« Notre mode de vie est intensément lié à l’urbanisme et à la façon dont la ville est construite, tout comme la forme urbaine elle-même est dessinée en fonction du mode de vie souhaité d’une communauté. » – Jonathan (commentaire dans un autre billet)
Source: François Cardinal, La Presse, 6 mai 2008.
Hier s’est amorcée une période de tensions dans certains coins du Québec. Quinze projets, 8 régions, quelques débats à prévoir. Certains ne provoqueront que des flammèches, d’autres diviseront des communautés entières.
Au coeur de la tourmente, l’éolienne. Véritable emblème environnemental pour les uns, agresseur du paysage pour les autres, la grande tour blanche est aujourd’hui de toutes les publicités, tout en étant à l’origine du syndrome «pas dans ma cour».
Mais que l’on soit pour ou contre, une chose demeure: l’éolien est le symbole d’un de nos grands échecs collectifs, soit notre incapacité à réduire notre consommation débridée d’énergie. (…)
Si le Québec était un pays, il serait par habitant le troisième plus énergivore au monde après les États-Unis et le Canada, toute source d’énergie confondue. À l’autre extrémité du spectre, on retrouve l’Europe, où la consommation est de moitié moins élevée qu’ici. L’ensemble des pays scandinaves, dont certaines régions qui sont plongées dans le noir plusieurs mois par année, affichent également un meilleur bilan.
Comment expliquer un tel écart? Par l’attitude diamétralement opposée des deux continents. Face à une consommation d’énergie en forte hausse, l’Amérique a choisi la production, tandis que l’Europe a misé sur la réduction. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: S’inspirer d’ailleurs: La verte Suède tourne le dos à l’or noir et Les opposants à Rabaska ne jettent pas l’éponge.