Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement Â»

GRAFFITI, ART ET RÉVOLUTION: Du peint et des jeux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2008 4 commentaires

Jean Cazes, 30 mai 2008. Jean Cazes, 30 mai 2008.

Note: j’ai pris les deux scènes ci-contre dans le secteur de l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa et de la rue Léon-Harmel.

Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil, 22 juin 2008.

À Québec, le tague est arrivé avec une bonne décennie de retard. Mais dans les quartiers centraux, les «graffeurs» reprennent le temps perdu. Faute de temps — et parfois de talent, diront les mauvaises langues —, leur message se limite souvent à une si­gnature à peine esquissée.

Pour ses auteurs, le graffiti est d’abord un jeu. Jeu de piste. Jeu de mystère. Jeux de chat et de la souris avec les autorités. (…)

En 2006, un étudiant à la maî­trise de géographie de l’Université Laval, Laxandre Ollive, a interrogé des dizaines de graffeurs de Québec. Ses conclusions? Loin d’être issue des milieux défavori­sés, la grande majorité pro­vient des classes moyennes. Âgés de 14 à 30 ans, les graffeurs sont souvent étu­diants au cégep ou à l’université. «Parmi les motivations des graffiteurs, figurent le besoin de passer un message, de faire leur marque, ou tout simplement d’être reconnus — au sens propre et figuré — par d’autres graf­fiteurs», peut-on lire dans une entrevue accordée au journal Le Fil des événements. (…)

En 2007, la Ville de Qué­bec a dépensé 27 000 $ pour effacer des centai­nes de graffitis sur les bâtiments municipaux et le mobi­lier public. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Quand “graffitis� riment avec “vandalisme�: non pas un, mais deux autres exemples patents!.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art urbain, Environnement, Graffiti, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Joyaux de la couronne: Autrefois l’incarnation du rêve nord-américain, la banlieue est aujourd’hui accusée de tous les maux. L’heure est venue de la réinventer.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juin 2008 8 commentaires

Jobboom.com.

Source: Astrid Morchoine, jobboom.com, vol. 9, no 6, juin-juillet 2008.

«La banlieue est un non-sens. C’est le mode de vie à abattre.» Benoît Couturier, consultant en aménagement spécialisé en architecture et en urbanisme, n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, la banlieue est la huitième plaie d’Égypte! «En ville, on partage les infrastructures, les murs, le sol, on se chauffe mutuellement, dit-il. En banlieue, c’est le contraire. En matière de consommation, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.» (…)

Pourtant, avec ses logements plus abordables qu’en centre-ville, sa densité de population plus faible et ses espaces verts, la banlieue continue de séduire. «Plus de la moitié de la population vit en banlieue et la plupart des gens qui l’ont choisie y sont heureux!» souligne Florence Junca-Adenot, professeure au Département d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal. (…)

La banlieue n’est donc pas près de disparaître. Sauf que certains rêvent de la réinventer. C’est un peu la visée du Transit Oriented Development (TOD), un concept de planification urbaine apparenté au Nouvel Urbanisme ou au Smart Growth, populaires aux États-Unis et en Europe, mais aussi en Colombie-Britannique et à Toronto. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: «Il faut mettre un frein à l’étalement urbain» – Marie Demers.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

L’auto électrique: miracle technologique ou mirage écologique ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2008 4 commentaires

Source: Pascal Grenier, Le Soleil (« Opinion »), 17 juin 2008.

(…) S’il est assez évident que les véhicules électriques peuvent être efficaces pour réduire la pollution (smog) dans les centres-villes, au niveau atmosphérique plus global, les résultats positifs sont beaucoup plus douteux. En fait, l’électricité nécessaire à ces véhicules devra provenir de certaines sources d’énergie, dont les moins dispendieuses et les plus abondantes dans le monde sont le charbon, et le nucléaire. Celles-ci sont toutefois, soit très polluantes ou très dangereuses. Nous sommes privilégiés et un cas presque unique, ici au Québec, avec notre abondance d’hydroélectricité, que l’on dit propre-propre.

Cette technologie ne doit pas nous faire oublier certaines approches de développement durable des transports. Celles-ci sont évidemment moins spectaculaires, mais néanmoins très recommandables comme : des politiques de réduction de l’étalement urbain, l’amélioration des transports en commun, l’optimisation du transport des marchandises spécialement par l’usage du train et du bateau, la taxation des carburants, la réduction des transports aériens, l’accroissement des déplacements non motorisés, etc.

Le véhicule électrique, considéré souvent comme symbole du miracle technologique pour sauver la planète, ne semble donc être en fait qu’un mirage écologique. Il pourrait simplement servir à cautionner nos pratiques actuelles inappropriées en matière de transport, tout en gonflant le portefeuille des développeurs économiques de tout acabit. (…)

La suite. À consulter, aussi, cet éditorial de Robert Fleury: L’auto branchée. Également, entre autres billets: L’auto tue Montréal.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Rivière Saint-Charles: Une oeuvre collective et durable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juin 2008 1 commentaire

Vue en direction NE. Photo: Jean Cazes, 3 juin 2008.

La photo ci-haut est de mon cru.

Source: Radio-Canada (Québec), 4 juin 2008.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, et le député fédéral de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, ont souligné, mercredi, les efforts concertés de leur gouvernement respectif pour redonner vie à la rivière Saint-Charles. Ils ont notamment dévoilé une oeuvre d’art, un canard colvert stylisé, de l’artiste Truong Chanh Trung.

Les travaux de restauration et de dépollution du cours d’eau, qui traverse la région de Québec, sont en cours depuis 20 ans déjà. Les trois paliers de gouvernement se sont partagé à parts égales une facture de 110 millions de dollars pour mener ses travaux.

Le maire Labeaume a souligné que la rivière était dans un état lamentable avant que l’administration de Jean-Paul L’Allier décide de passer aux actes. « Il y avait ici, à l’époque, des terrains contaminés », a-t-il précisé. Il a aussi rappelé que le béton était omniprésent. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Québec – Une rivière renaît.

Voir aussi : Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Gaz à effet de serre: Une piètre performance

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2008 32 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 4 juin 2008.

Les données révèlent qu’entre 1990 et 2006, les émissions ont bondi de 16,6 % dans la région. La moyenne québécoise pour la même période a été de 7 %. (…)

Par ailleurs, c’est le transport qui a généré la moitié des 4,2 millions de tonnes de gaz à effet de serre émis dans l’agglomération de Québec en 2006, d’après les données de la Ville. (…)

De son côté, l’organisme Accès transport viable déplore ces données. D’après le président du regroupement, Christian Savard, rien n’indique que la tendance se renversera prochainement. « C’est inquiétant », dit-il. « Il va falloir faire des gestes forts, ajoute M. Savard, pour devenir moins dépendant de la voiture pour émettre moins de gaz à effet de serre. »

L’inventaire des gaz à effet de serre de l’agglomération de Québec a été dévoilé dans le cadre de la Semaine de l’environnement et de la Journée de l’air pur.

La suite. À consulter, entre autres billets: Les Québécois ne veulent pas avouer leurs torts.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Québec – Une rivière renaît

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2008 1 commentaire

Source: Matthieu Dugal, Le Devoir, 10-11 mai 2008.

Réjean Lemoyne, historien, ex-conseiller municipal à la Ville de Québec et chroniqueur urbain à la radio de Radio-Canada de Québec, est un amant de la rivière Saint-Charles. Des amours qui ont cependant longtemps été contrariées… «La rivière Saint-Charles est un des axes majeurs de développement de la ville de Québec.» (…)

Un projet qui contraste avec la «vocation» donnée jusque-là à la rivière, une fonction qu’on est en train de changer à coups de millions. «Il y a encore 31 tuyaux d’égout qui se déversent dans la rivière, précise Réjean Lemoyne. Lors des fortes pluies d’été, la Saint-Charles redevient un vaste cloaque.»

La construction d’une douzaine d’immenses bassins de décantation au coût de 100 millions de dollars devrait changer la donne. «D’ici la fin de l’été, les bassins de rétention seront opérationnels», affirme René Pronovost, chargé de projet de la renaturalisation de la rivière Saint-Charles à la Ville de Québec. «Ces bassins vont empêcher les refoulements qui ont pollué la Saint-Charles depuis des décennies.»

Autre facette de cette revitalisation: la fameuse «débétonnisation» des berges, autre legs des années 1970 où on avait voulu faire de la rivière Saint-Charles un second canal Rideau. «Le processus qui s’est amorcé il y a dix ans va se terminer cet été avec le retrait des derniers murs de béton, précise René Pronovost. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Panorama urbain (12): renaturalisation des berges de la Saint-Charles, phase III (3 juin 2008).

Voir aussi : Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

L’Écolobus ne nuira pas aux taxis, juge le maire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2008 10 commentaires

Secteur du Vieux Port. Photo: Jean Cazes, 24 mai 2008.

La photo ci-haut est de mon cru.

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 2 juin 2008.

En service de 5h30 à minuit 30, tous les jours de la semaine, les huit Écolobus acquis par le Réseau de transport de la Capitale sillonnent maintenant les rues du Vieux-Québec, de la gare de la traverse Québec-Lévis jusqu’au Manège militaire. Les usagers pourront monter aux points d’arrêt identifiés et descendre, sur demande, aux endroits de leur choix sur le parcours. (…)

Le service d’Écolobus est une première au Canada. (…)

La suite. À consulter, ce billet: 400e de Québec: Pour modérer vos transports.

Voir aussi : Environnement, Scènes urbaines, Transport en commun.

Exit la pelouse parfaite, voici la pelouse écologique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2008 12 commentaires

Le virage écologique ne signifie pas qu'il faille dire adieu à nos pelouses et à cette belle verdure qui peut servir d'aire de vie, de terrain de jeu et évidemment de canevas pour la maison et son aménagement paysager. Photo fournie par Édith Smeesters.

Source: Liliane Lacroix, Cyberpresse, 2 juin 2008.

Avec l’entrée en vigueur, en 2003, du Code québécois de gestion des pesticides qui encadre de façon stricte leur usage pour l’entretien de la pelouse, le rêve du magnifique tapis vert en devanture de propriété a commencé à s’effondrer. (…)

Il fut un temps pas si lointain où tout propriétaire qui laissait émerger quelques pissenlits était montré du doigt. Les pissenlits, c’était comme les minous de poussière sur le plancher, un signe tangible de négligence impardonnable qui risquait, de plus, d’infester les voisins. À l’inverse, ce sont maintenant ceux qui affichent un gazon complètement vert qui, pour des voisins de plus en plus nombreux, deviennent suspects. (…)

La suite.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

L’auto tue Montréal

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mai 2008 23 commentaires

Hugues Bonin.

La photo ci-haut est l’oeuvre de Hugues Bonin.

Source: Nathalie Collard, Cyberpresse, 30 mai 2008.

La qualité de l’air s’est détériorée à Montréal. La grande responsable: l’auto. C’est une véritable plaie. Entre 2003 et 2006, Montréal comptait en moyenne 50 000 véhicules (en majorité des grosses cylindrées) immatriculés de plus par année qu’entre 1999 et 2002. Et 41 000 voitures supplémentaires entraient chaque jour dans l’île. Pendant ce temps, depuis 2002, le nombre d’usagers des transports en commun stagne. Bien sûr, ces chiffres ne prennent pas en compte de l’augmentation récente de l’affluence des transports en commun due à la hausse du prix de l’essence. Mais soyons réalistes, si les prix venaient à baisser, les gens reprendraient probablement leur voiture. (…)

À Vancouver, on a réussi à convaincre les citoyens de laisser l’auto à la maison. Depuis 40 ans, on ne fait absolument plus rien pour améliorer la circulation automobile. En revanche, on favorise les transports en commun. Ainsi, depuis l’adoption d’un plan de transport en 1997, le nombre quotidien de voitures entrant dans la ville a diminué de 10% et ce, malgré une augmentation des trajets vers la ville de 23%. Les trajets effectués en transports en commun ont grimpé de 20%. En doublant son circuit de pistes cyclables de 80 à 170 km, Vancouver a également vu le nombre de trajets en vélo augmenter de 180%. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Repenser la Ville.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Vélo.