Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie Â»

Régis Labeaume : «Il faut que je m’organise pour être majoritaire»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 août 2008 65 commentaires

Régis Labeaume, à la veille de sa rentrée à l’hôtel de ville, se sent plutôt d’attaque pour affronter cette «année préélectorale». Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve.

Je suis mi-figue, mi-raisin, quand je fais mon bilan de la première année de notre maire à la personnalité quelque peu déconcertante. Je n’avais pas souhaité le voir à la tête de la Ville, mais je suis réaliste quant à l’issu des prochaines élections municipales…

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 17 août 2008.

Pas de fausses promesses, le maire Régis Labeaume ne revient pas de vacances avec la résolution de calmer son tempérament bouillant. Bien au contraire, il se sent plutôt d’attaque pour affronter cette «année préélectorale», selon sa propre expression. Gonflé à bloc à la veille de sa rentrée à l’hôtel de ville aujourd’hui, Régis Labeaume s’est ouvert au Soleil pendant une entrevue-fleuve. Et fidèle à lui-même, il n’a pas mâché ses mots. Envers les syndicats. Envers les conservateurs. Envers les «exagérations» de la Ville dans le dossier sur l’affichage. Envers le «bordel» de l’îlot des Palais, véritable «éléphant blanc». Emballé par le succès du 400e, il espère voir sa ville «arrêter de penser que le Château Frontenac va nous faire vivre pendant un autre demi-siècle». La tête remplie de projets, il admet du même souffle ne pas avoir fait du legs à Québec une priorité. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Labeaume veut faire “maigrir� l’appareil municipal.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

400e: Pas que des effets positifs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 août 2008 32 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 15 août 2008.

(…) D’autres ne tolèrent tout simplement plus le bruit causé lors de certains événements. Le Moulin à images en irrite d’ailleurs plus d’un. Depuis la fin du mois de juin, plusieurs résidents entendent tous les soirs le même spectacle jusqu’à 23 h. « Je me couche sur mon lit les fenêtres et contre-fenêtres fermées. Le ventilateur est en position deux. J’ai les deux mains sur les oreilles, et j’entends encore le Moulin à images », explique un résident. (…)

La suite. Aussi, ce billet: «Le Moulin à images» : au-delà de 2008?.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie.

Travaux de construction aux petites heures du matin : des résidants se tournent vers le maire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2008 18 commentaires

Extrait vidéo.

Autre cas de « syndrome pas dans ma cour » [billet]? Pourtant…

Hier, en passant dans le coin, j’ai pu constater à quel point ça devait être difficile à vivre tous ces chantiers, pour les gens qui habitent les rues Sasseville, Carswell ou les alentours. Je voulais traiter du sujet; ça tombe à pic! Pour l’appuyer, j’ai donc préparé un petit vidéo très à propos…

Source: Marie-Josée Nantel, Le Soleil, 15 août 2008.

Des résidants de Sainte-Foy, excédés par le vacarme matinal causé par la rénovation de trois immeubles commerciaux, se tournent vers Régis Labeaume pour faire respecter la réglementation municipale dans le quartier Saint-Louis-de-France.

«Nous ne pouvons en supporter davantage», ont confié Jacques Villeneuve et sa femme, Hélène Angers, deux citoyens du quartier désireux de retrouver une qualité de vie perdue.

En août 2007, La Capitale Groupe financier a entrepris la construction d’un nouvel immeuble, sur le boulevard Laurier, à l’angle de la route de l’Église, en plus d’en rénover deux plus anciens. Depuis, vers 5h tous les matins, le bruit des pelles mécaniques et du signal sonore des camions réveille les citoyens, maintenant à bout de nerfs. Le soir, les travaux s’étendent parfois au-delà de minuit, malgré le règlement municipal qui interdit ce type de bruit entre 21h et 7h les jours de semaine. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Travaux en cours: agrandissement du complexe Delta (3).

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Bancs de neige géants défendus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2008 24 commentaires

si son gazon mesure plus de 20 centimètres, vous pourrez alors faire une plainte contre lui auprès de la Ville. Le Soleil, Martin Martel.

Décidément… Et si on était aussi sévère envers les « ti-casses pas d’casse ou avec casse » qui nous frôlent à vélo sur les trottoirs? ;-)

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 15 août 2008.

Propriétaires, attention à vos terrains! Un nouveau règlement sur les nuisances à Québec interdit de laisser votre banc de neige dépasser les cinq mètres. Et votre pelouse? Attention, pas plus de 20 centimètres…

Six ans après les fusions, la Ville est à harmoniser ses règlements, question de faciliter le travail de ses employés. Et comme il est toujours bon de se rafraîchir la mémoire sur certaines règles (qui font souvent appel au bon sens), voici une liste de quelques-uns des interdits à Québec. (…)

Pour tous ceux enfreignant ces règles — élémentaires — de civisme, la Ville a prévu des amendes allant de 300 $ pour une première infraction à 2000 $ en cas de récidive. Pour les entreprises, les amendes vont de 600 $ à 4000 $. Évidemment, si la situation perdure, Québec se réserve le droit de remettre un constat tous les jours, tant que les déchets radioactifs ou autres nuisances n’auront pas disparu.

La suite. À consulter, entre autres billet: Projet Respect de la police de Québec: Le manque de savoir-vivre a dorénavant un prix.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Créer un «buzz» sur Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2008 22 commentaires

(…) Après un été de rêve, le maire Labaume veut créer un «buzz» sur Québec. (…) On le voit, pour créer un «buzz», faut une belle ville, un lieu un peu mythique, un peu délinquant, un artiste-phare et quelque chose d’avant-garde qui attire la meute qui suit l’étoile de Bethléem jusqu’à la ville promise. (…)

Faut lire la suite de cette lettre de Jacques Noël

Source: Le Soleil

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Camelots nouveau genre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 août 2008 5 commentaires

Guy Fournier et sa conjointe Diane Grondin livrent le journal depuis 20 ans à l’île d’Orléans. Le Soleil, Erick Labbé.

Source: Marie-Josée Nantel, Le Soleil, 13 août 2008.

Il y a quelques années, les ados québécois se levaient à l’aurore pour livrer à pied le journal à Guy Fournier. Aujourd’hui, c’est plutôt M. Fournier qui, en voiture, a pris la relève de ces camelots. L’enfant-roi n’a que faire de gagner quelques dollars comme livreur.

«Il n’y a plus un petit gars qui veut se lever à 5h du matin pour livrer le journal. Il demandera plutôt à son père de lui donner 20 $», croit Guy Fournier, un camelot de 59 ans.

Avec sa conjointe, Diane Grondin, il parcourt en camion 75 000 kilomètres par an pour livrer la copie qui accompagne le café matinal de ses voisins, à l’île d’Orléans. En poste depuis 20 ans, ce couple de mohicans travaille de minuit à 7h, sept jours sur sept, 360 jours par an, sans jamais prendre de vacances.

«C’est un métier exigeant, cons­tate Mme Grondin. J’ai déjà embauché un jeune comme camelot. Après un mois et demi, il a quitté son poste parce qu’il n’en pouvait plus. Il me disait qu’il n’avait plus de vie.» (…)

Selon Bruno Savard, directeur des ventes au Soleil, un camelot à pied livre au maximum une trentaine de journaux par heure. Les trajets motorisés ont donc toujours été plus prisés en régions, à cause de l’étendue à couvrir.

La désertion des jeunes accentue encore plus la disparition du camelot piétonnier, au point où il fait partie du passé dans l’île d’Orléans.

«Le camelot qui livre le journal à pied, ça n’existe plus à Montréal», confirme Normand Therrien, directeur des services à domicile de Messagerie Dynamique.

Dans la région de Montréal, Messagerie Dynamique livre le Journal de Montréal et Le Devoir avec 2000 camelots, dont plus des deux tiers offrent un service motorisé.

«C’est rendu folklorique», ajoute celui qui estime que la livraison motorisée a commencé à s’imposer vers l’an 2000.

Dans la région de Québec, l’entreprise emploie 1374 camelots pour livrer Le Journal de Québec, dont 20 % seulement sont véhiculés.

Quant au journal Le Soleil, il fait affaire avec son propre réseau d’agents distributeurs. Chaque matin, 1200 camelots livrent ce journal, dont 300 en auto. (…)

La suite.

Voir aussi : Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

L’école Saint-Louis-de-Gonzague achetée par l’Académie Saint-Louis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 août 2008 91 commentaires

Fondée par les Soeurs de la Charité de Québec en 1899, l’école primaire pour garçons Saint-Louis-de-Gonzague était à la recherche d’un acquéreur depuis déjà quelques années afin d’assurer sa survie. Le Soleil, Jocelyn Bernier.

Une autre institution du « Vieux » qui va s’établir dans un « champ de patates »…

Bon, je radote encore! L’âge, mon manque de réalisme, sans doute… ;-)

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 13 août 2008.

(…) Une institution centenaire quitte les murs du Vieux-Québec. Achetée par l’Académie Saint-Louis, l’école Saint-Louis-de-Gonzague fermera ses portes en 2010 pour renaître à Lebourgneuf. (…)

Après plusieurs discussions, c’est finalement l’Académie Saint-Louis qui se porte acquéreur de l’établissement. Cette école privée secondaire, située dans le secteur Les Méandres du quartier Lebourgneuf, élargit ainsi sa clientèle en y ajoutant des élèves de niveau préscolaire et primaire. (…)

«On trouvait important de positionner l’école dans un quartier en développement où il y a de la demande pour une école primaire», a indiqué Jocelyn Lee, président du conseil de l’Académie Saint-Louis. (…)

Reste à savoir ce qu’il adviendra de l’édifice de la rue Richelieu, après 2010. Les Soeurs de la Charité sont à la recherche d’un acquéreur. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Le Vieux-Québec se vide-t-il de ses bars?.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Arrondissement Les Rivières, Étalement urbain, Qualité et milieu de vie.

Et pourquoi pas Choupette?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 août 2008 14 commentaires

Louise Bilodeau, collaboration spéciale.

Exceptionnellement, voici l’article au complet, non disponible sur la Toile.

Source: Antoine Robitaille, Le Devoir, 9 et 10 août 2008.

Québec – Parfois, on a l’impression qu’il a tout le monde contre lui, l’Écolobus, touchant petit véhicule tout électrique, en fonction depuis la mi-juin à Québec. À commencer par les chauffeurs de taxis, ces sympathiques maîtres râleurs, qui le trouvent trop… gratuit. Il y a aussi les amoureux des moteurs virils qui font vroum vroum. Narquois, ils s’amusent de ses ratés. Et ce journaliste ex-«lockouté» de Beauport, le collègue et ami Michel Hébert, star du défunt MédiaMatin Québec, de retour prochainement au Journal de Québec. Michel trouve que ça ne sert à rien, «un Écolobus dans le Disneyland-à-t-shirts du Vieux-Québec quand, à trois ou quatre kilomètres de là, la même ville, les mêmes gestionnaires du territoire, les mêmes forts en thème désorganisent la circulation et provoquent des embouteillages!», a-t-il écrit, pamphlétaire, sur son blogue (hbertenfeu.blogspot.com).

«Et pourtant», chanterait Aznavour. Il est tellement sympathique, l’Écolobus. Et d’ailleurs, il remporte un vif succès. «Tout le monde veut ‘la’ prendre!» (un autobus, c’est féminin dans la Vieille Capitale) lançait jeudi son incroyable chauffeur Jocelyn Gauvin. L’Écolobus est court, on pourrait dire trapu; 23 personnes au maximum peuvent y pénétrer. «Quel surnom on peut lui donner?, demande Jocelyn Gauvin. Je les collectionne. Parfois je l’appelle la papemobile», dit-il en rigolant affectueusement.

Lent, l’Écolobus ne dépasse pas les 33 kilomètres-heure. À cette vitesse, les mouches ne s’écrasent pas sur le pare-brise, mais nous doublent sans doute. Dans le Vieux-Québec, il faut le dire, il y a pire tortue: les calèches, que l’Écolobus contourne allègrement. Et pourquoi irait-on plus vite dans ces vieilles pierres, surtout à cette époque d’insécurité routière?

Les fluctuations du prix de l’essence? L’Écolobus s’en fout. Il consomme un gros 3,25 $ d’électricité par jour, accumulés pendant huit heures, nuitamment. Tout ce qu’il émet? Un bzzzzzzz futuriste. Aucun gaz à effet de serre, évidemment. À lui seul, il donne un avant-goût de ce que seraient les villes si, un jour, les maudits moteurs à explosion étaient mis en minorité. Que des bzzzzzzz discrets. Plus de tuyau d’échappement et de métaux lourds dans notre sang. Bon, à l’intérieur, c’est un peu bruyant quand se déclenche le ventilateur servant à refroidir le moteur (il démarre quand le celui-ci atteint les 62 degrés). «Il y aurait un petit travail d’isolation acoustique à faire», faisait d’ailleurs remarquer Yvan Dutil, candidat Vert dans Jean-Talon, sur le site de QuébecUrbain.qc.ca.

«Elle» est belle!

N’empêche, Jocelyn Gauvin, chauffeur au Réseau de transport de la Capitale (RTC) depuis «25 ans minimum», semble s’être carrément épris de ce véhicule de marque italienne, tant il s’anime lorsqu’il en parle. « »Elle » est belle! Regarde comme ‘elle’ a un beau klaxon!» Et le voilà qui multiplie les «pouet, pouet» en envoyant la main aux passants sous la pluie de cet été 2008. «On dirait le klaxon de Choupette», en référence à la célèbre Coccinelle Volkswagen des films de Disney.

Quand les gens lui demandent s’ils risquent de tomber en panne, M. Gauvin sort son carton de piles alcalines AA et répond à la blague «J’ai ma batterie de rechange!» Il est vrai que lorsque le moteur atteint une température donnée, 65 degrés, «tout arrête». C’est même survenu à quelques reprises depuis le début de l’été, dans les côtes abruptes du Vieux-Québec, alors que plus de 23 personnes s’étaient entassées dans le petit bus. La solution: faire descendre quelques volontaires et laisser refroidir le moteur. Et on redémarre! «C’est pas compliqué, quand ça risque d’arriver, je fais descendre les femmes et je les reprends en haut, ha ha ha», s’amuse Jocelyn Gauvin. «On est victimes de notre succès, dit-il plus sérieusement, je dois refuser du monde tout le temps.» Dans le petit bus pas comme les autres se sont entassés jeudi des touristes français en imperméable, un lecteur de L’Archipel du goulag plutôt revêche, des visiteurs du 400e cherchant le Musée des Beaux-Arts et une bénévole du Musée de la civilisation. On en vient souvent à fraterniser. «D’où venez-vous? – De Magog. Et vous? – D’Ontario.» Ça suscite la bonne humeur du chauffeur, qui avoue parfois faire des petits détours pour satisfaire ses clients. «C’est le bus du bonheur!», s’écrie Louise Bilodeau, photographe et amie qui m’accompagne.

Jocelyn Gauvin adore qu’on le questionne sur son «électrolux» ou «électrobus», autres surnoms. Il dit qu’il «commence à « la » connaître» et qu’il a même mis fin à «une panne l’autre jour». «Regarde, tout est contrôlé par ordinateur. Soixante-deux dégrés : la « fan » va partir, regarde ben!» En descendant la Côte du Palais, il met le pied sur le frein: «Ça, ça recharge la pile. C’est bien fait pareil, non?» À la fin de la journée, celle-ci – conçue en Suisse – a souvent 50 % de sa charge. Jocelyn Gauvin remarque que ses clients sont «très conscientisés». Et se prend à rêver: «Avec des bus de même, à l’électricité, on va finir par les avoir, les pétrolières!», clame-t-il en montant la Côte Dinan à 18, puis 20 kilomètres-heure.

En attendant ce grand soir, il reste quelques mises au point à effectuer. Le RTC a acquis huit de ces autobus dans le cadre d’un projet pilote lié au 400e (tout est lié au 400e à Québec cet été…). Budget: 12 millions, fournis et administrés par les gouvernements municipal, québécois et fédéral, avec les conseils du Centre d’expérimentation des véhicules électriques du Québec (CEVEQ), la mecque du genre au Québec, sise à Saint-Jérôme. Depuis un mois, des pièces brisées et manquantes liées au groupe électrique sont en commande. Pour l’instant, quelques-uns des Écolobus font donc le circuit, des ruines du Manège militaire jusqu’au Vieux-Port. Si bien que le service, au lieu d’être aux 10 minutes, est aux 20 minutes. Mais ça vaut la peine d’attendre. Surtout si c’est Jocelyn Gauvin qui tient le volant!

À consulter, entre autres billets: L’Écolobus ne nuira pas aux taxis, juge le maire. Merci à Antoine Robitaille pour sa précieuse collaboration.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Plein emploi sur Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 août 2008 29 commentaires

Source: Raymond Poirier, Voir (Québec), 7 août 2008.

(…) C’est la diversification qui explique le succès de la région en emploi et en développement d’entreprises. Il faut dire que jusqu’à récemment, la fonction publique comptait pour 80 % des emplois dans la capitale… Ville de fonctionnaires? Plus maintenant. Le secteur manufacturier est en pleine croissance, comme ceux de la santé et des produits pharmaceutiques, des produits chimiques, des produits informatiques et électroniques, du jeu vidéo et des services. Sans oublier le secteur des services financiers et des assurances: il y a tout de même 11 sièges sociaux de compagnies dans la région, contre seulement 3 à Montréal. C’est ça, le nouveau visage de Québec.

« Dans les années 1990, des gens ont dit qu’il fallait diversifier l’économie de la région. On a favorisé l’arrivée de nouvelles industries, qui ont créé des emplois », indique Michel Gingras, directeur de la planification pour Emploi-Québec, région de la Capitale-Nationale. (…)

Ainsi, à certains égards, la croissance de Québec risque bien de dépasser celle de la métropole… « Je ne sais pas si je m’avancerais jusque-là, mais je suis tentée de le faire… Il y a vraiment quelque chose qui se crée à Québec », lance Caroline Têtu [chargée de communications et de marketing pour PÔLE Québec-Chaudière-Appalaches]. Le taux de chômage reste, de son côté, plutôt bas: 5,4 % à Québec, comparativement à 9,5 % à Montréal, ou à la moyenne provinciale de 7,8 %. « On a le taux de chômage le plus bas du Québec », indique M. Gingras. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: 6500 emplois créés à Québec en 2007.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Québec devance Montréal pour le revenu disponible

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 août 2008 24 commentaires

Jean Cazes, 30 juillet 2008.

Source: La Presse Canadienne, La Presse, 6 août 2008.

Pour la première fois, la ville de Québec devance Montréal au chapitre du revenu disponible par habitant, révèlent les données diffusées mercredi sur le site Internet de l’Institut de la statistique du Québec.

Sur les six régions métropolitaines de la province, Québec est celle qui connaît la hausse la plus rapide, soit 6,2 %. C’est la plus forte augmentation depuis le début des compilations à ce sujet, mentionne l’Institut. Grâce à cette croissance marquée, le revenu disponible par habitant à Québec s’établissait en 2007 à 26 134 $, comparativement à 25 828 $ à Montréal.

L’enrichissement des résidants de la capitale s’explique en bonne partie par les paiements d’équité salariale de l’administration publique provinciale et la bonne performance du marché du travail, selon l’Institut. (…)

La suite. À consulter enfin, entre autres billets: Vitalité économique: Québec obtient une bonne note.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.