Le projet St-Moritz est situé ici.
Source : Jean-Marc Salvet, Le Soleil, le 12 juin 2018
La nouvelle vocation qui sera conférée à L’Hôtel-Dieu de Québec pourrait bien s’accompagner d’une surprise architecturale. Les autorités gouvernementales envisagent de raser les six étages supérieurs de la tour rectangulaire ajoutée il y a plus de 50 ans aux bâtiments historiques. Le pavillon plus «moderne» compte actuellement 15 étages. Le Soleil a pu apprendre de sources sûres que le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, est d’accord avec ce projet d’éliminer les six étages supérieurs de ce bâtiment du complexe sis dans le Vieux-Québec.
Ce serait «techniquement faisable», indique-t-on.
Cette idée émanerait de la congrégation des Augustines. Elle aurait l’appui du maire de Québec, Régis Labeaume.
Son principal mérite serait esthétique, dit-on. On assure toutefois que cette démolition ne compromettrait pas la ou plutôt les nouvelles vocations qui seraient attribuées à L’Hôtel-Dieu de Québec. La disparition des six étages supérieurs de la «tour» mettrait celle-ci «à niveau du bâtiment principal plus historique».
Cette opération en serait une d’embellissement, puisque cette tour, avec les étages qu’elle compte actuellement, est considérée par plusieurs comme une «verrue» dans le Vieux-Québec.
Une nouvelle vocation à trouver aux bâtiments de l’Hôtel-Dieu.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.
L’ancien édifice des Dominicaines est en reconversion en unités pour personnes retraités semi et non-autonomes. Le point majeur du projet semble être l’ajout de cette aile du côté est de la bâtisse.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Institutionnel.
Il semble aussi que les condos locatifs seraient presque tous loués
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo.
Terrain (5 279 517$)
La vente implique des lots vacants localisés dans l’arrondissement des Rivières sur le boulevard Pierre-Bertrand à Québec. Les lots couvrent une superficie totale d’environ 361 394 pieds carrés et ils sont situés dans une zone résidentielle et commerciale. La société nommée sous le nom de 9937307 Canada Inc. a acquis le tout pour la somme de 5 279 517 $ dans le but de réaliser le projet Développement Pierre-Bertrand par le promoteur Nova Construction C.P. Inc.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Commercial.
Bonjour M. Gobeil,
Une petite photo du chantier de « La vigie ». condos locatifs construit sur le site du Jardin Mobile, coin Bégon – La pérade.
Voir aussi : Condo.
Québec, le 23 mai 2018
La phase 2 du projet du nouveau complexe hospitalier (NCH) du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec-Université Laval a été approuvée et passe à l’étape de réalisation. Les travaux débuteront dans les prochains mois. Elle consiste d’abord à ériger un pavillon des soins critiques qui permettra de consolider dans des espaces fonctionnels l’urgence, le bloc opératoire, les unités de soins intensifs et intermédiaires de même que tous les plateaux techniques associés. Cette phase comprend également la recherche fondamentale en oncologie, l’hôtellerie et le réaménagement de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. L’ensemble du projet, soit les phases 1 et 2, représente un coût total d’environ 1,97 G$, dont 1,39 G$ pour la phase 2 et 575 M$ pour la phase 1, soit un montant moindre que celui annoncé en avril 2017.
Également, un mandat a été attribué au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, en collaboration avec les autres établissements et partenaires de la région, afin de déterminer une nouvelle offre de service de santé à L’Hôtel-Dieu de Québec. Ils devront identifier l’usage futur de chacun des bâtiments. Un montant de 10 M$ est accordé pour l’élaboration du dossier d’opportunité. Un rapport est attendu d’ici la fin 2018. Le coût préliminaire total de ce projet est évalué à environ 500 M$ et sera précisé au cours du processus qui débute. La nouvelle vocation de l’établissement sera connue au moment du transfert des services vers le nouveau complexe hospitalier.
(…)
Faits saillants : nouveau complexe hospitalier du CHU de Québec-Université Laval
Le coût total du projet est assumé en majeure partie par le ministère de la Santé et des Services sociaux, à hauteur de 1,78 G$. Le reste est assumé par le CHU de Québec-Université Laval, avec un montant de 109,25 M$, et par la fondation de l’établissement, qui octroie une somme de 78,06 M$.
La superficie totale des nouvelles constructions s’élève à 180 693 mètres carrés. De plus, un réaménagement des locaux existant est prévu sur 27 492 mètres carrés.
Selon les échéanciers prévus, les travaux devraient s’échelonner jusqu’en 2025, de manière progressive : centre intégré en cancérologie, radio-oncologie, hôtellerie, cyclotron et plateforme clinico-logistique en 2020; soins critiques en 2023 et réaménagement de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus en 2025.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.
Jean-Michel Genois-Gagnon
Le Soleil
Entre 2013 et 2019, l’entreprise Construction St-Pierre Roseberry aura investi près de 30 millions $ dans la basse ville de Québec avec comme objectif d’«embellir» le paysage du quartier.
Jointe par Le Soleil, la copropriétaire, Karine St-Pierre, décrit sa compagnie «comme une entreprise à dimension humaine» avec des projets qui s’harmonise au secteur. Elle achète des terrains ou démolit des bâtiments en fin de vie pour en faire de nouvelles habitations.
L’avocate de formation donne comme exemple leur développement immobilier de 20 unités locatives avec deux espaces commerciaux qui verra le jour au cours des prochains mois au coin du boulevard Charest et de la rue Bayard. Il s’agit du plus gros projet réalisé par l’entreprise à ce jour. Un mur végétal de concept thaïlandais sera entre autres aménagé sur l’édifice pour combler «le manque de végétation dans Saint-Sauveur», précise la patronne.
Depuis 2013, à ce jour, Construction St-Pierre Roseberry a réalisé 14 développements en basse ville — pour un total de 82 unités —, des condominiums et des logements locatifs. La compagnie a aussi collaboré avec différentes organisations, comme Nature Québec, afin d’agrémenter le quartier. Elle travaille notamment sur un chantier qui vise à revigorer le parvis de l’Église Sainte-Angèle de Saint-Malo.
«Nous avons choisi la basse ville, car nous croyons beaucoup à la revitalisation des quartiers centraux», explique Mme St-Pierre, qui brasse des affaires avec son conjoint, Sébastien Roseberry. Ce dernier veille principalement au grain sur les chantiers. «Nous achetons des bâtiments délabrés où c’est presque impossible de faire des rénovations. Nous voulons surtout le terrain. Il doit nous permettre de faire une construction à un prix abordable afin que le projet soit intéressant pour la revente; pour avoir un coût intéressant pour les acheteurs», poursuit-elle.
D’ailleurs, afin de diminuer les coûts de leurs développements immobiliers, les propriétaires réalisent eux-mêmes la vente des unités. «Cela nous permet de diminuer les coûts, mais également de créer un climat de confiance avec les clients», note la femme d’affaires.
Huit projets d’ici 2019
Dans ses cartons, Construction St-Pierre Roseberry prévoit compléter ou réaliser huit projets d’ici 2019. Entre autres, trois chantiers seront complétés au cours des prochaines semaines, soit Perché 2.0 (huit unités), Tierce (trois unités) et Combles d’Oblats (trois unités).
Outre le développement de 20 unités sur trois étages sur Charest, le promoteur prévoit également construire à partir du mois de septembre un duplex au coin des rues Saint-Germain et Christophe-Colomb. Un projet baptisé Les Germaines.
«Notre objectif est d’être différent par rapport à ce qui se fait en terme de construction dans la ville de Québec. […] Nous sommes proches des gens. Chaque client va rencontrer notre architecte pour ses besoins», avance Mme St-Pierre. «On croit beaucoup au fait qu’il est possible de vivre en ville dans des unités d’habitation agréable tout en maximisant les espaces. […] La tendance actuellement en basse ville, ce sont les maisons de ville. Les gens aiment bien avoir leur petit coin de verdure», conclut-elle.
Comme autres chantiers sur la table à dessin pour ce quartier, Construction St-Pierre Roseberry prévoit construire trois maisons de ville qui vont totaliser 13 unités. La livraison est prévue pour 2019.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo.
Denis Therriault
Lecteur de Québec Urbain
Densification, densification, densification le leitmotiv du maire de Québec.
Selon M. Labeaume cela permet une meilleure utilisation des terrains et d’augmenter les revenus de taxation pour la même surface au sol.
Le maire la dit et redit, il n’en veut plus de ces immenses stationnements pour les commerces qui rapportent très peu de taxes. Comment comprendre le changement de cap du maire, pour l’ancien terrain du ministère du transport, situé à l’intersection du boulevard de la Capitale et du boulevard Pierre-Bertrand ?
En 2011, le projet pour ce terrain était l’exemple parfait pour maximiser la densification, d’un des axes routiers les plus importants de la région. Le promoteur prévoyait de construire dix édifices à bureaux de hauteur variable pouvant atteindre jusqu’à dix étages. Ce projet représentait exactement les objectifs de M. Labeaume. Finalement, encore une fois tout est basé sur le stationnement avec une utilisation minimale du terrain. Un beau stationnement que l’on peut admirer en passant sur l’autoroute.
C’est un constat décevant, en se basant sur le rôle d’évaluation municipale pour la Valeur d’un Immeuble réparti par la Surface du Terrain au pied carré (VIST). Le projet dans l’état actuel devrait avoir une évaluation finale d’environ 54 millions une fois complété, soit un VIST de 82$ au pi ca. Un projet résidentiel de moyenne densité amènerait un VIST à 88$ du pi ca, déjà plus rentable que le projet actuel. Du logement à haute densité, soit la maximisation de ce terrain produirait un VIST de 250$ au pied carré. Soit près du triple du concept actuel.
Se basant sur un VIST à 227$ le pi ca, l’évaluation municipale atteindrait 150 millions, comparativement à 54 millions actuellement. Une perte volontaire de revenus de plus de 3 000 000$ par année. Pour comparaison, juste en face de ce développement commercial, l’hôtel Courtyard inauguré en 2016 a neuf étages et produit un VIST de 277$ le pi.ca là on parle de densification maximale réelle. Pour un compte de taxe de 778 000$, ce qui représente 41% de la taxation du projet en réalisation sur l’ancien terrain du ministère du transport. Le terrain sous densifié a une surface huit fois plus grande que le terrain de l’hôtel Courtyard.
À noter que la modification de la densité demandée par le promoteur en 2011 a été accordée par la Ville de Québec. Par la suite, cette même densification a été une nouvelle fois modifiée réduisant la hauteur minimale des bâtiments à 7.5 mètres, supprimant l’obligation d’un nombre minimal d’étages, annulant les superficie maximales de plancher pour la vente au détail, etc.. Pour le reste du projet c’est devenu du zonage à la pièce. Toutes ces modifications pour en arriver à ce magnifique stationnement.
Si la Ville aurait été aussi exigeante, que pour les développements de logements et de condo la situation actuelle serait totalement différente. Dans différents projets les stationnements souterrains sont obligatoires, en plus de l’exigence de matériaux nobles parfois sur les quatre façades ainsi que bien d’autres particularités.
Nous en sommes rendus que les citoyens payent beaucoup plus cher de taxes, selon la valeur des immeubles réparti sur la surface du terrain au pied carré, que les magasins à grande surface. Quand ces magasins, les Wal Mart de ce monde, ne paient pratiquement pas de taxes il y a problème. Quand la Ville de Québec accepte et donne son aval à de tels développements la situation devient réellement déplorable. Ces grandes surfaces ont des VIST variant de 28$ à 43$ au pi.ca. Et les évaluations pour les terrains oscillent entre 11$ et 17$ du pi.ca une évaluation beaucoup plus base que pour les particuliers.
Pour les principaux lieux d’habitations des citoyens de la ville, soit le locatif, les condos, les plex, les maisons de villes sur trois étages et autres, l’évaluation municipale des terrains varie de 22$ à 25$ du pied carré. Tant qu’aux projets unifamiliales et de jumelés, les valeurs d’évaluations des terrains sont dans une braquette de 24$ à 30$ du pi.ca. Le marché actuel des terrains pour l’unifamiliale et la bi-familiale commande un prix de base de 30$ le pied carré pour les nouveaux acheteurs. Dans les extrêmes, un terrain de jumelé dans le secteur Sillery Sainte-Foy est évalué à 97$ le pied carré la plus haute valeur de la ville surpassant les valeurs commerciales du boulevard Laurier. À l’autre extrême des terrains commerciaux et d’autres pour bureaux sont évalués à 8$ le pied carré.
Pour les maisons haut de gamme le VIST moyen atteint 200$ le pied carré. Ma première réaction est qu’ils ont les moyens de payer. Mais, ceux qui ont le plus les moyens de payer ce sont les Home Dépôt, Rona, Wal Mart, les concessionnaires d’automobiles, les Maxi, les Super-C et autres grandes surfaces alimentaires avec d’immenses stationnements. Ils profitent tous de VIST beaucoup trop bas, comme mentionné plus haut, variant de 28$ à 43$ le pied carré.
Il est plus que temps que l’ensemble de la fiscalité municipale à la ville soit plus juste et raisonnable, ce n’est pas aux citoyens qui ont besoin de se loger à financer les décisions de la ville, qui continue à cautionner ces immenses stationnements. Rien ne justifie ces écarts de la VIST, absolument rien.
La Ville de Québec dit vouloir densifier, qu’elle agisse en conséquence. Un bon départ serait l’obligation de stationnements souterrains pour tous les projets commerciaux à grande surface. L’obligation existe pour les divers développements locatifs et de condos, les citoyens ne doivent pas être les seuls à assumer la densification de la ville. Autre suggestion, une taxation minimale sur la VIST, pour tous les projets commerciaux exemple 65$ du pi.ca. Ceci inciterait les compagnies à modifier leur projet en conséquence, et par le fait même une meilleure utilisation des terrains.
Voir aussi : Commercial.
Source : Gilbert Leduc (Le Soleil, 7 mai 2018)
Les projets d’investissements non résidentiels se multiplient dans la région de Québec. L’agence de développement économique Québec International a répertorié 265 projets en cours ou annoncés d’ici la prochaine décennie pour des investissements totalisant 12,8 milliards $.
La belle part va aux infrastructures publiques: 45 projets pour 6,4 milliards $.
Parmi elles, l’érection du nouveau complexe hospitalier visant à regrouper toutes les activités cliniques et de recherche de L’Hôtel-Dieu de Québec sur le site actuel de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Une affaire de 1,9 milliard $.
Suit ensuite le secteur institutionnel: 120 projets pour 4,3 milliards $. De ce nombre, 50 proviennent du secteur public pour la somme 2,9 milliards $. Du côté du secteur privé, 70 projets institutionnels sont en cours ou annoncés. Ils représentent des investissements de 1,4 milliard $.
Dans le secteur commercial, Québec International a identifié 70 projets totalisant 1,3 milliard $.
Et dans le secteur industriel, 30 projets sont en cours ou ont été annoncés pour une somme de 800 millions $.
Au chapitre de l’investissement non résidentiel, l’année 2018 devrait être un bon cru, estime Québec International qui vient de publier son étude Bilan et perspectives 2017-2018.
Aussi : Tout près d’un milliard d’investissement en projet dans la région de Québec
Voir aussi : Commercial, Industriel, Institutionnel.