Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement Â»

Québec: Capitale de la neige

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2008 6 commentaires

La Ville de Québec ouvrira un deuxième dépôt à neige temporaire

Québec, le 22 février 2008 – Le maire de Québec, M. Régis Labeaume, se prévaut de son pouvoir d’urgence pour autoriser le Service des travaux publics à louer un terrain en vue d’y établir un deuxième dépôt à neige temporaire. Ce pouvoir est conféré au maire par l’article 573.2 de la Loi sur les cités et les villes.

Assurer le dégagement sécuritaire des artères et trottoirs constitue une priorité pour les autorités municipales. Compte tenu que la ville a reçu plus de 348 centimètres de neige depuis le début de l’hiver et que la région pourrait recevoir encore plus de 100 centimètres dépendamment de la météo, cette mesure s’avère nécessaire.

Les dépôts à neige de la Ville sont remplis en moyenne actuellement à 87% et au moins trois dépôts ont atteint leur capacité maximale. De plus, dans plusieurs arrondissements, des circuits de transport temporaires ont du être mis en place pour acheminer la neige des zones où elle était normalement soufflée sur les terrains.

Localisation du terrain et modalités de l’entente

Le terrain loué est situé sur le site de l’ancienne carrière de la compagnie Ciment Saint-Laurent et permettra d’y entreposer éventuellement un volume maximal de 1 000 000 de m3 de neige.

L’entente est établie à prix unitaire et le coût total dépendra de la quantité de neige réellement transportée au site. Les coûts d’accès, par voyage, sont établis à 14 $ pour un camion standard et à 20 $ pour un camion semi-remorque.

Source: Communiqué de la ville de Québec

Voir aussi : Environnement, Météo, Québec La cité.

Québec: Municipalité verte/développement durable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 2 commentaires

Classement des villes vertes / développement durable

Québec, première de sa catégorie selon la revue Corporate Knights

Québec, le 21 février 2008 – La ville de Québec se classe bonne première dans sa catégorie, celle des villes au-delà de 250 000 habitants, comme municipalité verte/développement durable. Selon le classement de la revue Corporate Knights Québec devance ainsi dans l’ordre des villes comme Halifax, Vancouver, Winnipeg, Mississauga et Hamilton.
Magazine canadien spécialisé dans le développement durable, Corporate Knights établit son classement selon cinq grandes catégories de critères :
La qualité globale de l’environnement (ex : programmes de récupération et de recyclage, réduction des GES, réglementation sur l’utilisation des pesticides, nombre d’épisodes de smog, etc.); la sécurité économique (ex : taux de chômage); le bien-être de la population (ex : taux de crimes violents, taux de crimes contre la propriété, etc.); l’approche écologique en matière de transport (ex : voies réservées au covoiturage); la conscientisation.
Le classement de la revue comprend trois catégories de municipalités en fonction de leur population. Ottawa se classe première parmi les villes les plus populeuses. Il en est ainsi de Yellowknife chez les plus petites municipalités.

Source: Communiqué de la ville de Québec

Voir aussi : Environnement.

La fin du pétrole, pas de la voiture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 17 commentaires

Source: Mathieu Perreault, Cyberpresse, février 2008.

Pour beaucoup d’écologistes, la fin de l’ère du pétrole est synonyme de la disparition de l’automobile. Moins de stations service, plus de trains, tramways et métros à gogo, et des kilomètres de rues piétonnes.

Pas si vite, disent cependant deux journalistes du mensuel The Economist. Dans leur livre Zoom, ils admettent que la consommation de pétrole ne pourra pas continuer à augmenter indéfiniment. Mais ils considèrent que l’automobile est trop pratique pour disparaître.

«C’est dommage pour les gens qui détestent les automobiles, mais la fin du pétrole ne signera pas l’arrêt de mort de la voiture», a expliqué, en entrevue depuis Londres, l’un des coauteurs, Iain Carson. «Les transports en commun ne peuvent tout simplement pas remplacer totalement les déplacements individuels. Et du point de vue du transport des marchandises, le camion est tout simplement indispensable sur les derniers kilomètres.» (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: La fête est terminée.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Pour une ville qui marche, de Marie Demers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2008 1 commentaire

Page couverture. Source: Éditions Écosociété.

Géographe de formation, je m’assume aussi comme « pell’teux d’nuages », « oiseaulogue rêveur » et « un peu gauchiste sur les bords »! C’est pourquoi cet ouvrage risque fort de grossir ma collection d’essais critiques…

Quoi de mieux en effet, pour son coeur et sa culture, que de découvrir et de « vivre » sa ville à pied, pardi!

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 16 février 2008.

Les éditions Écosociété viennent de publier un livre de l’auteure Marie Demers sur la place qu’occupe la marche comme moyen de locomotion dans nos villes nord-américaines. Pour une ville qui marche se veut une enquête fouillée sur notre rapport à la marche. L’auteure nous explique comment notre environnement est devenu hostile à la marche au cours des dernières décennies avec la prolifération de la flotte automobile, et nous informe des conséquences sociales et médicales de notre sédentarité. Elle termine en proposant des solutions collectives pour remédier à ces problèmes.

Pour en savoir plus, consultez Pour une ville qui marche. Aménagement urbain et santé. Montréal, Éditions Écosociété, 2008, 287 pages.

Le reportage radio (env. 6 min.). Par ailleurs, de nombreux billets de QU ont effleuré ces derniers mois différents points traités dans cet essai: La suprématie de la voiture, Sondage exclusif – La rue Saint-Jean piétonne : 81,9% disent OUI! et “La banlieue, un mauvais rêve?â€? Retour sur une étude qui a fait jaser l’hiver dernier… entre autres billets.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Pollution lumineuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 février 2008 13 commentaires

Une vue en direction E à partir de Limoilou. Photo: Jean cazes, 4 octobre 2007.

Source: Yves Randon (Québec), Le Soleil (Carrefour des lecteurs), 19 février 2008.

Grâce à Chloé Legris et à Radio-Canada (Découverte), nous avons pu nous familiariser avec la «pollution lumineuse». De même que les opposants au bruit inutile parlent d’un «droit au silence», ne pourrions-nous pas faire valoir notre «droit à l’obscurité»?

Depuis quelque temps, Québec est devenue une «ville lumière», c’est-à-dire une ville où la pollution lumineuse y est extrême : Château Frontenac, Pont de Québec, Musée national des beaux-arts, Parlement et autres édifices publics, églises, remparts de la vieille ville (avec en prime, ce ridicule et infantilisant light show des canons qui crachent leurs petites lueurs orangées)… Tout est «mis en valeur» par un suréclairage électrique. À cela s’ajoutent, comme partout ailleurs, des projecteurs commerciaux toujours plus violents, des lampadaires qui éblouissent souvent plus qu’ils n’éclairent, et une myriade d’ampoules et de spots parfaitement inutiles.

Tout cela surstimule le système nerveux — c’est sûrement excellent pour le commerce des antidépresseurs! Pourquoi toutes ces lumières? Pour faire beau? Mais la beauté, c’est d’abord un contact avec ce qui est naturel. Et la beauté, la nuit, ne vient-elle pas d’abord des étoiles et de la lune avec son éclairage si poétique, c’est-à-dire si plein de vérité?

À consulter aussi, ce billet: Gaspillage d’énergie à Québec; Vers une révision de l’éclairage?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Hydro-Québec: Un projet de 60 millions de dollars

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2008 Commentaires fermés sur Hydro-Québec: Un projet de 60 millions de dollars

Radio-Canada.

Source: Radio-Canada (Québec), 8 février 2008.

Hydro-Québec s’apprête à construire un nouveau poste de transformation de l’électricité dans le parc industriel de Saint-Augustin-de-Desmaures. Le projet, dont les coûts sont évalués à 60 millions de dollars, prévoit l’ajout d’une ligne de transport d’une longueur de 11 à 14 kilomètres selon les scénarios à l’étude.

La société d’État évalue que ces installations étaient devenues nécessaires en raison de l’expansion résidentielle dans l’ouest de la ville de Québec. (…)

La suite.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Québec La cité.

Les opposants à Rabaska ne jettent pas l’éponge

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2008 32 commentaires

La coalition «Stop au méthanier» compte marteler un aspect du projet pouvant irriter la population: la défiguration d’un paysage patrimonial parmi les plus significatifs au Québec. (Photo Eric Boucher).

Source: Éric Boucher, Québec Hebdo, 1er février 2008.

(…) Après avoir exploité, avec un succès mitigé, l’impact environnemental du projet, la nouvelle coalition nationale semble vouloir seller de nouveaux chevaux de bataille afin de mobiliser la population contre Rabaska. On s’appuie sur les revirements dans les dossiers du Suroît et du Mont-Orford. Les préoccupations touchant la sécurité, la préservation d’un paysage patrimonial significatif et l’approvisionnement énergétique sont au cÅ“ur de la nouvelle démarche visant à secouer l’opinion publique. (…)

Selon André Belisle de l’AQLPA, tout l’argumentaire du projet est basé sur une série de demi-vérités et sur le travail de centaines de lobbyistes à la solde des promoteurs. Il affirme que le travail du commissaire du BAPE a été escamoté parce que la prémisse était biaisée. «Au lieu de se demander si nous avons besoin de ce projet, on devrait voir s’il respecte les normes en vigueur. On a besoin de plus de logique et moins de politique», ajoute-t-il. (…)

Si la coalition reste déterminée, rien n’assure que la population embarquera dans cette énième cavale? Selon Marie-Christine Patry, une ex-résidente de Beaumont, dont les résidents étaient des plus rébarbatifs au projet, beaucoup de citoyens de l’endroit ont avalé la pilule depuis et souhaitent passer à autre chose. Selon elle, «plusieurs d’entre eux, commenceraient même à être fatigués des sparages des groupes environnementaux». (…)

La suite. Aussi, Le Soleil vient de publier un important dossier sur le sujet: ces trois articles (Gilbert Lavoie, Martin Pelchat et Isabelle Roy). À consulter aussi, ce billet: Plus grosse manif anti-Rabaska.

Voir aussi : Environnement, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Publisacs: Le GSVQ vide son sac

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er février 2008 12 commentaires

« 10 % de la population qui manifesterait le souhait de le recevoir… ». Vraiment? Permettez-moi d’en douter, même si je suis d’accord avec cette initiative!

Source: Radio-Canada, 1er février 2008.

Le Groupe de simplicité volontaire de la région de Québec (GSVQ) sollicite une subvention pour effectuer un sondage sur le véritable taux d’utilisation des publisacs. Selon ses membres, les résidents de la capitale nationale sont peu nombreux à consulter cet assortiment de feuillets publicitaires, qu’ils reçoivent pourtant toutes les semaines.

« On demande aux gens d’utiliser des sacs de tissu pour faire du magasinage. On les incite à faire du recyclage, du compostage, alors que ça, c’est un gaspillage flagrant », souligne le président du GSVQ, Pascal Grenier. (…)

La suite.

Voir aussi : Environnement, Québec La cité.

Un vrai de vrai « champ de patates »! ;-)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 janvier 2008 29 commentaires

 Culture de la pomme de terre, Drummond. Image no : 2672, 1991. Photographe: André Gallant.

Depuis le temps que j’y fais référence dans plusieurs billets touchant l’étalement urbain, le gaspillage des sols agricoles et notre dépendance à l’automobile!

Je caricature peut-être un peu en vous montrant cette vaste et symétrique terre agricole en culture, mais nous devons reconnaître que ce type de paysage était tout de même commun il y a quelques décennies à peine en périphérie du centre-ville de Québec et sur la rive-sud de Montréal, entre autres…

L’image ci-haut est tirée du site Communications Nouveau-Brunswick.

À consulter, cet article du Devoir (23 janvier 2005): L’étalement urbain, c’est les autres!, de même que ce billet: Agriculture : la Ville de Québec cherche une nouvelle voie; 23 % de son territoire est zoné agricole.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement.

La fête est terminée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 janvier 2008 11 commentaires

À quand des voitures faites pour la ville? Petites, sobres et, surtout, pas trop chères? Photo: François Roy, La Presse.

Source: Éric Lefrançois (collaboration spéciale), La Presse, 28 janvier 2008.

Tout se conjugue aujourd’hui pour brouiller l’image triomphante de la voiture: les prix affichés à la pompe, les accidents tragiques, les mille et un obstacles de la circulation, les aléas climatiques de plus en plus importants, les menaces que pourraient faire peser les émissions de CO2 sur la planète. C’est une certitude: on n’utilisera plus la voiture comme hier. Et on ne la conduira plus comme avant. Allier plaisir et écologie, joie de vivre et environnement… La ficelle est certes un peu grosse. Mais pourquoi pas?

Après tout, la voiture est, aujourd’hui, moins polluante qu’elle ne l’était il y a 10 ou 15 ans. Les véhicules neufs causent moins d’émissions polluantes, mais les centres urbains ne se sont pas transformés pour autant en havres d’air pur. (…)

On devine facilement que la bataille de l’automobile ne fait que commencer. Elle ne se gagnera pas en un jour ni même en 10 ans. Elle nécessitera certainement une révolution des mentalités, réclamera une grande ténacité et provoquera de nombreux grincements de dents. Mais c’est là un mal nécessaire.

Car la ville et l’automobile sont condamnées à vivre, à vieillir et à mourir ensemble. Un nouvel équilibre urbain est à rechercher. Reste à savoir lequel. Il faudrait peut-être d’abord réfléchir sur le type de voitures circulant en ville. Ainsi, est-il normal d’y voir autant de H3, de 4Runner et de X5 qui ne verront jamais un sous-bois de leur vie? Affaire de marketing… (…)

À quand des voitures faites pour la ville? Petites, sobres et, surtout, pas trop chères? Dites, c’est pour bientôt? Ma ville [Montréal] n’en peut plus, elle tousse et s’étouffe.

La suite. À consulter, ce billet: Automobile: la capitale au 3e rang des plus grands utilisateurs au pays.

Voir aussi : Environnement.