Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement Â»

Québec, 400 ans plus tard

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2008 4 commentaires

Je vous propose de prendre connaissance d’un article fort intéressant paru dans la revue Contact, publiée par l’Université Laval. Plusieurs autres textes dans le même numéro sont à lire également.

En voici un extrait : « Ramener les banlieusards en ville, alors? «Les rurbains, comme nous appelons les résidants des banlieues lointaines, ne reviendront pas massivement vers les quartiers centraux, répond Mme Després. S’ils vivent où ils sont, c’est qu’ils aiment cela.» Certes, avec le ralentissement démographique, l’étalement ne pourra se poursuivre indéfiniment. Mais rien n’indique que l’appétit pour la rurbanité et pour la voiture va s’atténuer. L’augmentation de 15% de la circulation sur les autoroutes de l’agglomération entre 1996 et 2000 (dernier portrait disponible) est assez éloquente à cet égard.

Au moins, on ne devrait plus construire de nouvelles autoroutes, prévoit Marie-Hélène Vandersmissen: «Pour des raisons d’environnement entre autres, ce n’est plus dans les cartons des décideurs.» Témoins le récent prolongement de l’autoroute Robert-Bourrassa (ex-Du Vallon) en boulevard urbain et le boulevard Champlain complètement remanié en une artère conviviale. » (…)

La suite du document

Bonne lecture :)

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Fêtes populaires et événements publics, Nouvel urbanisme, Québec La cité, Tramway à Québec.

Premier projet immobilier Novoclimat de grande hauteur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2008 Commentaires fermés sur Premier projet immobilier Novoclimat de grande hauteur

Un complément d’information sur un précédent billet…

On apprend entre autres dans l’article ci-bas que « déjà, les deux tiers des 156 unités du projet Le Sommet ont trouvé preneurs. Les travaux de ce complexe évalué à 31 M$ débuteront en mars prochain pour livraison à l’automne 2009. »

Source: Jacques Bélanger, le Journal de l’Habitation, 14 février 2008.

La réputation de la certification Novoclimat n’est plus à faire auprès des acheteurs de résidences unifamiliales, qui se sont fait construire selon cette formule. Désormais, ceux qui préfèrent la formule en copropriété peuvent également profiter de ce programme, instauré par l’Agence de l’efficacité énergétique (AEE) du Québec. Marc Lachance et Régent Bouffard, de l’entreprise Construction Club des Villas, comptent parmi les pionniers avec leur projet Le Sommet Condominiums entre ville et montagne, le premier projet immobilier de grande hauteur Novoclimat au Québec. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Nouveau projet de condominiums, arrondissement Charlesbourg.

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Condo, Environnement.

Héros «slappés»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2008 5 commentaires

J’ai bien connu le chroniqueur lors de mes études en sciences de l’environnement à l’UQAM. Hier, j’ai lu par hasard son commentaire dans le Journal « du » Québec: laissez-moi vous dire que je juge son propos des plus pertinents… et inquiétant!

La slapp, une menace directe à notre démocratie et au travail des militants?

Source: Daniel Green, Canoë, 24 février 2008.

Une slapp (1), c’est une poursuite sans fondements, préparée par des avocats bien payés, et dont le seul but est de ruiner les citoyens et les empêcher de parler. Une slapp fonctionne par la peur et ses seules cibles et victimes sont les citoyens qui n’ont pas l’argent pour se défendre.

Un boomerang

Une slapp est vicieuse. C’est un boomerang. Constatant que l’État n’applique pas la loi, un citoyen se bat pour protéger ses concitoyens. Et le boomerang revient le slapper en plein visage: c’est lui, et non l’État fautif, qui est puni et détruit par une poursuite personnelle. L’État s’en lave les mains.

Les Slappeurs sont des promoteurs, parfois l’État lui-même. Des fermiers de Saint-Hyacinthe, inquiets des aller-venues des gens du projet de pipeline Ultramar sur leur terre ancestrale, n’ont reçu à leurs questions que la visite d’huissiers livrant des lettres des avocats d’Ultramar. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Poursuite: L’AQLPA contrainte de fermer ses portes et ce sujet dans Wikipedia: Strategic lawsuit against public participation.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Québec: Capitale de la neige

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2008 6 commentaires

La Ville de Québec ouvrira un deuxième dépôt à neige temporaire

Québec, le 22 février 2008 – Le maire de Québec, M. Régis Labeaume, se prévaut de son pouvoir d’urgence pour autoriser le Service des travaux publics à louer un terrain en vue d’y établir un deuxième dépôt à neige temporaire. Ce pouvoir est conféré au maire par l’article 573.2 de la Loi sur les cités et les villes.

Assurer le dégagement sécuritaire des artères et trottoirs constitue une priorité pour les autorités municipales. Compte tenu que la ville a reçu plus de 348 centimètres de neige depuis le début de l’hiver et que la région pourrait recevoir encore plus de 100 centimètres dépendamment de la météo, cette mesure s’avère nécessaire.

Les dépôts à neige de la Ville sont remplis en moyenne actuellement à 87% et au moins trois dépôts ont atteint leur capacité maximale. De plus, dans plusieurs arrondissements, des circuits de transport temporaires ont du être mis en place pour acheminer la neige des zones où elle était normalement soufflée sur les terrains.

Localisation du terrain et modalités de l’entente

Le terrain loué est situé sur le site de l’ancienne carrière de la compagnie Ciment Saint-Laurent et permettra d’y entreposer éventuellement un volume maximal de 1 000 000 de m3 de neige.

L’entente est établie à prix unitaire et le coût total dépendra de la quantité de neige réellement transportée au site. Les coûts d’accès, par voyage, sont établis à 14 $ pour un camion standard et à 20 $ pour un camion semi-remorque.

Source: Communiqué de la ville de Québec

Voir aussi : Environnement, Météo, Québec La cité.

Québec: Municipalité verte/développement durable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 2 commentaires

Classement des villes vertes / développement durable

Québec, première de sa catégorie selon la revue Corporate Knights

Québec, le 21 février 2008 – La ville de Québec se classe bonne première dans sa catégorie, celle des villes au-delà de 250 000 habitants, comme municipalité verte/développement durable. Selon le classement de la revue Corporate Knights Québec devance ainsi dans l’ordre des villes comme Halifax, Vancouver, Winnipeg, Mississauga et Hamilton.
Magazine canadien spécialisé dans le développement durable, Corporate Knights établit son classement selon cinq grandes catégories de critères :
La qualité globale de l’environnement (ex : programmes de récupération et de recyclage, réduction des GES, réglementation sur l’utilisation des pesticides, nombre d’épisodes de smog, etc.); la sécurité économique (ex : taux de chômage); le bien-être de la population (ex : taux de crimes violents, taux de crimes contre la propriété, etc.); l’approche écologique en matière de transport (ex : voies réservées au covoiturage); la conscientisation.
Le classement de la revue comprend trois catégories de municipalités en fonction de leur population. Ottawa se classe première parmi les villes les plus populeuses. Il en est ainsi de Yellowknife chez les plus petites municipalités.

Source: Communiqué de la ville de Québec

Voir aussi : Environnement.

La fin du pétrole, pas de la voiture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 17 commentaires

Source: Mathieu Perreault, Cyberpresse, février 2008.

Pour beaucoup d’écologistes, la fin de l’ère du pétrole est synonyme de la disparition de l’automobile. Moins de stations service, plus de trains, tramways et métros à gogo, et des kilomètres de rues piétonnes.

Pas si vite, disent cependant deux journalistes du mensuel The Economist. Dans leur livre Zoom, ils admettent que la consommation de pétrole ne pourra pas continuer à augmenter indéfiniment. Mais ils considèrent que l’automobile est trop pratique pour disparaître.

«C’est dommage pour les gens qui détestent les automobiles, mais la fin du pétrole ne signera pas l’arrêt de mort de la voiture», a expliqué, en entrevue depuis Londres, l’un des coauteurs, Iain Carson. «Les transports en commun ne peuvent tout simplement pas remplacer totalement les déplacements individuels. Et du point de vue du transport des marchandises, le camion est tout simplement indispensable sur les derniers kilomètres.» (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: La fête est terminée.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Pour une ville qui marche, de Marie Demers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2008 1 commentaire

Page couverture. Source: Éditions Écosociété.

Géographe de formation, je m’assume aussi comme « pell’teux d’nuages », « oiseaulogue rêveur » et « un peu gauchiste sur les bords »! C’est pourquoi cet ouvrage risque fort de grossir ma collection d’essais critiques…

Quoi de mieux en effet, pour son coeur et sa culture, que de découvrir et de « vivre » sa ville à pied, pardi!

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 16 février 2008.

Les éditions Écosociété viennent de publier un livre de l’auteure Marie Demers sur la place qu’occupe la marche comme moyen de locomotion dans nos villes nord-américaines. Pour une ville qui marche se veut une enquête fouillée sur notre rapport à la marche. L’auteure nous explique comment notre environnement est devenu hostile à la marche au cours des dernières décennies avec la prolifération de la flotte automobile, et nous informe des conséquences sociales et médicales de notre sédentarité. Elle termine en proposant des solutions collectives pour remédier à ces problèmes.

Pour en savoir plus, consultez Pour une ville qui marche. Aménagement urbain et santé. Montréal, Éditions Écosociété, 2008, 287 pages.

Le reportage radio (env. 6 min.). Par ailleurs, de nombreux billets de QU ont effleuré ces derniers mois différents points traités dans cet essai: La suprématie de la voiture, Sondage exclusif – La rue Saint-Jean piétonne : 81,9% disent OUI! et “La banlieue, un mauvais rêve?â€? Retour sur une étude qui a fait jaser l’hiver dernier… entre autres billets.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Pollution lumineuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 février 2008 13 commentaires

Une vue en direction E à partir de Limoilou. Photo: Jean cazes, 4 octobre 2007.

Source: Yves Randon (Québec), Le Soleil (Carrefour des lecteurs), 19 février 2008.

Grâce à Chloé Legris et à Radio-Canada (Découverte), nous avons pu nous familiariser avec la «pollution lumineuse». De même que les opposants au bruit inutile parlent d’un «droit au silence», ne pourrions-nous pas faire valoir notre «droit à l’obscurité»?

Depuis quelque temps, Québec est devenue une «ville lumière», c’est-à-dire une ville où la pollution lumineuse y est extrême : Château Frontenac, Pont de Québec, Musée national des beaux-arts, Parlement et autres édifices publics, églises, remparts de la vieille ville (avec en prime, ce ridicule et infantilisant light show des canons qui crachent leurs petites lueurs orangées)… Tout est «mis en valeur» par un suréclairage électrique. À cela s’ajoutent, comme partout ailleurs, des projecteurs commerciaux toujours plus violents, des lampadaires qui éblouissent souvent plus qu’ils n’éclairent, et une myriade d’ampoules et de spots parfaitement inutiles.

Tout cela surstimule le système nerveux — c’est sûrement excellent pour le commerce des antidépresseurs! Pourquoi toutes ces lumières? Pour faire beau? Mais la beauté, c’est d’abord un contact avec ce qui est naturel. Et la beauté, la nuit, ne vient-elle pas d’abord des étoiles et de la lune avec son éclairage si poétique, c’est-à-dire si plein de vérité?

À consulter aussi, ce billet: Gaspillage d’énergie à Québec; Vers une révision de l’éclairage?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Hydro-Québec: Un projet de 60 millions de dollars

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2008 Commentaires fermés sur Hydro-Québec: Un projet de 60 millions de dollars

Radio-Canada.

Source: Radio-Canada (Québec), 8 février 2008.

Hydro-Québec s’apprête à construire un nouveau poste de transformation de l’électricité dans le parc industriel de Saint-Augustin-de-Desmaures. Le projet, dont les coûts sont évalués à 60 millions de dollars, prévoit l’ajout d’une ligne de transport d’une longueur de 11 à 14 kilomètres selon les scénarios à l’étude.

La société d’État évalue que ces installations étaient devenues nécessaires en raison de l’expansion résidentielle dans l’ouest de la ville de Québec. (…)

La suite.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Québec La cité.

Les opposants à Rabaska ne jettent pas l’éponge

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2008 32 commentaires

La coalition «Stop au méthanier» compte marteler un aspect du projet pouvant irriter la population: la défiguration d’un paysage patrimonial parmi les plus significatifs au Québec. (Photo Eric Boucher).

Source: Éric Boucher, Québec Hebdo, 1er février 2008.

(…) Après avoir exploité, avec un succès mitigé, l’impact environnemental du projet, la nouvelle coalition nationale semble vouloir seller de nouveaux chevaux de bataille afin de mobiliser la population contre Rabaska. On s’appuie sur les revirements dans les dossiers du Suroît et du Mont-Orford. Les préoccupations touchant la sécurité, la préservation d’un paysage patrimonial significatif et l’approvisionnement énergétique sont au cÅ“ur de la nouvelle démarche visant à secouer l’opinion publique. (…)

Selon André Belisle de l’AQLPA, tout l’argumentaire du projet est basé sur une série de demi-vérités et sur le travail de centaines de lobbyistes à la solde des promoteurs. Il affirme que le travail du commissaire du BAPE a été escamoté parce que la prémisse était biaisée. «Au lieu de se demander si nous avons besoin de ce projet, on devrait voir s’il respecte les normes en vigueur. On a besoin de plus de logique et moins de politique», ajoute-t-il. (…)

Si la coalition reste déterminée, rien n’assure que la population embarquera dans cette énième cavale? Selon Marie-Christine Patry, une ex-résidente de Beaumont, dont les résidents étaient des plus rébarbatifs au projet, beaucoup de citoyens de l’endroit ont avalé la pilule depuis et souhaitent passer à autre chose. Selon elle, «plusieurs d’entre eux, commenceraient même à être fatigués des sparages des groupes environnementaux». (…)

La suite. Aussi, Le Soleil vient de publier un important dossier sur le sujet: ces trois articles (Gilbert Lavoie, Martin Pelchat et Isabelle Roy). À consulter aussi, ce billet: Plus grosse manif anti-Rabaska.

Voir aussi : Environnement, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.