Par Gérald Gobeil le 1er octobre 2016 Commentaires fermés sur Nouvel immeuble de 13 millions $ dans Sainte-Foy
Jean-Michel Génois-Gagnon
Le Soleil
(Québec) Le promoteur GCS Développement Immobilier construit un nouvel immeuble de logements de quatre étages dans le secteur de Sainte-Foy. Le projet est évalué à 13 millions $.
Baptisé l’Arrondissement de La Colline, le bâtiment hébergera 63 logements de dimension trois pièces et demie et quatre pièces et demie variant entre 741 pieds carrés et 1263 pieds carrés. L’immeuble sera érigé sur un terrain de 38 000 pieds carrés situé au 3070, chemin Sainte-Foy, à l’angle de la route de la Suète.
Les deux propriétaires des seuls terrains vacants privés à la tête des ponts sont sur le point de vendre leur propriété. Trop compliqué de développer dans le coin, disent-ils.
Dans le secteur de la tête des ponts à Sainte-Foy, la plupart des terrains vacants appartiennent soit à la Ville, soit au gouvernement, soit à la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). Sauf deux.
Le premier appartient au promoteur Pierre Gagné, propriétaire de l’hôtel Four Points de Lévis. Il abrite encore les ruines d’un ancien entrepôt désaffecté. Le second est détenu conjointement par M. Gagné et par Martin Parent, un des fondateurs de Construction Dynamo.
Pour qui aime l’architecture, la région de Québec nous cache parfois des immeubles qui gagnent à être découverts, tant dans leur réalisation que leur conception. Suite à une invitation de Bilodeau Immobilier, Québec Urbain s’est rendu aux Condominiums Woodfied Sillery dont nous avons parlé à plusieurs reprises.
Un constat immédiat: allez découvrir l’endroit, qui est facile d’accès par la l’avenue du Maire-Beaulieu. Une affiche indique clairement où se diriger. L’immeuble a une architecture qui se différencie nettement, avec une qualité certaine pour le choix des matériaux. Il serait étonnant d’ailleurs que le concours d’architecture annuel de la Ville de Québec ne voit pas la candidature du projet dans un proche avenir.
Avec 5 étages et 60 appartements, dans des lieux entourés d’arbres, loin de tout bruit, on est étonné par le calme ambiant alors que nous sommes pourtant tout proche de l’avenue Maguire et du chemin Saint-Louis. C’est d’ailleurs ce qui fait sans doute qu’on gagne à faire la démarche pour en faire la découverte, ne serait-ce que parce qu’on aime l’architecture.
Les promoteurs ont manifestement pris grand soin des lieux, en gardant des arbres centenaires ce qui nécessitait la perte d’espaces autrement consacrés à de l’appartement en formule condominium.
Évidemment, nous sommes dans le luxe (60% des condos sont vendus) et une visite des appartements peut nous en convaincre aisément. Le bruit est souvent l’ennemi numéro un dans de tels immeubles et on y a manifestement pensé dans tous les détails afin que l’insonorisation soit exemplaire. Dans le garage intérieur (108 cases), les vélos sont placés dans une pièce dont l’accès est protégé par carte à puce. Il y a surtout une innovation certaine: l’automobile électrique y aura toute sa place (240V) le tout étant facilité par l’intervention de AddÉnergie.
On se rappellera que ce projet a eu à traverser une saga avant d’en arriver au résultat mais Bilodeau Immobilier regarde vers l’avenir, avec d’autres projets dont Québec Urbain saura bien vous entretenir … plus tard.
Confrontée à un manque criant de terrains industriels, la Ville de Québec examine la possibilité d’implanter un nouveau parc industriel de 160 hectares au sud de l’aéroport Jean-Lesage, non loin du club de golf l’Albatros.
La Municipalité vient d’accorder un contrat de 77 000 $ à la firme montréalaise BC2 Groupe Conseil pour «l’élaboration d’un plan d’aménagement pour un secteur industriel». Il s’agit là de la première annonce concrétisant le concept «l’aérotropole» évoqué il y a 18 mois par le maire Labeaume pour décrire les développements projetés dans le secteur de l’aéroport.
«La Ville de Québec planifie le développement d’un nouveau parc industriel pour l’implantation d’entreprises de type traditionnel», lit-on dans un sommaire décisionnel de la Ville, rendu public jeudi.
(Québec) «En cinq ans, au début du XIXe siècle, le tonnage de bois qui était amené en Angleterre [à partir du Canada] a été multiplié par 1000. Québec est devenu le troisième plus grand port au monde, après Liverpool et New York. La Ville de Québec accueillait beaucoup d’ouvriers […] mais elle n’était pas prête, sur le plan de l’hygiène, à recevoir tant de nouveaux arrivants. Ça a créé des problèmes, des épidémies au milieu du siècle, et cela a donné l’idée aux grands marchands de bois de s’établir à la campagne.»
La «campagne» dont parle Frédéric Smith, historien et chargé de projet à la Commission de la capitale nationale, c’était Sillery. Et pour s’y établir, ces «grands marchands de bois» se sont fait construire d’impressionnants domaines, au nombre d’une douzaine à une certaine époque, dont l’histoire est désormais racontée dans un centre d’interprétation qui a été inauguré hier, au domaine Cataraqui. Celui-ci est d’ailleurs le «grand domaine» le mieux préservé.
* de Québec et non de Sillery ? Un bon jour, quand les fusions seront parfaitement intégrées, on ne parlera plus que de la nouvelle ville de Québec, dans l’arrondissement de …
Le nouveau magasin IKEA sera construit dans une nouvelle zone commerciale (power center) de 5 millions de pieds carrés qui verra le jour dans le secteur Duplessis au cours des prochaines années.
Mené par le Groupe Dallaire, ce nouveau projet commercial prendra pied sur de vastes terrains situés au sud de l’autoroute Charest et à l’ouest de l’autoroute Duplessis.
IKEA, qui investira 100 millions $ pour construire son nouveau magasin sur un terrain d’un million de pieds carrés, sera d’ailleurs la locomotive de ce nouveau projet de développement commercial.
L’arrondissement de Cap-Rouge s’enrichit cette semaine d’un monument dédié à Jacques-Cartier, un second pour ce personnage car il a déjà une stèle en face de l’église. (…) La statue dévoilée à Cap-Rouge l’a été une première fois dans le quartier Saint-Roch en 1926, au coin des rues Saint-Joseph et de la Couronne, sur un socle, au centre d’une place où on trouvait, dès le XIXe siècle, une halle et un marché portant le nom de Jacques-Cartier. (…) Mais, manque de chance, le stationnement s’avéra vite « pourri », comme c’est trop souvent le cas des ouvrages de ce genre, et Cartier prit le chemin de l’entrepôt, plus exactement celui d’un champ de débarras, avec des poubelles et d’autres éléments excédentaires du mobilier urbain. De grands travaux sont maintenant en cours à la place Jacques-Cartier : on y refait le stationnement, une tour d’habitation est en construction mais on n’a pas prévu d’espace pour la statue de Jacques-Cartier et l’arrondissement de Cap-Rouge en a hérité. En fin de compte, on déshabille Saint-Roch (de Québec) pour habiller Saint-Félix (de Cap-Rouge).
N’y avait-il aucun espace pour cette statue au centre-ville ? Elle aurait pu faire partie du futur réaménagement de la bibliothèque Gabrielle-Roy.
Un billet précédent de novembre 2014 où Québec Urbain avait retrouvé la statue
Le communiqué officiel de la Ville où on apprend que les coûts associés au déplacement du monument Jacques-Cartier et à l’aménagement du parc Jean-Déry s’élèvent à 145 000 $, financés à parts égales par le Ville de Québec et la Commission de la capitale nationale du Québec dans le cadre de leur Entente pour la mise en valeur de la capitale.
(Québec) VIA Rail investira 1,5 million $ dans la gare du Palais afin de préserver le lustre du bâtiment patrimonial nouvellement centenaire. La gare de Sainte-Foy, elle, pourrait déménager lors du remodelage de la tête des ponts, lequel doit faire une place au Service rapide par bus (SRB) et à des immeubles en hauteur.
Le gratin politique et économique de Québec était réuni à la gare principale de Québec, mercredi, pour souligner les 100 ans d’un édifice présenté comme une «institution», une «merveille architecturale», un «emblème de Québec» au même titre que le château Frontenac.
Le président et chef de la direction de VIA Rail Canada, Yves Desjardins-Siciliano, en a profité pour annoncer la rénovation – d’ici l’automne 2017- des portes d’entrée et de la verrière du hall d’entrée ainsi que l’installation de systèmes de climatisation et d’automatisation pour un investissement total de 1,5 million $. Ce montant sera puisé à même une subvention de 34,4 millions $ du gouvernement fédéral destinée à l’amélioration des gares et des centres de maintenance dans le corridor ferroviaire Québec-Windsor.