouvelle église Saint-Sacrement. En présence d’une dizaine d’évêques et d’une centaine de prêtres, le cardinal Bégin avait béni et inauguré le nouveau temple.

(…)

L’église Saint-Sacrement nous rappelle que nous sommes des Français d’Amérique, toujours liés à la France, puisant même dans le lointain Moyen Âge français. Avec ses puissantes tours carrées et sa grande rose, la façade de l’église Saint-Sacrement a des airs de parenté avec Notre-Dame de Paris et d’autres cathédrales de France. Il en est aussi ainsi pour l’intérieur de l’église, avec ses trois nefs, ses grandes arcades, son triforium, son clair-étage.

Pour concevoir l’église Saint-Sacrement, les architectes Charles Bernier de Montréal et Oscar Beaulé de Québec, assistés par les abbés Jean-Thomas Nadeau et Alphonse Têtu, furent influencés par l’église Notre-Dame-de-la-Croix de Paris (1863), qui était un heureux mélange de lointaines traditions architecturales françaises. Ce qui explique pourquoi notre église Saint-Sacrement est romane dans ses détails et ses arcs en plein cintre, mais gothique dans ses proportions et ses élévations.

L’église Saint-Sacrement nous rappelle aussi que depuis de nombreuses décennies, des gens de toutes nationalités et de toutes confessions ont fait du quartier Saint-Sacrement leur milieu de vie et que pour eux, l’église Saint-Sacrement est un point de repère familier, une œuvre d’art, un patrimoine, un lieu de recueillement. Il y a de ces édifices que tous s’approprient comme un précieux héritage.

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Démolition envisagée

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Corvées de nettoyage de graffitis 2018 dans le quartier Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 avril 2018 1 commentaire

On nettoie les graffitis dans votre rue GRATUITEMENT !

Avis aux propriétaires /et invitation aux locataires d’en informer leur propriétaire

Graff’Cité réalisera une corvée de nettoyage de graffitis aux dates et dans les rues suivantes :

13 juin : rue Saint-Olivier, de la côte De Salaberry jusqu’à la côte d’Abraham
24 juillet : rue Notre-Dame-des-Anges, entre le boulevard Langelier et la rue de la Couronne
18 septembre : rue Richelieu, de la côte De Salaberry jusqu’à l’avenue Honoré-Mercier

Si vous êtes propriétaire d’un immeuble vandalisé situé dans l’une de ces rues, donnez rapidement votre accord à Graff’Cité pour faire nettoyer gratuitement les murs de votre propriété lors de ces corvées. Remplissez le formulaire d’autorisation de nettoyage de graffitis

Renseignements :
418 524-8359, poste 246 | graffcite@hotmail.com

Le mandat de Graff’Cité est d’offrir un service gratuit de repérage et de nettoyage de graffitis sur les propriétés privées, résidentielles et commerciales, situées dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou. L’équipe offre également des conseils sur les moyens à utiliser pour prévenir leur apparition. N’hésitez pas à faire appel à leurs services!

Graff’Cité est un partenariat entre le Carrefour jeunesse-emploi de la Capitale-Nationale et de l’arrondissement de La Cité-Limoilou

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Message d'intérêt public.