Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

Publisacs: Le GSVQ vide son sac

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er février 2008 12 commentaires

« 10 % de la population qui manifesterait le souhait de le recevoir… ». Vraiment? Permettez-moi d’en douter, même si je suis d’accord avec cette initiative!

Source: Radio-Canada, 1er février 2008.

Le Groupe de simplicité volontaire de la région de Québec (GSVQ) sollicite une subvention pour effectuer un sondage sur le véritable taux d’utilisation des publisacs. Selon ses membres, les résidents de la capitale nationale sont peu nombreux à consulter cet assortiment de feuillets publicitaires, qu’ils reçoivent pourtant toutes les semaines.

« On demande aux gens d’utiliser des sacs de tissu pour faire du magasinage. On les incite à faire du recyclage, du compostage, alors que ça, c’est un gaspillage flagrant », souligne le président du GSVQ, Pascal Grenier. (…)

La suite.

Voir aussi : Environnement, Québec La cité.

Un vrai de vrai « champ de patates »! ;-)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 janvier 2008 29 commentaires

 Culture de la pomme de terre, Drummond. Image no : 2672, 1991. Photographe: André Gallant.

Depuis le temps que j’y fais référence dans plusieurs billets touchant l’étalement urbain, le gaspillage des sols agricoles et notre dépendance à l’automobile!

Je caricature peut-être un peu en vous montrant cette vaste et symétrique terre agricole en culture, mais nous devons reconnaître que ce type de paysage était tout de même commun il y a quelques décennies à peine en périphérie du centre-ville de Québec et sur la rive-sud de Montréal, entre autres…

L’image ci-haut est tirée du site Communications Nouveau-Brunswick.

À consulter, cet article du Devoir (23 janvier 2005): L’étalement urbain, c’est les autres!, de même que ce billet: Agriculture : la Ville de Québec cherche une nouvelle voie; 23 % de son territoire est zoné agricole.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement.

La fête est terminée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 janvier 2008 11 commentaires

À quand des voitures faites pour la ville? Petites, sobres et, surtout, pas trop chères? Photo: François Roy, La Presse.

Source: Éric Lefrançois (collaboration spéciale), La Presse, 28 janvier 2008.

Tout se conjugue aujourd’hui pour brouiller l’image triomphante de la voiture: les prix affichés à la pompe, les accidents tragiques, les mille et un obstacles de la circulation, les aléas climatiques de plus en plus importants, les menaces que pourraient faire peser les émissions de CO2 sur la planète. C’est une certitude: on n’utilisera plus la voiture comme hier. Et on ne la conduira plus comme avant. Allier plaisir et écologie, joie de vivre et environnement… La ficelle est certes un peu grosse. Mais pourquoi pas?

Après tout, la voiture est, aujourd’hui, moins polluante qu’elle ne l’était il y a 10 ou 15 ans. Les véhicules neufs causent moins d’émissions polluantes, mais les centres urbains ne se sont pas transformés pour autant en havres d’air pur. (…)

On devine facilement que la bataille de l’automobile ne fait que commencer. Elle ne se gagnera pas en un jour ni même en 10 ans. Elle nécessitera certainement une révolution des mentalités, réclamera une grande ténacité et provoquera de nombreux grincements de dents. Mais c’est là un mal nécessaire.

Car la ville et l’automobile sont condamnées à vivre, à vieillir et à mourir ensemble. Un nouvel équilibre urbain est à rechercher. Reste à savoir lequel. Il faudrait peut-être d’abord réfléchir sur le type de voitures circulant en ville. Ainsi, est-il normal d’y voir autant de H3, de 4Runner et de X5 qui ne verront jamais un sous-bois de leur vie? Affaire de marketing… (…)

À quand des voitures faites pour la ville? Petites, sobres et, surtout, pas trop chères? Dites, c’est pour bientôt? Ma ville [Montréal] n’en peut plus, elle tousse et s’étouffe.

La suite. À consulter, ce billet: Automobile: la capitale au 3e rang des plus grands utilisateurs au pays.

Voir aussi : Environnement.

Les panneaux solaires interdits à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 janvier 2008 24 commentaires

Québec, qui aime se donner une image verte, interdit les panneaux solaires, mais aussi les éoliennes citadines. Photothèque Le Soleil.

Il est décevant d’une part de voir l’attitude de la Ville envers ce mode alternatif de production d’énergie.

D’autre part, il faut bien reconnaître que le « solaire », du moins sous cette forme « dure », suscite de plus en plus de critiques au plan environnemental et énergétique. Quel paradoxe! Pensons simplement à toute la technologie requise et les produits necessaires pour fabriquer les fameuses piles, sans oublier leur destinée au terme de leur vie utile…

Sur ces réflexions, bon week-end! ;-)

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 26 janvier 2008.

Vous rêvez de diminuer votre empreinte écologique en installant des panneaux solaires sur le toit de votre maison? De jouer aux aventuriers du rebut global version bungalow? Bonne chance : à Québec, c’est interdit. La capitale n’est toutefois pas la seule ville québécoise à prohiber les améliorations écologiques. (…)

Ce survol démontre à quel point le Québec accuse un retard important en ce qui concerne les bâtiments écologiques. (…)

Genève, pour n’en nommer qu’une, a plusieurs réalisations en la matière à son actif, dont une centrale photovoltaïque sur la place en face de la gare centrale pour contribuer à la promotion de l’énergie solaire.

Même Cuba électrifie ses cliniques médicales en régions rurales avec des panneaux solaires…

La suite. À consulter, ce billet: Du soleil plein la toiture.

Voir aussi : Environnement, Résidentiel.

Touche pas à ma corde à linge!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2008 5 commentaires

Source: Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir, 24 janvier 2008.

Il fut un temps où les ménagères nord-américaines s’enorgueillissaient de leur nouvelle sécheuse. Mais en cette ère de lutte contre les changements climatiques, c’est la corde à linge qui, parce qu’elle est beaucoup moins énergivore que la sécheuse, risque de devenir le nouveau symbole urbain de la conscience environnementale.

Après la Floride, l’Utah et Hawaii, c’est maintenant l’Ontario qui s’attaque de façon réglementaire aux règles — publiques, privées ou semi-publiques — qui restreignent le droit… à la corde à linge. (…)

La corde québécoise

Déjà, dans les années 80, l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) proposait comme mesure d’efficacité énergétique le retour à la bonne vieille corde à linge, associée à l’odeur inimitable d’air frais des vêtements qu’on y fait sécher.

Même Hydro-Québec en fait aujourd’hui la promotion, sans doute parce que les watts économisés de ce côté sont revendus plus cher aux Américains, chez qui, il faut le dire, le séchage du linge se fait avec de l’électricité produite beaucoup plus souvent au gaz, au charbon et au pétrole, quand ce n’est pas à l’énergie nucléaire.

Mais malgré cette politique officielle, la société d’État n’aime pas trop que des citoyens fixent leur corde à linge à ses poteaux! (…)

La suite. À consulter aussi (entre autres!), le billet suivant: Changements climatiques: atténuer et s’adapter.

Voir aussi : Environnement, S'inspirer d'ailleurs.

Automobile: la capitale au 3e rang des plus grands utilisateurs au pays

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 janvier 2008 46 commentaires

Le nombre de dépendants augmente en proportion au fur et à mesure qu’on s’éloigne du centre-ville. Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve.

Que l’on confirme que Calgary est le « paradis » de l’automobiliste n’a rien de surprenant. Ce qui est franchement décevant, inquiétant, en cette ère d’individualisme et de consommation à l’excès, c’est de constater à quel point le Québécois moyen est devenu esclave de sa voiture! Une tendance de plus en plus lourde…

Dans ce contexte, pas surprenant que ceux et celle qui comme moi, résidants du centre-ville, utilisent au quotidien le fameux « Cocktail transport » vélo-marche-autobus-et-covoiturage passent de plus en plus pour du monde d’exception…

Enfin. J’aime autant me taire, ici, pour ne pas passer encore pour un « moralisateur gauchiste »! ;-)

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 22 janvier 2008.

Malgré Kyoto et l’amélioration du transport en commun, la dépendance à l’automobile ne cesse d’augmenter au Canada depuis 15 ans. Et Québec en est l’incarnation parfaite puisque trois personnes sur quatre font tous leurs déplacements en auto dans une journée type. La capitale se trouve au troisième rang des plus grands utilisateurs derrière Edmonton et Calgary. (…)

Globalement, la proportion de ceux qui ont utilisé leur auto pour tous leurs déplacements est passée de 68 % en 1992 à 74 % en 2005. Logiquement, l’étude de Statistique Canada dévoilée hier révèle aussi que les urbains marchent ou pédalent moins qu’avant, de 26 % à 19 %. (…)

Si on veut diminuer cette dépendance [à l’auto], ajoute-t-il [Christian Savard, coordonnateur d’Accès transports viables], il faut augmenter la densité et la mixité de la population. L’étude démontre d’ailleurs que plus la densité est importante, moins les gens prennent leur auto. Ce qui permet de multiplier les artères commerciales avec des services de proximité, comme l’avenue Maguire, par exemple, et d’améliorer le transport en commun, «qui joue le même rôle de développement, à une autre échelle, que les autoroutes» autour desquelles se greffent des «power centers». (…)

La suite. À consulter, le rapport étoffé de Statistique Canada, de même que ce billet: Après la cigarette, l’auto.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie, Tramway à Québec, Transport en commun, Vélo.

Collecte des résidus alimentaires à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 janvier 2008 4 commentaires

Dans une rue de Limoilou. Jean Cazes, 11 décembre 2007.

Les longilignes petits bacs vert ont effectivement fait leur apparition dans mon quartier, l’automne dernier (photo). Je me prête aussi à l’exercice!

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 12 janvier 2008.

La ville de Québec vient de lancer un projet-pilote de collecte des résidus alimentaires dans quatre arrondissements de la ville de Québec. Des quartiers ont été séléctionnés dans les arrondissements de La Cité, Limoilou, Beauport et des Rivières. Pendant une année, les 2800 résidents participants recevront un bac de 45 litres où ils pourront déposer les restes de table, la viande et les surplus de réfrigérateur. L’expérience, qui a obtenu un taux de participation de 75%, se pousuivra durant toute l’année 2008. Réjean Lemoine nous explique la mise en place du projet-pilote.

Le reportage radio (env. 7 min.).

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Scènes urbaines.

Tata (a dévoilé) jeudi la voiture la moins chère du monde

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2008 19 commentaires

Le grand patron de Tata Motors, Ratan Tata.

À l’heure de l’Accord de Kyoto, d’inévitables questions risquent de se poser sur l’impact environnemental et planétaire de ce nouvel objet de « démocratisation » du transport individuel qui comme par hasard, fonctionne toujours au pétrole…

Source: Agence France-Presse, La Presse, 9 janvier 2008.

Le constructeur automobile Tata Motors, filiale du conglomérat indien Tata, doit présenter jeudi à l’ouverture du salon de l’auto de New Dehli la voiture la moins chère du monde, à 2500$, un créneau sur lequel de nombreuses marques veulent s’engager. (…)

Dès 2009, l’allemand Volkswagen assemblera à Pune (ouest) 110 000 automobiles par an, de la taille de la Polo.

Pour l’instant, il n’y a que sept millions de voitures pour 1,1 milliard d’habitants sur les routes de l’Inde (contre une pour deux habitants en Europe ou aux États-Unis).

Les Indiens ont acheté 1,1 million d’automobiles en 2005 et le chiffre devrait doubler d’ici à 2010 à mesure que la classe moyenne indienne progresse. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Après la cigarette, l’auto.

Voir aussi : Environnement, S'inspirer d'ailleurs.

Agir localement: La ville plus attrayante que la banlieue?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 janvier 2008 25 commentaires

Domaine du Chêne-Rouge, Cap-Rouge. Photo: Jean Cazes, juin 2005.

Pour faite suite à un récent billet de Carol, j’ai retrouvé par hasard sur le Net cet excellent article, archivé (et toujours d’actualité) du défunt magazine FrancVert où j’ai déjà fait de la pige (à titre d’exemple, ce dossier).

Évidemment, ici, je « prêche pour ma paroisse » en tant que citoyen de longue date de Limoilou! ;-)

Source: Monique Laforge, FrancVert, 1992.

Pour les gens du GRAME [Groupe de recherche appliquée en macroécologie], la solution écologique ne réside pas dans la fuite vers la banlieue, mais bien dans un réaménagement des zones à moyenne et haute densité des villes. «Si tout le monde vivait en banlieue dans une Maison de l’environnement, la consommation mondiale d’essence serait multipliée par dix», estime Yves Guérard, président du GRAME. Et que dire de la perte de terres agricoles qu’occasionneraient de tels développements? (…)

Vivre en milieu urbain offre de nombreux avantages dont la proximité des lieux de travail et d’études, la possibilité de se déplacer à pied, en vélo ou en transport en commun et la diversité des activités culturelles et sportives. Avec un peu d’effort et d’imagination, il est possible de créer des aménagements beaucoup plus intéressants à partir des conditions actuelles de la vie dans les centres urbains. C’est ainsi qu’entre en jeu l’idée brillante du GRAME: la qualité équivalent-bungalow (QEB). (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Scènes Urbaines: Étalement urbain ???.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Des élèves photographient leur quartier en vue de l’améliorer

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 janvier 2008 2 commentaires

Le premier prix est allé à Étienne Vauzelle, pour sa photo des ruines du Vieux-Moulin.

Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 6 janvier 2008.

Un appareil photo jetable entre les mains, les élèves de l’école primaire Sainte-Chrétienne à Beauport ont capturé en image le plus beau comme le plus laid de leur quartier. Et ils ont maintenant plein de suggestions à faire aux adultes pour améliorer le secteur!

À force d’y jouer et d’y courir, les enfants connaissent comme personne leur quartier du Vieux-Moulin, porte d’entrée ouest de Beauport, adossé à Limoilou. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Je clique sur Québec!.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Environnement, Patrimoine et lieux historiques, Photographies citadines.