Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie Â»

À la rescousse de Saint-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 novembre 2008 48 commentaires

La Ville a assuré qu'elle annoncera des investissements dès 2009 dans Saint-Roch. Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve.

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 7 novembre 2008.

La démolition du toit du mail Saint-Roch devait relancer ce coin du centre-ville, mais derrière ses façades fraîchement retapées, la rue Saint-Joseph montre des signes d’essoufflement. Si bien que l’administration Labeaume promet une avalanche d’investissements au cours des prochains mois pour donner une nouvelle impulsion à l’artère commerciale.

L’Halloween à peine passée, les décorations de Noël ont déjà fait leur apparition rue Saint-Joseph. Mais l’ambiance n’est pas à la fête pour tous après la fermeture coup sur coup de deux commerces au coeur du Nouvo Saint-Roch. Du coup, une quinzaine de locaux affichent désormais vacants sur les 500 mètres de rue que couvrait l’ancien mail. (…)

Questionné sur les difficultés du quartier, le conseiller municipal Raymond Dion, qui siège aux côtés du maire au comité exécutif, assure que la Ville n’a pas l’intention de baisser les bras. «On a élevé le bébé, mais il n’est encore qu’à ses premières années d’adolescence. Dès 2009, des investissements seront annoncés», a déclaré M. Dion.

Ainsi, la construction d’une nouvelle tour à place Jacques-Cartier devrait être annoncée «d’ici quelques jours ou quelques semaines». Une entente serait en effet sur le point d’être signée entre la Ville ? propriétaire de la bibliothèque Gabrielle-Roy ? et le promoteur du Nouvo Saint-Roch, GM Développement. (…)

Ce deuxième projet d’immeuble fédéral, après celui pour relocaliser les fonctionnaires qui logent à la gare maritime Champlain, est en processus d’approbation. La décision finale sera connue avant l’été prochain, nous a indiqué le ministère. (…)

La rue Saint-Joseph n’a peut-être pas encore réalisé toutes ses promesses, mais plusieurs gardent espoir. Comme le restaurateur Alessandro Porcaro, qui a ouvert le Café Roma en juin 2007. «J’ai été attiré ici parce que je savais que ça allait changer, que ça allait devenir comme la rue Saint-Jean. Si on a investi autant d’argent, c’est sûrement parce que ça va changer.»

La suite. À consulter, entre autres billets: Inauguration de la rue Saint-Joseph.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial, Qualité et milieu de vie.

Le recteur s’inquiète du retard du Super PEPS

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2008 Commentaires fermés sur Le recteur s’inquiète du retard du Super PEPS

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 5 novembre 2008.

Le recteur Denis Brière est «extrêmement inquiet». Deux mois après l’annonce officielle faite par Ottawa, l’argent pour la construction du Super PEPS de l’Université Laval n’est toujours pas disponible, ce qui retarde encore une fois la première pelletée de terre, dit-il. Pendant ce temps, la facture grimpe.

M. Brière ne se gêne pas pour déplorer les manipulations politiques entourant ce projet de 85 millions $, ballotté au gré des campagnes électorales. «Ce que je n’aime pas, c’est que ce dossier a été très politisé. Je me sens mal à l’aise avec ça. On se sert tout le temps du projet en campagne électorale et pendant ce temps, le projet n’avance pas», a affirmé M. Brière au Soleil, hier. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Super PEPS : la première pelletée de terre attendra.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Qualité et milieu de vie.

Doit-on en finir avec l’automobile?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2008 25 commentaires

Photo Patrick Sanfaçon, La Presse. Avant, conduire était perçu comme un plaisir. C'est devenu une contrainte.

Source: Éric Lefrançois, La Presse, 5 novembre 2008.

(…) Est-ce la fin du tout-voiture dans les grandes agglomérations du monde? Pas dans un futur prochain, même si certaines administrations cherchent des méthodes pour accélérer sa chute. Estimant, avec raison, que le morceau de bitume est une denrée rare, donc coûteuse, certaines villes instaurent des péages et vont même parfois jusqu’à moduler cette «taxe» en fonction des heures creuses ou d’affluence. On réduit aussi l’espace sur la chaussée en créant des voies réservées pour les autobus, en élargissant les trottoirs, en traçant des pistes cyclables, selon le principe qu’un tuyau étroit laisse écouler moins d’eau.

L’ère des villes dessinées pour et par l’automobile s’achève. Hier, elle était garante de prospérité, de vitesse, de liberté, d’accomplissement individuel, de bonheur familial. Elle a envahi l’espace public, chassé les tramways, grignoté les trottoirs. Aujourd’hui, la voilà devenue pestiférée, pis, un fardeau synonyme de bouchons, d’accidents, d’étalement urbain, d’égoïsme. Et surtout de pollution, n’en déplaise aux constructeurs, la voiture propre n’existant pas encore. Elle rejette toujours particules, benzène, dioxyde d’azote et gaz à effet de serre.

Va-t-on un jour en finir avec cet affrontement stérile entre le «tout-voiture» et le «sans-voiture» ? La solution n’est pas de l’éradiquer mais d’en faire un complément aux modes de déplacement réellement adaptés comme les vélos, le métro, les bus. Avant, on parlait du métro comme de la deuxième voiture. C’est l’inverse qui doit se passer. La voiture doit être le deuxième métro. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Première décennie de Kyoto – Toujours aussi dépendants de la voiture.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.

Red Bull Crashed Ice: Un maire qui fait la sourde oreille

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 novembre 2008 47 commentaires

Avant de déblatérer encore et toujours contre les comités de citoyens, reconnaissons ici que plusieurs propositions alternatives et constructives ont été formulées, un peu comme dans le cas de la perspective d’une reprise du Moulin à images, en 2009. [billet]

Bref, dans ce dossier-ci, disons que j’ai de la « misère » envers l’attitude autocratique (encore!) de notre maire…

Source: Radio-Canada (Québec), 4 novembre 2008.

Le comité de citoyens du Vieux-Québec menace de recourir éventuellement aux tribunaux pour empêcher la tenue du Red Bull Crashed Ice dans le secteur de la côte de la Montagne 2010 et en 2011. Le comité de citoyens a reçu une fin de non-recevoir de la part du maire de Québec, lundi, au conseil municipal. (…)

Cependant, avec six semaines de travaux à subir année après année, la cinquantaine de résidents du secteur touché parlent d’une injustice à leur endroit. Cette semaine, de surcroît, la côte de la Montagne est fermée pour des travaux d’aqueduc, des travaux vraisemblablement reliés à l’aménagement de la piste de patinage extrême.

Ainsi, loin de désarmer devant l’attitude du maire Régis Labeaume, ce comité de citoyens compte se tourner du coté des promoteurs pour tenter de les convaincre qu’il y va des intérêts de tout le monde de tenir l’événement en alternance dans plusieurs secteurs de la ville. « Si la Ville et le maire restent “bouchésâ€? à ce qui nous semble tout à fait raisonnable comme scénario, c’est-à-dire à ce qu’il y ait une certaine itinérance de l’événement d’une année à l’autre, on va parler directement à Gestev et à Red Bull, et ces gens-là vont peut-être être plus ouverts et plus raisonnables que notre maire dans les circonstances », affirme le vice-président du comité de citoyens, Roger Bertrand. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: 400e: Pas que des effets positifs.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Art de vivre en ville, Commercial, Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie.

Labeaume refait le coup de la liste d’épicerie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 novembre 2008 9 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 4 novembre 2008.

Les campagnes électorales se suivent et l’appétit du maire de Québec ne s’apaise pas. Après avoir donné le ton à la campagne fédérale, Régis Labeaume tente de nouveau le coup en présentant une nouvelle «liste d’épicerie» spécialement concoctée pour le gouvernement provincial. (…)

«Liste d’épicerie» du maire Labeaume

Nouvelles demandes:
-Récupérer le fonds Innovatech pour en faire un fonds à capital de risque régional.
– Soutenir l’UL et la Ville afin que le projet NeuroCité voie le jour dans D’Estimauville.
– Prolonger la promenade Samuel-De Champlain.
– Contribuer financièrement pour attirer des sièges sociaux et des événe- ments majeurs à Québec.
– Investir rapidement à la suite du Sommet horizon culture de février 2009.
– Créer un groupe de travail sur la construction d’un nouvel amphithéâtre.
– Créer un groupe de travail sur une candidature de Québec aux Jeux olympiques de 2018 ou de 2022.

Mêmes demandes qu’au fédéral:
– Agrandir le Centre de foires.
– Moderniser l’anneau de glace Gaétan-Boucher.
– Renouveler les infrastructures (aqueducs, égouts, ponts, routes).
– Confirmer le Musée national des beaux-arts.
– Confirmer le Super PEPS.

La suite. À consulter, entre autres billets: Les principaux partis répondent aux demandes de Labeaume.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

6,3 M$ de plus pour retaper la Salle Octave-Crémazie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 novembre 2008 6 commentaires

Source: Frédérick Masson, Québec Hebdo, 28 octobre 2008.

(…) Les travaux de rénovation permettront notamment l’installation d’un nouveau plafond aux qualités acoustiques améliorées. Un système de levage motorisé sera également ajouté et une mise aux normes d’une partie des systèmes électrique, d’éclairage et de protection contre les incendies sera effectuée.

De plus, le foyer de la salle, les loges d’artistes ainsi que les ateliers de conception seront réaménagés.

«Le Grand Théâtre de Québec jouit d’une réputation remarquable depuis sa création il y a plus de 35 ans, de mentionner la ministre. Ce projet apportera de nouvelles options scénographiques et permettra aux compagnies artistiques d’évoluer dans des lieux mieux adaptés à leurs besoins, contribuant ainsi à maintenir la tradition d’excellence en arts de la scène de la salle.»

Le chantier, qui se déroulera au cours des saisons estivales 2009 et 2010, n’est pas sans combler les dirigeants du Grand Théâtre. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Les cours extérieures du Complexe G et du Grand Théatre. Faire mieux?.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Panorama urbain (38): coin 13e Rue et 1ère Avenue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er novembre 2008 3 commentaires

Panorama N-E, Jean Cazes, 31 octobre 2008.

Localisation (GoogleMap: carte et photo satellitaire)

Ce panorama met en lumière, un peu à droite, l’intégration à la trame urbaine de la première Maison de la naissance de la Capitale-Nationale que l’on vient d’inaugurer.

À consulter, entre autres billets: Panorama urbain (37)….

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Scènes urbaines.

Inauguration du Centre Frédéric Back: l’union de la culture et de l’environnement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2008 25 commentaires

Au début des années 1990, j’ai eu le bonheur de côtoyer à deux reprises Frédéric Back dans le cadre notamment d’un vidéo de promotion du projet de mise en valeur de la tourbière Grande Plée Bleue pour lequel j’étais cofondateur et secrétaire. Principale qualité de M. Bach, en mon sens? Sa modestie!

Peu importe ce qu’en pense tous les réactionnaires de ce monde, je persiste à croire qu’il n’y aura jamais assez d' »écolos », de « rêveurs », de « poètes », de passionnés, de philosophes, d’artistes et d’intellectuels pour faire évoluer les mentalités sur notre petite planète et surtout, contrepoids au discours des l’ayatollahs du néo-libéralisme débridé!

Bravo pour ce projet; bravo pour l’oeuvre de Frédéric Bach!

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 30 octobre 2008.

Le Centre culture et environnement Frédéric Back, situé au centre-ville de Québec, fait «rayonner un nouveau regard sur la façon d’agir et de bâtir au Québec». C’est le cinéaste oscarisé et écologiste de la première heure en personne qui le soulignait, hier, lors d’une «journée mémorable».

L’inauguration du Centre était mémorable à plus d’un titre et haute en émotion. Parce que la présence de l’homme de 84 ans se voulait autant une occasion de célébrer la formidable réalisation que représente cette vitrine unique au Québec que le fabuleux destin de M. Back.

Le consensus a été immédiat quand il a fallu baptiser le Centre tellement Frédéric Back symbolise l’union de la culture et de l’environnement. On pouvait compter sur ce sage au rayonnement international pour livrer un discours inspiré et inspirant sur la destruction systématique des milieux naturels dans une quête effrénée de développement. «Il faut cesser la pollution généralisée et la destruction des habitats», a-t-il plaidé.

Cessons de tricher et adoptons une conduite responsable, dit-il, car les moyens existent : ce centre bâti, avec «détermination, courage et innovation», en est la preuve. Il regroupe 32 organismes environnementaux et culturels sous un même toit «végétal» et est un exemple probant d’innovations environnementales. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Québec, Capitale des toits verts.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Enfin une image ! : La Boîte à science a dévoilé les plans de ses installations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2008 8 commentaires

Un bâtiment LEED-platine, conçu pour s’intégrer au Parc des Chutes-de-la-Chaudière

Rappelons que ce projet à caractère régional devrait prendre racine, malgré une certaine controverse à propos de sa localisation, au parc des Chutes-de-la-Chaudière.

À consulter, ce billet tiré du site Lévis Urbain. Aussi, entre autres billets: Boîte à Sciences : le dossier progresse lentement.

Voir aussi : Architecture urbaine, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

James Howard Kunstler et la fin du pétrole: Panne sèche

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2008 24 commentaires

Source: Magazine Jobboom, octobre 2008.

Collaborateur du New York Times Magazine en tant que spécialiste des questions environnementales et économiques, James Howard Kunstler a publié un essai choc intitulé La fin du pétrole : Le vrai défi du XXIe siècle.

Dûment documenté, cet ouvrage d’anticipation géopolitique décrit notre monde sans pétrole bon marché. «D’ici à trois ans, prévoyait Kunstler en 2005, nous vivrons les premiers effets d’un grand bouleversement que j’appelle la Longue Catastrophe.» La fin du pétrole entraînerait des guerres, des crises sociales, l’éclatement de l’Empire américain et un appauvrissement important de tout l’Occident. Au mieux, d’ici à quelques décennies, notre mode de vie serait légèrement supérieur à celui de nos ancêtres au XVIIIe siècle. (…)

Notre dépendance actuelle vis-à-vis du pétrole est totale. Notre agriculture, nos transports, nos banlieues, nos vêtements, tous les conforts et luxes de notre temps doivent leur existence aux carburants fossiles bon marché. Nous ne pourrons absolument pas continuer à vivre comme nous le faisons sans ce type d’énergie, c’est impensable. (…)

Q › Quelles solutions proposez-vous?

Il n’y a pas de solutions pour conserver nos modes de vie actuels. Plusieurs réponses intelligentes à nos problèmes existent, mais elles demandent des changements significatifs dans nos comportements.

Pourquoi ne pas commencer par restaurer le système ferroviaire nord-américain? En fonctionnant à l’électricité, par exemple, il coûterait beaucoup moins cher que le système aérien, qui agonise un peu plus chaque jour. Les États-Unis et le Canada sont les deux seules nations modernes du monde à ne pas avoir un système de transport ferroviaire efficace…

Une autre option serait de retourner vivre dans des habitations plus modestes, au cœur de quartiers dynamiques pourvus de services accessibles autrement qu’en voiture. Tout le contraire des mégabanlieues qui poussent partout en Amérique du Nord.

Nous devrions aussi intégrer les paysages agricoles à ces nouveaux aménagements. L’agriculture d’aujourd’hui, totalement dépendante du pétrole, fait face à d’insurmontables difficultés. Nous devrons donc bientôt produire notre nourriture autrement, de manière plus traditionnelle, plus locale, sur des plus petites fermes, près d’où nous vivons. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Normand Mousseau publie « Au bout du pétrole ».

Voir aussi : Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.