Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Types de projet »

Le Marché public de Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 juin 2020 Commentaires fermés sur Le Marché public de Sainte-Foy

Selon la page FB du Marché, les marchands devraient quitter les tentes pour le nouvel aménagement vers le 15 juillet 2020.

Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Développement dans le secteur de la rue Mgr Plessis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 juin 2020 2 commentaires

Un abonné de Québec Urbain nous écrit pour en savoir plus sur le développement futur de ce secteur. Il nous renseigne, aussi, sur les récents mouvements dans le secteur. Un grand merci à celui-ci.

Pour le Pivot, ils viennent de terminer le creusage de la fondation de la phase 3 (sur 4?). Les phases 1 et 2 faisant front sur Monseigneur-Plessis, les phases 3 et possiblement 4 sont situés à l’intérieur du terrain.

Pour le C3 à l’intersection Monseigneur-Plessis et Isabelle Aubert, le projet de tour à condo semble avoir été modifié. On parle maintenant d’un immeuble pour « habitation inclusive », le projet O’Drey.

Depuis une semaine, du forage exploratoire est en cours derrière les condos où j’habite (1515 à 1545 Monseigneur-Plessis), dans l’axe de la rue Marie-Brière. Selon des documents de la ville, on parle de prolongation de la rue Marie-Brière en direction du Pivot, pour longer la phase 2 et ainsi aboutir sur Monseigneur-Plessis.

Cependant, ces forages semblent se prolonger en dehors de la ligne de la rue projetée, sur un terrain vague.

Il inclut une photo et sur celle-ci, à gauche se retrouve la rue Isabelle-Aubert et à droite la phase 2 du projet Le Pivot. Quelqu’un a des infos sur l’usage futur de ce terrain et sur l’ensemble des projets du secteur ?

Deux projets résidentiels sur Monseigneur Plessis.

Le secteur de tous ces développements sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Condo, Logement locatif ou social.

Le marché immobilier reprend de la vigueur à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 mai 2020 Commentaires fermés sur Le marché immobilier reprend de la vigueur à Québec

Jean-François Nadeau
Radio-Canada

Après avoir enregistré une chute historique des transactions résidentielles en avril en raison de la pandémie, le marché reprend de la vigueur en mai dans la région métropolitaine de Québec, depuis que les visites sont de nouveau autorisées.

Le marché favorise les vendeurs de résidences unifamiliales, puisqu’il y en a moins qu’à l’habitude de disponibles. Les vendeurs ont hésité à mettre leurs résidences en vente, pendant l’interruption des activités immobilières.

Lucile Noguez cherchait une maison pour le mois de juillet. Elle a eu à faire face à bien des défis en raison de la pause des activités du marché résidentiel.

Je me suis retrouvée à la pire période. Il y avait peu de nouvelles maisons et ce qui restait, ce n’était pas forcément à mon goût. J’ai trouvé qu’il avait des maisons qui se vendaient vraiment très cher , raconte-t-elle.

Les dernières semaines ont été tout aussi angoissantes pour les vendeurs, comme Stéphane Lefebvre.

Avec le confinement et l’arrêt des visites, effectivement, ça a apporté un stress supplémentaire. On était contents quand ils ont dit qu’ils pouvaient relancer les visites , affirme-t-il.

Comme d’autres acheteurs, Lucile Noguez a profité de la reprise des visites le 11 mai dernier. Elles sont encadrées par des mesures sanitaires obligatoires.

« Je fais entrer monsieur ou madame. On va faire une visite ensemble et je suis le seul qui va ouvrir les portes. Par la suite, la dame sort et je vais entrer avec son conjoint. Une fois la visite finie, je refais le tour de la propriété pour nettoyer tous les endroits où je suis passé. Les acheteurs se lavent les mains à la fin » , explique l’agent immobilier Michel Hardy.

L’industrie du courtage respire aussi un peu mieux. Il faut tout de même dire que la région de Québec s’en est mieux tirée que bien d’autres régions, malgré le recul historique d’avril.

L’agglomération de Québec enregistre une baisse moins forte que la moyenne provinciale. Il faut relativiser. C’est une baisse de moins de 55 % explique le directeur de l’analyse du marché de l’Association professionnelle des courtiers, Charles Brant.

Les ventes en forte hausse à Québec

Depuis le début de mois de mai, les ventes augmentent rapidement. On est à la moitié du nombre de transactions qui avaient eu lieu l’an passé avec encore 14 jours devant nous pour le mois de mai, donc on risque d’arriver pas mal au même nombre de transactions qu’il y a eu l’année passée , estime le courtier Michel Hardy.

Le marché de la copropriété, qui a longtemps favorisé les acheteurs, tend pour sa part à s’équilibrer. La suroffre qui prévalait au cours des dernières années dans la copropriété est en train de se résorber parce qu’il y a un bon engouement pour la copropriété , analyse Charles Brant.

En avril, le prix moyen des résidences unifamiliales s’est replié de 2 % alors que celui des copropriétés a baissé de 4 %.

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Voir aussi : Condo, Résidentiel.

Des artères commerciales piétonnes dès samedi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 mai 2020 Commentaires fermés sur Des artères commerciales piétonnes dès samedi

Québec, le 15 mai 2020 – La Ville de Québec annonce qu’à compter du samedi
16 mai et jusqu’à la fin de l’été, les piétons pourront circuler les fins de semaine dans la rue Saint-Jean et l’avenue Cartier. Ces artères seront alors fermées à la circulation automobile.

« Avec l’arrivée des beaux jours et la réouverture de certains commerces, nous observons une augmentation de la fréquentation des artères commerciales, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. La piétonnisation de la rue Saint-Jean et de l’avenue Cartier facilitera la circulation des passants dans le respect des mesures de distanciation physique. Par ce geste, nous souhaitons également encourager l’achat local. »

En développant ce projet de rues piétonnes, la Ville a répondu positivement au souhait exprimé par plusieurs citoyens et par certaines sociétés de développement commercial (SDC) et regroupements de gens d’affaires.

Le projet a été présenté aux sept SDC et aux associations de gens d’affaires de l’agglomération de Québec. Après avoir consulté leurs membres, trois SDC se sont montrées favorables à la piétonnisation de leurs artères commerciales dès samedi, juste à temps pour la longue fin de semaine. D’autres rues pourraient s’ajouter au courant de l’été.

Horaire des rues piétonnes

Avenue Cartier, Les samedis et dimanches, de 9 h à 19 h, entre les rues Fraser et Saunders

Rue Saint-Jean (Faubourg Saint-Jean-Baptiste), Les samedis et dimanches, de 11 h à 18 h, entre les avenues Turnbull et Honoré-Mercier

Rue Saint-Jean, (Vieux-Québec, Les samedis et dimanches, de 10 h à 20 h, entre la rue D’Auteuil et la côte du Palais.

À noter qu’en raison du congé férié, la rue Saint-Jean et l’avenue Cartier seront également piétonnes

Le communiqué

Voir aussi : Commercial.

Les commerçants divisés sur les artères piétonnières

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mai 2020 Commentaires fermés sur Les commerçants divisés sur les artères piétonnières

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Les associations de marchands sont divisées sur l’idée de Régis Labeaume de rendre les artères commerciales piétonnières cet été.

«Sur chaque artère, on vit tous la même réalité. On a des commerçants qui sont 100% pour les artères piétonnes. On en a d’autres qui sont mi-figue, mi-raisin. Et on en a d’autres qui sont 100% contre», résume Marie-Noëlle Bellegarde-Turgeon, directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) du Faubourg Saint-Jean-Baptiste.

L’idée, souligne Mme Bellegarde-Turgeon, c’est de ne pas nuire aux commerçants, dans une période où ils subissent déjà beaucoup de pression.

«Oui, les rues piétonnes, mais pas à n’importe quel prix. Il faut que ce soit bénéfique pour tous», soutient-elle. La SDC sondera donc ses membres afin d’avoir le pouls de l’artère dans les prochaines semaines.

Sur la 3e Avenue, Isabelle Madrid confirme que les marchands ne demandent pas que l’artère soit fermée aux autos. Sauf peut-être à certains moments ciblés.

La veille, le maire de Québec, Régis Labeaume, s’était dit prêt à aller très loin dans le concept de rues piétonnières.

«Ça dépend de jusqu’où sont prêtes à aller les associations de marchands. On pourrait fermer ça tout l’été, si elles veulent. C’est à eux autres de choisir», avait-il laissé savoir.

Corridors sanitaires

Or, la réalité sur le terrain est que les commerçants ont surtout besoin en ce moment de corridors sanitaires. Ceux-ci consistent en un élargissement temporaire des trottoirs afin de permettre aux passants de circuler sans être entravés par les clients qui doivent faire la file sur les trottoirs en raison des mesures de distanciation sociale dans les commerces.

Le maire estime cependant que cela «ne changerait pas grand-chose». «On considère que [l’idée] de corridors sanitaires pourraient être envisagée. Il semble y avoir moins d’ouverture pour cette avenue-là, mais on continue quand même de la proposer», fait valoir le directeur général de la SDC Montcalm, Jean-Pierre Bédard. L’idée est également souhaitée sur la 3e Avenue.

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Voir aussi : Commercial.

Le Phare toujours dans les plans, mais avec 20 étages de moins

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2020 7 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La tour principale du Phare de Québec culminera à 45 étages, soit 20 de moins que prévu. Des changements majeurs, incluant l’arrivée d’un nouveau partenaire d’affaires, sont au menu du mégaprojet privé, a appris Le Journal.

Le vaste projet va compter 60 % moins de bureaux que prévu. Les unités d’habitation seront diminuées et la salle de spectacle de 1250 places ne verra tout simplement pas le jour. Aussi, le nombre total de cases de stationnement sera abaissé. Par contre, il est prévu que la capacité hôtelière soit augmentée.

La dernière mouture du Phare, sur laquelle nous avons pu mettre la main, n’a donc plus grand-chose à voir avec celle dévoilée, en grande pompe, début 2015. Il y a cinq ans, on parlait d’un nouveau «symbole» pour Québec et on vantait l’avènement du plus haut gratte-ciel à l’est de Toronto.

Certes, il est toujours question de quatre tours à bâtir à Sainte-Foy, à la tête des ponts. Mais la tour principale ne fera plus que 45 étages. Les trois autres tours devaient respectivement s’élever à 51, 30 et 18 étages, selon les derniers plans dévoilés par Groupe Dallaire en juin 2018. Or, les nouvelles esquisses consultées laissent penser que ces hauteurs seront également revues à la baisse.

Nouveau partenaire principal

Si le Groupe Dallaire demeure un partenaire financier du projet, on note l’avènement d’un nouveau partenaire principal – COGIR Immobilier – qui administre entre autres près de 20 000 logements au Québec, en Ontario et aux États-Unis, incluant un réseau de 50 résidences privées pour aînés.

Plus spécifiquement, DevMcGill, division de développement de COGIR, sera désormais aux manettes. DevMcGill est à l’origine du projet mixte luxueux Humaniti dans le Quartier international de Montréal.

Prêt pour la fin 2024?

Le souhait des promoteurs du Phare est désormais de relancer rapidement le projet pour pouvoir amorcer la construction en octobre 2021. Si tout va bien, on prévoit achever les travaux en trois ans, soit vers la fin 2024.

Des modifications réglementaires seront nécessaires. On évoque notamment le retrait de l’obligation de construire un pôle d’échange pour le tramway. Il s’agit là d’une formalité, puisque l’administration Labeaume a annoncé, début 2020, que ce pôle ne sera finalement pas situé sous le Phare.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Projet - Le Phare de Québec.

Fermeture de la dernière station-service du centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 avril 2020 1 commentaire

Audrey Paris
Radio-Canada (Québec)

Les propriétaires du Centre de l’auto Shell Cartier annoncent, avec regret, la fermeture de leur commerce. Ce qui signifie que le centre-ville de Québec sera dépourvu de station-service entre l’avenue Belvédère et la rue Dalhousie.

C’est sur Facebook que les propriétaires en ont fait l’annonce, donnant comme explications les frais élevés pour les commerces du centre-ville, la pandémie ainsi que le manque de main-d’oeuvre.

Dorénavant, les automobilistes, quoique moins nombreux en cette période de confinement, devront se rendre vers la basse-ville sur le boulevard Charest pour regarnir d’essence leur véhicule, ou encore sur l’avenue Belvédère vers l’Ouest, et la rue Dalhousie vers l’est.

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N.B. Le terrain est la propriété d’une compagnie à numéro de la Nouvelle-Écosse dont l’actionnaire principal est Sobeys (IGA). Quelqu’un connaît le zonage pour cet endroit ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Le siège social de l’Organisation des villes du patrimoine mondial déménagera à Espace 400e

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2020 Commentaires fermés sur Le siège social de l’Organisation des villes du patrimoine mondial déménagera à Espace 400e

BAptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le secrétariat général de l’Organisation des villes du patrimoine mondial déménagera à Espace 400e, tout comme l’Office du tourisme de Québec, quand la Ville aura finalement mis la main sur le bâtiment fédéral du port. Mais ce sera après une nouvelle rénovation des lieux planifiée en 2021.

La cession pour un symbolique 1$ du 100, quai Saint-André avait été célébrée par la Ville et le gouvernement libéral de Justin Trudeau durant l’été 2019. Dans les faits, l’État canadien est toujours propriétaire.

«La transaction sera officialisée dans les prochaines semaines», indique cependant au Soleil le porte-parole municipal David O’Brien.

Un document récemment rendu public donne des détails sur le dessein de la mairie pour l’immeuble de verre de 5 étages : «Les étages supérieurs seront aménagés en espaces de bureau pour accueillir le siège social de l’Office du tourisme de Québec (OTQ) et celui de l’Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM).»

Il faudra toutefois aménager ce legs fédéral du 400e de 2008 avant d’y loger les nouveaux occupants. «La Ville est à évaluer le projet à l’interne, note David O’Brien, plusieurs étapes doivent être franchies une fois que la transaction sera conclue : plans et devis, appels d’offres, construction.»

«Le projet est prévu être réalisé en 2021.»

L’usage du reste du vaste bâtiment de 4115,3 mètres carrés (44 300 pieds carrés) sera précisé d’ici là. Dans son document, la mairie évoque une «opportunité très intéressante» d’organiser des «événements attractifs pour les touristes», tout près des navires de croisière. «La Ville propose donc une nouvelle vocation à cet immeuble […] pour le développement de ce secteur touristique en croissance. Le projet consiste à accueillir des organismes à but non lucratif (OBNL) actifs dans l’animation événementielle et touristique, afin qu’ils puissent disposer d’une place permanente pour animer les lieux.»

Nouveau départ

Si le projet se réalise tel qu’annoncé, le secrétariat général de l’Organisation des villes du patrimoine mondial fera ses boîtes pour la deuxième fois en quelques années. Fin 2017, l’ancienne conseillère municipale Julie Lemieux s’était rendue jusqu’en Corée du Sud pour mousser un premier déménagement. La Ville suggérait alors à l’OVPM de quitter son local de l’avenue Wilfrid-Laurier, près des plaines d’Abraham. La proposition acceptée : l’achat du 5, rue du Cul-de-Sac dans le Petit Champlain.

Voici que la mairie mentionne un nouveau départ vers les quais du port.

Du bureau de l’arrondissement

La soixantaine d’employés de l’Office du tourisme de Québec arriveront quant à eux du 399, Saint-Joseph Est. Cet immeuble de l’arrondissement La Cité-Limoilou, situé devant la bibliothèque Gabrielle-Roy, est vidé par la Ville. La majorité des quelque 250 fonctionnaires et élus qui y bossent doivent s’installer au YMCA Saint-Roch de la rue du Pont. Mais pas l’OTQ qui habitera Espace 400e.

Deux processus de vente

Rappelons que les tentatives d’animer le 100, quai Saint-André après les festivités de 2008 n’avaient pas été couronnées du succès escompté. Le gouvernement fédéral avait donc essayé de vendre à deux reprises Espace 400e. Des tentatives infructueuses, même s’il était offert à prix d’ami. D’abord évalué à 10,64 millions $, il pouvait être acquis pour 5,5 millions $. En 2019, le fédéral a finalement décidé de le donner la Ville de Québec.

Construit en 1984, le bâtiment a subi des rénovations de 9 millions $ en 2007, juste à temps pour le 400e anniversaire de la fondation d’un établissement français permanent par Samuel de Champlain et son équipage.

Le terrain d’Espace 400e fait 4204 mètres carrés et compte 35 places de stationnement.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel, Québec La cité, Tourisme.

Nouveau règlement sur la conversion de logements locatifs en copropriété divise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mars 2020 Commentaires fermés sur Nouveau règlement sur la conversion de logements locatifs en copropriété divise

Québec, le 30 mars 2020 – La Ville de Québec met en place un nouveau règlement (R.V.Q. 2860) interdisant la conversion de logements locatifs en copropriété divise sur le territoire d’un arrondissement lorsque le taux d’inoccupation des logements locatifs y est inférieur à 3 %. Ce nouveau règlement remplace le R.V.Q. 2029 qui s’appliquait jusqu’en mars 2015 sur l’ensemble du territoire de la ville lorsque le taux d’inoccupation était inférieur à 2,5 %. L’adoption de ce règlement fait suite au lancement de la Vision de l’habitation 2020-2030 qui a notamment pour objectif de préserver le parc de logements locatifs abordables.

« Le taux d’inoccupation varie considérablement d’un arrondissement à l’autre. En augmentant le taux à 3 %, comparativement à 2,5 % dans l’ancien règlement, et en évaluant par arrondissement, on s’assure d’avoir un impact précis et durable sur l’ensemble du territoire de la ville », a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume.

Le taux d’inoccupation sur le territoire de la ville de Québec a diminué pour une troisième année consécutive pour atteindre 2,2 %, selon les résultats de la plus récente enquête réalisée par la SCHL en octobre 2019. Le taux d’équilibre permettant un fonctionnement harmonieux du marché locatif se situe à 3 %. La diminution du taux d’inoccupation à Québec se traduit notamment par une rareté de logements locatifs, particulièrement dans les quartiers centraux.

Les arrondissements de La Cité-Limoilou (1,8 %), Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge (1,9 %), Charlesbourg (1,4 %) et la Haute-Saint-Charles (1,7 %) ont des taux nettement inférieurs à 3 %. Tandis que les arrondissements de Beauport (3,3 %) et des Rivières (3,7 %) ont des taux plus élevés.

Le nouveau projet de règlement :

Interdit la conversion de logements locatifs en copropriété divise sur le territoire d’un arrondissement lorsque le taux d’inoccupation est inférieur à 3 %;
Prévoit qu’un certificat autorisant la conversion en copropriété divise peut être délivré pour la conversion d’un immeuble de logements locatifs de cinq unités ou moins lorsque le propriétaire y habite depuis plus de deux ans;
Permet de convertir un immeuble dont au moins 75 % des baux en vigueur indiquent un loyer égal ou supérieur au loyer médian le plus récent établi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, multiplié par 1,5.

Il est à noter que sont exemptés du nouveau règlement les propriétaires ayant reçu une autorisation de la Régie du logement à convertir en copropriété divise un immeuble de logements locatifs avant l’adoption du présent règlement.

Le R.V.Q. 2860 sera en vigueur aussi longtemps que le taux d’inoccupation d’au moins un arrondissement de la Ville de Québec sera inférieur à 3 %. Il cessera d’avoir effet sur le territoire d’un arrondissement lorsque le taux d’inoccupation de celui-ci deviendra égal ou supérieur à 3 %. Enfin, il recommencera à avoir effet si le taux descend à nouveau en bas de 3 %.

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Voir aussi : Logement locatif ou social.